Mickey-bis a écrit : ↑lun. janv. 09, 2023 8:20 amj'ai du mal à concevoir que la création - POUR VOUS - soit à ce point SYSTEME dépendante.
Comme je l'ai déjà dit un peu avant, je ne suis pour ma part et pour le moment que très "moyennement" impacté :
worst case scenario j'ai perdu 500 euros et 10 jours de boulot a temps plein, scenario "intermédiaire" le plus crédible j'ai perdu 500 euros (parce que je pense qu'on va quand même sortir le prochain numéro des Élucubrations en tablant sur une nécessaire période d'ajustement de la situation).
[Après je te chanterai probablement une autre chanson si on s'aperçoit que les exemplaires restants du
Folklore Bestiary des
Mushmen doivent être bradés pour écouler rapidement les stocks ou un truc du genre (auquel cas mon manque à gagner serait très nettement au dessus des 500 euros)].
Ceci posé concernant la créativité pro : comme je l'ai dit, CdO est hors-OGL (et je vais probablement changer quelques termes pour l'édition révisée histoire de ne prendre aucun risque) et je sais que je peux produire du contenu façon Freeport/ma CSN c'est à dire "générique dungeonnant sans renvoi a un quelconque système de règles".
Maintenant tout le monde sait que ce qui se vend le mieux en JdR ce sont les règles : compare les ventes du livre de base de CdO avec celles de ses modules - tout est dispo sur le site de LG - et tu auras une idée des ordre de grandeur.
Écrire pour un autre système un peu installé genre
Savage World ou un
Free League ? J'en ai le droit ? Et si oui dans quelles conditions ?
C'est toutes ces questions là qu'on avait pas à se poser avec l'OGL.
Et je ne parle même pas du temps et de l'investissement en sous que ça représente de maitriser réellement (a un niveau pro) un système de jeu : ça fait 15 ans que j'écris et critique du d20 de façon pro/semi-pro et je continue a m'améliorer en temps réel (ma compréhension du design des monstres 5e s'est améliorée depuis le bestiaire et les élucubrations #1 soit mon taf de l'année dernière ! Et si je devais le refaire aujourd'hui, ce serait différemment sur quelques points).
Bref : oui je vais pouvoir continuer a faire mon "troisième métier", pas de souci, mais de façon beaucoup moins confortable et avec des perspectives globales de vente nettement moindres.