Allez, je récapitule et j'en rajoute.
Premier extrait :
Je suis monté dans ma chambre et me suis étendu sur le lit. L'endroit sur ma plante de pied où s'était logé le ver palpitait et me lançait, et j'avais mal à la poitrine, aussi, à présent. Je me suis retiré dans ma tête, dans un livre. C'est là que j'allais chaque fois que la vie se montrait trop dure ou trop inflexible.
Deuxième extrait :
La mare était plus réduite que dans mon souvenir. Il y avait une petite remise en bois sur l'autre berge et, au bord du sentier, un antique et lourd banc de bois et de métal. Les lattes écaillées avaient été peintes en vert quelques années plus tôt. Je me suis assis sur le banc et j'ai fixé le reflet du ciel dans l'eau, l"cule de lentilles d'eau sur les bords, et la demi-douzaine de nénuphars. De temps en temps, je jetais une noisette au milieu de la mare, cette mare que Lettie Hempstock appelait...
Troisième extrait :
J'ai songé à des cadavres et des squelettes avec des perles à la place des yeux. J'ai imaginé des sirènes aux queues qui fouettaient l'eau dans leurs déplacements, comme celle de mon poisson rouge avait battu avant qu'il cesse de remuer pour reposer, ventre en l'air, comme Lettie, à la surface de l'eau.