[Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
@Olivier Fanton : j'aime bien "NY - Miami".
Capra flirte avec les limites imposées par le code Hayes lorsque les deux personnages, vers la fin, partagent une chambre en "séparant" les lits par une couverture tendue pour procurer de l'intimité.
Et la symbolique : la trompette va faire tomber cette "muraille de Jéricho" !
Mais chez Capra, mon préféré (avec "la vie est belle") est "l'extravagant Mr Deeds", avec Gary Cooper et Jean Arthur (la même actrice que "You can't..." et "M. Smith"). Un film très rooseveltien (1936, le New Deal est lancé).
Pour Corman, c'est un peu surjoué, mais Nicholson en patient maso de dentiste m'a vraiment bien fait marrer.
Sinon, pour le contemporain, je conseille très vivement le documentaire "Riverboom" (déjà en train de disparaître des écrans).
3 jeunes journalistes se lancent sur la piste d'un tour de l'Afghanistan post-2001 (nous sommes en 2002, les USA viennent de chasser en partie les Talibans) pour réaliser un reportage sur le vif.
Celui qui filme en caméscope, ayant confié ses cassettes à un ami à son retour, voit ce dernier les égarer.
Il y a seulement 2-3 ans, son copain a tout retrouvé, le cinéaste a monté son film 20 ans après avoir tourné, et le recul qu'il prend, ajouté aux situations parfois abracadabrantesques de l'époque, à quelques brèves mais salutaires explications de l'histoire afghane de 1950 à 2000, à un commentaire à froid teinté d'humour, et à un parcours personnel introspectif, en font un film documentaire intéressant et, d'une certaine manière, très drôle (volontairement).
En plus, les décors naturels en font un film qui gagne à être sur grand écran : il y a de magnifiques images de paysages.
Bref, j'ai énormément aimé, c'est enlevé, et jamais ni ennuyeux, ni larmoyant.
Foncez-le voir avant qu'il ne soit trop tard...
Capra flirte avec les limites imposées par le code Hayes lorsque les deux personnages, vers la fin, partagent une chambre en "séparant" les lits par une couverture tendue pour procurer de l'intimité.
Et la symbolique : la trompette va faire tomber cette "muraille de Jéricho" !
Mais chez Capra, mon préféré (avec "la vie est belle") est "l'extravagant Mr Deeds", avec Gary Cooper et Jean Arthur (la même actrice que "You can't..." et "M. Smith"). Un film très rooseveltien (1936, le New Deal est lancé).
Pour Corman, c'est un peu surjoué, mais Nicholson en patient maso de dentiste m'a vraiment bien fait marrer.
Sinon, pour le contemporain, je conseille très vivement le documentaire "Riverboom" (déjà en train de disparaître des écrans).
3 jeunes journalistes se lancent sur la piste d'un tour de l'Afghanistan post-2001 (nous sommes en 2002, les USA viennent de chasser en partie les Talibans) pour réaliser un reportage sur le vif.
Celui qui filme en caméscope, ayant confié ses cassettes à un ami à son retour, voit ce dernier les égarer.
Il y a seulement 2-3 ans, son copain a tout retrouvé, le cinéaste a monté son film 20 ans après avoir tourné, et le recul qu'il prend, ajouté aux situations parfois abracadabrantesques de l'époque, à quelques brèves mais salutaires explications de l'histoire afghane de 1950 à 2000, à un commentaire à froid teinté d'humour, et à un parcours personnel introspectif, en font un film documentaire intéressant et, d'une certaine manière, très drôle (volontairement).
En plus, les décors naturels en font un film qui gagne à être sur grand écran : il y a de magnifiques images de paysages.
Bref, j'ai énormément aimé, c'est enlevé, et jamais ni ennuyeux, ni larmoyant.
Foncez-le voir avant qu'il ne soit trop tard...
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Olivier Fanton a écrit : ↑mar. oct. 22, 2024 4:57 pm et surtout Le Masque de la Mort Rouge, qui m'a frappé par ses couleurs éclatantes sur les décors et les costumes. Les pièces en enfilades, qui ont sûrement une symbolique qui m'échappe, sont fantastiques, ainsi que les tenues des prêtres/messagers. Wow.
J'adore ce film, pour les mêmes raisons. Et le duo Price/Court, aussi.
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Mouais... Bof bof quand même... Et, j'aurais préféré un autre destin pour Bobo... Après, il y a quand même un petit message politique...
Le DIEU avec du gobelin dedans !!!
« Vivre, ce n'est pas sérieux ce n'est pas grave, c'est juste une aventure, presque un jeu... »
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Nikki
La vie de l'artiste Niki de Saint Phalle, que je ne connais que de nom. On ne voit aucune œuvre dans le film. Les toiles sont toujours de dos.
Alors d'abord, c'est beau. Magnifique même. Et les plans en split screen sont incroyables. Le premier est dévastateur, et exprime en une image tout ce qu'il y a a à comprendre dans le film. Magistral.
Entre parenthèses, le contraste avec Lee Miller est frappant. Nikki est un biopic, mais il a un propos, qu'il développe tout au long du film. Miller n'a rien à dire, et insére un propos final comme un cheveux sur la soupe. Miller passe aussi son temps à reconstruire ses photos les plus célèbres, et au final il est moche. Alors que Nikki ne nous montre pas les œuvres, mais c'est le film lui même qui est beau.
La vie de l'artiste Niki de Saint Phalle, que je ne connais que de nom. On ne voit aucune œuvre dans le film. Les toiles sont toujours de dos.
Alors d'abord, c'est beau. Magnifique même. Et les plans en split screen sont incroyables. Le premier est dévastateur, et exprime en une image tout ce qu'il y a a à comprendre dans le film. Magistral.
Entre parenthèses, le contraste avec Lee Miller est frappant. Nikki est un biopic, mais il a un propos, qu'il développe tout au long du film. Miller n'a rien à dire, et insére un propos final comme un cheveux sur la soupe. Miller passe aussi son temps à reconstruire ses photos les plus célèbres, et au final il est moche. Alors que Nikki ne nous montre pas les œuvres, mais c'est le film lui même qui est beau.
Un lapin qui bouquine n'a pas besoin de lunettes. (Les Bouquins du Lapin)
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Sans doute parce qu'elle est beaucoup plus connue pour ses sculptures que pour ses peintures. Les Nanas ou encore la fontaine Stravinsky devant Beaubourg, c'est elle par exemple. J'adore son travail, tout comme celui de son premier mari, Tinguely, aussi merci pour ce petit retour, je n'en avais pas du tout entendu parler, on filera voir le film à la première occasionOlivier Fanton a écrit : ↑jeu. oct. 24, 2024 4:06 pm Nikki
La vie de l'artiste Niki de Saint Phalle, que je ne connais que de nom. On ne voit aucune œuvre dans le film. Les toiles sont toujours de dos.
All things are true. God's an Astronaut. Oz is Over the Rainbow, and Midian is where the monsters live.
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Le Chien des Baskerville (Terence Fisher, 1959) : le célèbre détective Sherlock Holmes est engagé pour protéger le dernier descendant des Baskerville, une famille apparemment maudite, dont les membres seraient tués par un chien démoniaque.
Très bizarrement j'avais jamais vu ce film, pourtant un des plus célèbres de la Hammer. C'est chose faite. Les prods Hammer, c'est comme un doudou, c'est confortable, on y retrouve une ambiance unique, des visages connus, un vrai savoir-faire. Ce film-là ne fait pas exception ; si l'intrigue n'est pas des plus trépidantes (je ne la compare pas à celle du roman, que j'ai lu une fois il y a plus de vingt ans et dont j'ai très peu de souvenirs), l'objet filmique en lui-même est des plus plaisants, tout d'abord pour le trio Peter Cushing / Christopher Lee / André Morell, mais aussi pour ses décors somptueux, qu'ils soient naturels ou en studio, pour son Technicolor et pour cette atmosphère brumeuse et horrifique mais non sans humour.
Une affaire d'honneur (Vincent Perez, 2023) : Paris en 1887. Alors que les duels sont officiellement illégaux, ils restent régulièrement pratiqués pour gérer les affaires d'honneur. Clément Lacaze, vétéran de la guerre de 1870 devenu maître d'armes et Marie-Rose Astié de Valsayre, journaliste militante féministe, vont devoir approcher pour diverses raisons ces duels illégaux.
Depuis quelques temps je cherche des films qui se déroulent en France fin XIXe début XXe, j'étais venu sur Casus NO demander des idées (j'ai découvert ainsi les excellents Le Voleur et La Passion Van Gogh), j'avais Une affaire d'honneur dans ma liste depuis longtemps et je suis content de l'avoir enfin vu. J'ai pas été trompé sur la marchandise, le sujet n'est pas juste pas une toile de fond mais bien le centre du film, et, bonne surprise, la relation entre Lacaze et Astié n'est pas bêtement une relation maître / élève mais montre beaucoup de la société française des années 1880. Et puis bon, les duels, parce qu'on est là aussi pour ça : pas déçu, il y en a cinq en 1h40 de film, tous longs, différents, joliment filmés (les scènes entre sont plus classiques, pas pépères mais posées), c'est tendu, efficace et varié. Le casting est impeccable.
Si vous êtes MJ de Château Falkenstein, Maléfices, Crimes ou autre, que vous comptez intégrer à un scénario un duel ou une salle d'armes, n'hésitez pas. Pour ma part belle découverte également du personnage de Marie-Rose Astié de Valsayre (lien Wikipedia), qui a réellement existé et qui a un bon potentiel ludique.
Azumi (Ryūhei Kitamura, 2003) : le Japon au XVIIe siècle. Pour mettre fin à la guerre des clans, des orphelins sont formés pendant des années pour devenir des assassins. La jeune Azumi est la meilleure d'entre eux.
Ryūhei Kitamura est un réalisateur bourrin, très inégal, capable du pas vraiment meilleur comme du vraiment pire. J'ai beaucoup d'affection pour Godzilla Final Wars et Versus, vus au cinéma, tout en me rendant bien compte de leurs défauts. Je tente Azumi sans rien connaître du manga d'origine. Je me suis retrouvé face un film avec quelques séquences bien cools (l'attaque du camp adverse pendant laquelle Azumi abat des dizaines d'ennemis dans des gerbes de sang) mais très creux et beaucoup trop long.
Très bizarrement j'avais jamais vu ce film, pourtant un des plus célèbres de la Hammer. C'est chose faite. Les prods Hammer, c'est comme un doudou, c'est confortable, on y retrouve une ambiance unique, des visages connus, un vrai savoir-faire. Ce film-là ne fait pas exception ; si l'intrigue n'est pas des plus trépidantes (je ne la compare pas à celle du roman, que j'ai lu une fois il y a plus de vingt ans et dont j'ai très peu de souvenirs), l'objet filmique en lui-même est des plus plaisants, tout d'abord pour le trio Peter Cushing / Christopher Lee / André Morell, mais aussi pour ses décors somptueux, qu'ils soient naturels ou en studio, pour son Technicolor et pour cette atmosphère brumeuse et horrifique mais non sans humour.
Une affaire d'honneur (Vincent Perez, 2023) : Paris en 1887. Alors que les duels sont officiellement illégaux, ils restent régulièrement pratiqués pour gérer les affaires d'honneur. Clément Lacaze, vétéran de la guerre de 1870 devenu maître d'armes et Marie-Rose Astié de Valsayre, journaliste militante féministe, vont devoir approcher pour diverses raisons ces duels illégaux.
Depuis quelques temps je cherche des films qui se déroulent en France fin XIXe début XXe, j'étais venu sur Casus NO demander des idées (j'ai découvert ainsi les excellents Le Voleur et La Passion Van Gogh), j'avais Une affaire d'honneur dans ma liste depuis longtemps et je suis content de l'avoir enfin vu. J'ai pas été trompé sur la marchandise, le sujet n'est pas juste pas une toile de fond mais bien le centre du film, et, bonne surprise, la relation entre Lacaze et Astié n'est pas bêtement une relation maître / élève mais montre beaucoup de la société française des années 1880. Et puis bon, les duels, parce qu'on est là aussi pour ça : pas déçu, il y en a cinq en 1h40 de film, tous longs, différents, joliment filmés (les scènes entre sont plus classiques, pas pépères mais posées), c'est tendu, efficace et varié. Le casting est impeccable.
Si vous êtes MJ de Château Falkenstein, Maléfices, Crimes ou autre, que vous comptez intégrer à un scénario un duel ou une salle d'armes, n'hésitez pas. Pour ma part belle découverte également du personnage de Marie-Rose Astié de Valsayre (lien Wikipedia), qui a réellement existé et qui a un bon potentiel ludique.
Azumi (Ryūhei Kitamura, 2003) : le Japon au XVIIe siècle. Pour mettre fin à la guerre des clans, des orphelins sont formés pendant des années pour devenir des assassins. La jeune Azumi est la meilleure d'entre eux.
Ryūhei Kitamura est un réalisateur bourrin, très inégal, capable du pas vraiment meilleur comme du vraiment pire. J'ai beaucoup d'affection pour Godzilla Final Wars et Versus, vus au cinéma, tout en me rendant bien compte de leurs défauts. Je tente Azumi sans rien connaître du manga d'origine. Je me suis retrouvé face un film avec quelques séquences bien cools (l'attaque du camp adverse pendant laquelle Azumi abat des dizaines d'ennemis dans des gerbes de sang) mais très creux et beaucoup trop long.
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Hier soir, on a revu La Famille Addams (1991), le premier réalisé par Sonnenfeld. Que dire ? Je ne sais plus depuis quand je n'ai plus explosé de rire aussi spontanément, et ce, tout au long du film ! Raúl Juliá et Anjelica Huston y sont impériaux, le reste du casting est à l'avenant, c'est inventif et franchement drôle tout du long, et il tient globalement la route techniquement (certains passages avec la Chose ont assez mal vieilli, le compositing est assez flagrant sur certains plans).
Je sens qu'on va bientôt se mater la suite de 1993, Les Valeurs de la famille Addams .
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Cinem1 de la semaine, le biotic Aznavour,
Le film se concentre sur la période de bouffeur de vache enragée.
D'avant guerre au succès mondiale de années 70.
On y suit un homme qui saccrifie tout à sa carrière, qui fait de belles rencontres qui lui permettent de percer.
Le film parle de l'engagement familiale dans la résistance et brièvement de l'amitié avec les manoukian.
Un seul bémol, le film arrange un peu l'histoire pour mettre en avant le côté seul contre les critiques
Et une BO évidement au TOP
Le film se concentre sur la période de bouffeur de vache enragée.
D'avant guerre au succès mondiale de années 70.
On y suit un homme qui saccrifie tout à sa carrière, qui fait de belles rencontres qui lui permettent de percer.
Le film parle de l'engagement familiale dans la résistance et brièvement de l'amitié avec les manoukian.
Un seul bémol, le film arrange un peu l'histoire pour mettre en avant le côté seul contre les critiques
Et une BO évidement au TOP
Gork est « brutal mè ruzé » et son frère Mork est « ruzé mè brutal »
‘If in doubt, serve more ale.’
— First lesson of the rites of healing
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Mais rien sur sa carrière de pilote de mecha ?
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
C'est cela, oui, la fameuse série Bohème Genesis Evangelion avec ses robots géants coiffés de bérets qui dansent le yéyé dans des caves.
Mes sites : Kosmos (un jdra sur la mythologie grecque qui a lu les auteurs antiques pour vous) ; blog de lectures ; site d'écriture.
Disclameur : j'ai écrit pour "Casus" et "Jdr Mag".
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Gothic (Ken Russell, 1986) : Suisse, été 1816. Deux poètes, Lord Byron et Percy Shelley, leurs compagnes, Claire Clairmont et Mary Shelley, et le médecin John Polidori s'ennuient par une nuit d'orage. Byron propose un jeu : chacun doit inventer une histoire horrifique. Un jeu pas si innocent puisque leurs pensées et leur imagination va attirer quelque chose dans notre monde.
Ken Russell s'attaque à une des plus célèbres nuits de l'histoire de la littérature (qui a été à l'origine du Vampire et de Frankenstein, rien que ça) pour en faire un long ride délirant, un train fantôme baroque et vénéneux. Pendant une nuit cauchemardesque en huis clos dans la villa Diodati, les protagonistes vont de salle en salle, de rencontres terrifiantes en hallucinations sensuelles et le spectateur n'a qu'à s'asseoir et profiter du spectacle. La musique stridente, le rythme effréné et le jeu outré rendent parfois l'expérience un peu pénible, l'ambiance passe régulièrement du gothique au kitch, c'est clairement bancal mais avec beaucoup de charme.
Fantômas (Paul Fejos, 1932) : lors d'une nuit d'orage, alors qu'elle reçoit des invités, la marquise de Lagrune est assassinée et une forte somme d'argent volée. L'inspecteur Juve intervient, persuadé que Fantômas est le coupable.
Première adaptation parlante des romans Fantômas, le film commence très fort avec une première partie en huis clos dans le manoir de la marquise, dynamique, effrayante, avec une ambiance très réussie. Aucun cliché ne nous sera épargné, entre meurtre en chambre close, coups de tonnerre, passages secrets, coupure de courant, assassin masqué... Puis, à sa moitié environ, le film passe à autre chose et se recentre sur l'enquête de Juve, beaucoup plus classique. C'est toujours dynamique et plaisant, le policier mène l'enquête de lieu en lieu (un circuit automobile, une morgue, un aérodrome, un hôtel de luxe...) et le plan de Fantômas est délicieusement tordu, mais c'est plus classique et un poil trop bavard. J'ai parfois eu l'impression de deux films collés ensemble, le premier étant bien meilleur que le second. J'ai passé un moment agréable quand même, le film est bien sûr très supérieur aux horreurs de André Hunebelle. Il faudra un jour que je vois d'autres versions.
Ken Russell s'attaque à une des plus célèbres nuits de l'histoire de la littérature (qui a été à l'origine du Vampire et de Frankenstein, rien que ça) pour en faire un long ride délirant, un train fantôme baroque et vénéneux. Pendant une nuit cauchemardesque en huis clos dans la villa Diodati, les protagonistes vont de salle en salle, de rencontres terrifiantes en hallucinations sensuelles et le spectateur n'a qu'à s'asseoir et profiter du spectacle. La musique stridente, le rythme effréné et le jeu outré rendent parfois l'expérience un peu pénible, l'ambiance passe régulièrement du gothique au kitch, c'est clairement bancal mais avec beaucoup de charme.
Fantômas (Paul Fejos, 1932) : lors d'une nuit d'orage, alors qu'elle reçoit des invités, la marquise de Lagrune est assassinée et une forte somme d'argent volée. L'inspecteur Juve intervient, persuadé que Fantômas est le coupable.
Première adaptation parlante des romans Fantômas, le film commence très fort avec une première partie en huis clos dans le manoir de la marquise, dynamique, effrayante, avec une ambiance très réussie. Aucun cliché ne nous sera épargné, entre meurtre en chambre close, coups de tonnerre, passages secrets, coupure de courant, assassin masqué... Puis, à sa moitié environ, le film passe à autre chose et se recentre sur l'enquête de Juve, beaucoup plus classique. C'est toujours dynamique et plaisant, le policier mène l'enquête de lieu en lieu (un circuit automobile, une morgue, un aérodrome, un hôtel de luxe...) et le plan de Fantômas est délicieusement tordu, mais c'est plus classique et un poil trop bavard. J'ai parfois eu l'impression de deux films collés ensemble, le premier étant bien meilleur que le second. J'ai passé un moment agréable quand même, le film est bien sûr très supérieur aux horreurs de André Hunebelle. Il faudra un jour que je vois d'autres versions.
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Tybalt (le retour) a écrit : ↑lun. oct. 28, 2024 5:49 pm C'est cela, oui, la fameuse série Bohème Genesis Evangelion avec ses robots géants coiffés de bérets qui dansent le yéyé dans des caves.
Absolument pas la bonne franchise.
Sois satisfait des fruit, des fleurs et même des feuilles,
Si c'est dans ton jardin à toi que tu les cueilles.
Ne pas monter bien haut peut-être, mais tout seul.
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Elle vient de loin quand même...Mugen a écrit : ↑lun. oct. 28, 2024 7:00 pmTybalt (le retour) a écrit : ↑lun. oct. 28, 2024 5:49 pm C'est cela, oui, la fameuse série Bohème Genesis Evangelion avec ses robots géants coiffés de bérets qui dansent le yéyé dans des caves.
Absolument pas la bonne franchise.
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Kandjar a écrit : ↑lun. oct. 28, 2024 7:11 pmElle vient de loin quand même...Mugen a écrit : ↑lun. oct. 28, 2024 7:00 pmTybalt (le retour) a écrit : ↑lun. oct. 28, 2024 5:49 pm C'est cela, oui, la fameuse série Bohème Genesis Evangelion avec ses robots géants coiffés de bérets qui dansent le yéyé dans des caves.
Absolument pas la bonne franchise.
Avec mon avatar, jamais.
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Re: [Cinéma] Barbie c'est de la bombe atomique ?
Je sors de Joker, folie à 2 (Todd Philips, 2024).
C'est fidèle à mes attentes : une comédie musicale avec du swing (et même une version anglaise de Ne me quitte pas), un traitement des couleurs de malade et quelques belles images.
Bref, je sais qu'il n'a pas très bonne presse, mais j'ai bien aimé (et ma fille aussi).
C'est fidèle à mes attentes : une comédie musicale avec du swing (et même une version anglaise de Ne me quitte pas), un traitement des couleurs de malade et quelques belles images.
Bref, je sais qu'il n'a pas très bonne presse, mais j'ai bien aimé (et ma fille aussi).
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Vous êtes mort
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