. Est-ce qu'il y a des moments où les bénéfices immédiats d'être "propriétaire" peuvent raisonnablement valoir moins que la vivacité de développement quand des droits sont ouverts ?
Je ne sais pas mais avant les années 2000 tous les éditeurs pensaient que
Non. Et pas mal le considèrent toujours.
La tragédie des biens communs concerne des ressources, généralement naturelles, qui sont soit en libre accès (n'importe qui peut contester l'exploitation), soit propriété d'une communauté d'acteurs. Elles possèdent deux particularités :
il est coûteux et difficile d'attribuer des droits de propriété individuels sur la ressource. Par exemple, il serait très délicat de faire respecter un droit de propriété sur une partie de l'océan ;
la ressource est un bien rival. Si un pêcheur pêche un poisson dans l'océan, celui-ci ne sera plus disponible pour les autres pêcheurs.
Ici, la difficulté d'attribuer des droits pourraient être en lien avec les mécaniques de jeu -non protégeables- ou encore la difficile paternité à établir d'une suite de recyclages culturels.
The Merry Mushmen :
Crack! CC (v1.0b) by 4, and free pdf. COMING SOON...
Light but sufficient. Lingua franca for the adventure gaming communities. Not a new brand or anything here, just adding our funny two coppers. One should be able to write anything for Crack and be understood by any DD-classic user.[/color]
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tassahou ?
Dr Hiatus, Dieu de la phase pas créative - Professeur émérite de l'Université Opaque du Fort Curieux, Pape discordien refroqué.
Mes infocerises poussent désormais le jeudi ici, et on peut les retrouver sur un blog dédié (yen a beaucoup plus).
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La tragédie des biens communs concerne des ressources, généralement naturelles, qui sont soit en libre accès (n'importe qui peut contester l'exploitation), soit propriété d'une communauté d'acteurs. Elles possèdent deux particularités :
il est coûteux et difficile d'attribuer des droits de propriété individuels sur la ressource. Par exemple, il serait très délicat de faire respecter un droit de propriété sur une partie de l'océan ;
la ressource est un bien rival. Si un pêcheur pêche un poisson dans l'océan, celui-ci ne sera plus disponible pour les autres pêcheurs.
Ici, la difficulté d'attribuer des droits pourraient être en lien avec les mécaniques de jeu -non protégeables- ou encore la difficile paternité à établir d'une suite de recyclages culturels.
Je viens de me perdre dans un terrier de wiki-lapin, et donc suis tombé sur l'autrice nobélisée qui a redéfini les biens communs.
Et sur son concept de polycentrisme, c'est à dire que pour que certaines ressources soient accessibles (un accès à l'eau), on dépend parfois de plusieurs autorités qui ne se supplantent pas. Ce qui fait que la notion de "commun" change beaucoup selon son contexte.
Dr Hiatus, Dieu de la phase pas créative - Professeur émérite de l'Université Opaque du Fort Curieux, Pape discordien refroqué.
Mes infocerises poussent désormais le jeudi ici, et on peut les retrouver sur un blog dédié (yen a beaucoup plus).
Dr Hiatus a écrit : ↑lun. janv. 16, 2023 6:53 pm
(...)
Je viens de me perdre dans un terrier de wiki-lapin, et donc suis tombé sur l'autrice nobélisée qui a redéfini les biens communs.
Et sur son concept de polycentrisme, c'est à dire que pour que certaines ressources soient accessibles (un accès à l'eau), on dépend parfois de plusieurs autorités qui ne se supplantent pas. Ce qui fait que la notion de "commun" change beaucoup selon son contexte.
Biens communs immatérielsArticle détaillé : Biens communs informationnels.Les biens communs immatériels, également appelés biens communs de la connaissance ou biens communs informationnels, se caractérisent par leur non-rivalité, c'est-à-dire que leur utilisation ne les épuise pas ou n'en prive pas les autres utilisateurs. Au contraire, leur diffusion et leur propagation sont source de création. Selon les distinctions conceptuelles, encore répandues, établies par Paul Samuelson, qui ne traite pas de la question de la gouvernance30, rien ne les distinguerait d'un bien public. Ils s'en différencient néanmoins par une production et une gestion communautaire.
Le logiciel libre ou les données ouvertes sous licence copyleft figurent parmi les « biens communs » informationnels. Mais on peut aussi considérer que la connaissance ou le savoir en général relèvent des biens communs dans la mesure où nul ne peut légitimement s'en emparer pour en priver autrui. Les ressources éducatives libres ou les encyclopédies sous licence creative commons entrecroisent les deux perspectives.
Un nombre croissant d'acteurs (intellectuels, enseignants-chercheurs, acteurs politiques et associatifs) considère qu'il importe de prendre des mesures (sur le plan culturel, juridique et politique) pour préserver les biens communs de la connaissance contre les effets d'une privatisation ou d'une fermeture abusive de l'information.
La question des arbitrages entre propriété et biens communs concerne aussi le maintien de la diversité culturelle. Les possibilités de partage et d'appropriation des produits de la culture par les usagers conditionnent en effet les processus d'identification et de transmission.
Faut-il que le SRD de D&D devienne un commun ? (sachant que commun ne signifie pas forcément gratuité)
. Est-ce qu'il y a des moments où les bénéfices immédiats d'être "propriétaire" peuvent raisonnablement valoir moins que la vivacité de développement quand des droits sont ouverts ?
Je ne sais pas mais avant les années 2000 tous les éditeurs pensaient que
Non. Et pas mal le considèrent toujours.
Mais justement est-ce que ce n'est pas ça le coup de génie de Ryan Dancey ? Il faut penser en terme de dynamique et non de stock. Plutôt que d'être propriétaire d'un gâteau en train de rétrécir (avant l'OGL), ouvrir certains droits pour bénéficier d'un gâteau en expansion, ce qu'il appelle les externalités de réseau, avec la métaphore du réseau téléphonique : un téléphone n'a de valeur que si tout le monde en a un. Si tu est le seul a en avoir un, ça n'a pas de valeur.
Des rumeurs indiquent sur reddit et twitter (à vérifier) que dans les plans d'avenir pour D&D Beyond, WotC espère que le
public adopte dans sa majorité un abonnement mensuel à 30$ pour chaque joueur.
If@Wizards
tried to squeeze more money from you with these @DnD_Beyond changes, how would you feel?
- $30/month per player - Deauthorized OGL 1.0a - Homebrew banned at Base Tiers - Stripped down gameplay for AI-DMs
Ninjak: "Why is it whenever i employ a stratagem, the idiot i use it against labels me a coward ?"
chaosorcier a écrit : ↑mar. janv. 17, 2023 7:49 am
Des rumeurs indiquent sur reddit et twitter (à vérifier) que dans les plans d'avenir pour D&D Beyond, WotC espère que le
public adopte dans sa majorité un abonnement mensuel à 30$ pour chaque joueur.
If@Wizards
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Dire que les joueurs n'ont pas l'habitude de lâcher une fois 50€ pour un livre, je vois mal le paradigme passer à 30€$ par mois et par joueur.
chaosorcier a écrit : ↑mar. janv. 17, 2023 7:49 am
Des rumeurs indiquent sur reddit et twitter (à vérifier) que dans les plans d'avenir pour D&D Beyond, WotC espère que le
public adopte dans sa majorité un abonnement mensuel à 30$ pour chaque joueur.
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La source "hos - dungeon scribe" semble avoir été pertinente sur les leaks et infos antérieures.
Je comprend pas bien le coup de l'AI - ni son coût...
C'est une experience de jeu vidéo assez dégradée, ou du jeu solo sans une grande partie de satisfaction de travail d'imaginaire.
Je m'attendrais à payer cher pour me voir souvent répondre "je ne comprends pas ta proposition, peux-tu reformuler ?" Déjà qu'avec des joueurs humains je peux avoir ça souvent
Dr Hiatus, Dieu de la phase pas créative - Professeur émérite de l'Université Opaque du Fort Curieux, Pape discordien refroqué.
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