Rascal a écrit : ↑dim. janv. 14, 2018 3:53 pmLa grande question en SF : Quelle dose de science dans la science fiction ?
C'est la question que pose une émission canadienne des années 90 à plusieurs auteurs dont Jack Vance et JRR Martin
toute l'émission est en anglais, sorry mais n'hésitez pas à utiliser les sous titre youtube. Même approximatifs ils peuvent aider à la compréhension.
Est-ce que la cohérence scientifique vous pose des problèmes quand vous masterisez un jdr de SF ?
Existe-t-il des jdr hardcore SF ?
Les plus proches que je connaisse sont Orbital, un univers pour Traveller, et Blue Planet, qui pousse la tentative de hard-science jusqu'à l'écologie d'un monde.
Pour ma part, l'univers doit être cohérent. Un exemple typique d'univers cohérent, c'est celui de Mass Effect. Une fois admis le postulat du Mass Effect qui peut être contrôlé via l’Élément Zéro, et l'existence de gel nanotechnologique qui sert de couteau suisse pour le bricolage (le fameux Omnigel), tout le reste de l'univers est cohérent et découle même de ces postulats.
Même Fading Suns peut être cohérent si on se base sur le fait qu'une partie de la technologie des Annunaki, des Vao et de la Seconde République est de la Clarke Tech (une technologie si avancée qu'on ne peut la distinguer de la magie).
Dans ces deux cas, il y a une explication plausible et cohérente avec l'univers pour les miracles technologiques. Ces explications sont connues, et appliquées de manière "logique". Dans le cas de Fading Suns, la doctrine des Martyrs fait que ceux qui ne sont ni Nobles, ni Prêtres, ni Guildiens n'ont pas le droit d'utiliser la technologie, pour le bien de leur âme.
Un cas d'univers qui me faisait de l’œil mais qui s'est avéré totalement incohérent à l'arrivée, ça a été Numenera, qui sur le principe est totalement basé sur la Clarke Tech, mais qui n'a pas le moindre début de cohérence interne : on se retrouve avec l'univers de base dans une sorte de gonzo-dungeonverse qui a remplacé tout ce qui était magie par du technoblabla.