Les Loups-Garous de Thiercelieux

[Cédric Ferrand]

En tous cas, la version Canal+ est vraiment marrante à suivre en famille.

[Mugen]

[Néanmoins, le gars me paraît assez sérieux (...)

Bof bof. J'ai arrêté de le suivre après une vidéo où il avait accumulé quelques grosses bétises sur un sujet que je connaissais (je ne sais plus lequel, peut-être St Seiya).
Je préfère largement la chaîne Secret Galaxy, même si elle a le gros défaut d'être en anglais.

[cdang]

Les jeux à traître avec élimination, c'est toujours frustrant pour les premier·es à se faire tej. Bang !/Wanted ! (Emiliano Sciarra, Tilsit 2003) par exemple. Si vous voulez un jeu à traîtres sans élimination, il y a par exemple Traître à bord (Jean-Xia Chou, Savana 2024, présenté ici).

[Tybalt (le retour)]

De mon expérience (avec des enfants/ados), l'interprétation du rôle n'est même pas esquissée. Il y a le côté "pouvoir spécial distribué aléatoirement" (un peu ticket à gratter), et la dimension sociale de qui on tue et qui on laisse vivre pour le moment (ou qui on rend amoureux).
La phase de discussion du jour est expédiée au plus vite : "le jour se lève, machin est mort, qui voulez vous pendre ?"

J'ai constaté la même chose chez les ados. Chez les adultes (non-rôlistes), il y a davantage de discussion, et parfois un petit peu d'incarnation du rôle.

Je suis toujours frustré que si peu de gens connaissent la variante Sporz qui me paraît bien plus intéressante dans la mesure où : 1) on peut guérir un mutant sans avoir besoin de le massacrer. 2) les mutants peuvent gagner en changeant tous les autres en mutants plutôt que de les tuer, ce qui me paraît plus rigolo. 3) l'échange d'informations et de secrets est plus complexe.

[Mugen]

Perso, le jeu m'a toujours gavé. J'ai toujours eu l'impression que ce jeu en disait davantage sur les dynamiques de groupe des joueurs présents que de la réflexion, la logique ou même de l'éloquence. Pareil avec Avalon. Par contre, Mafia de Cuba passait mieux, car il y avait cette histoire d'avoir piqué ou non des diamants et de combien de brillants on avait délesté le Don. 

Quelques parties avec des amis de ma sœur m'ont fait détester le jeu. Ils passaient les nuits à écouter le moindre bruissement de vêtements, sans chercher à vraiment jouer au jeu, et c'était gonflant.

Sans compter les parties où j'essayais de faire du roleplay pour mettre de l'ambiance pour les nouveaux joueurs, et où ils me dégommaient parce que je parlais trop...

J'ai mis plus de temps à être écoeuré d'Avalon, qui a une dimension ludique plus importante, et où le bluff joue un vrai rôle. Même si l'amusement est plus du côté des méchants.

[Jarnos]

Depuis que j'ai joué à Secret Hitler, je crois que je ne rejouerai plus jamais à Loups-garous. SH corrige tout ce qui fait défaut à LG : ajout d'une mécanique d'enjeu (le vote des lois) pour créer des suspicions plus étayées que "je t'ai entendu bouger" ou "butons-le parce que [pas de raison]", une élimination limitée en nombre et tardive dans la partie (qui fait que les élminiés restent quand même impliqués jusqu'à la fin pour voir le dénouement) et des vraies réflexions en commun sur qui a quel rôle, avec toutes les suppositions et mensonges que cela entraîne.

[lepropre]

On se fait un weekend jeu entre papas et enfants chaque année.
Les enfants sont plus de 10 et clairement les loups garous sont un jeu phare de ce weekend pour eux (Ils jouent entre eux)
les enfants ont grosso modo entre 10 et 15 ans.

Et force est de constater qu'ils adorent ce jeu.
Le roleplay ? Presque nul
Les discussion pour savoir qui tuer ? oui y'en a et on sent qu'il y'a des enjeux d'amitiés et d'affinités
les rôles spéciaux ? A fond

Ils se marrent et enchainent les parties.

Du coup en réfléchissant au jeu je me dis :
- Ce n'est pas fait pour jouer en mode pure stratégie. A part les rôles spéciaux (et encore celui de la petite fille) il n'y a aucun moyen d'avoir un indice sur qui joue quoi au départ.
- Ce n'est pas un pure jeu d'ambiance : Très vite chacun oublie son rôle pour se jouer "sois même"

Mais il a un truc c'est que chacun peut y amener ses aspect dans la quantité qu'il souhaite et ça peut se faire différement d'un joueur à l'autre.
X pourra interpréter un personnage pendant que Y essaiera de voir qui dit quoi et d'analyser qui ment, ou que Z écoutera les bruits,...

En fait c'est un bon jeu pour non gamer car il permet de passer un bon moment temps qu'on va pas trop lui en demander.
Un peu comme le Monopoly. C'est clairement pas le jeu du siècle mais force est de constater qu'il est facile d'accès et amène un truc autour de la table quand t'es dans un environnement approprié qui ne cherche pas ce qu'il ne fait pas.

[Qui Revient de Loin]

Oui, et on peut y jouer à beaucoup, donc c'est cool pour une bande de potes/enfants.

[Qui Revient de Loin]

J'ai mis plus de temps à être écoeuré d'Avalon

Moi, ça a été en écoutant des amis (des rôlistes) y jouer (j'avais la crève). Y avait aussi un autre jeu auquel ils jouaient, un hack d'Avalon en mode Vampire les ténèbres.
En les écoutants, je me suis aperçu d'un truc : ils y jouaient exactement de la même façon (et sans RP). L'univers des 2 jeux étaient en fait plus qu'accessoire, seule la mécanique s'exprimaient.
Or ce qui m'intéressait dans ces jeux, c'était l'univers justement. J'espérais que ça me permettrait de passer outre mon handicap génétique au bluff et mon aversion des jeux compétitifs/à trahison. Du coût, la crève guérie, je n'y ai jamais joué.

Sinon, dans les jeux de trahison sympa et bien foutu (pas de mort au début en général, déclenchement d'un end game au premier décès), j'aime beaucoup Room 25 (mais c’est un boardgame, pas un jeun de carte).

[Cédric Ferrand]

Je vous trouve intense d'exiger du roleplay durant une partie de Loups-Garous de Thiercelieux.
Vous parlez comme des vieux capitalistes de la crise de 29 quand vous jouez au Monopoly ?
Je ne veux pas jouer avec vous à une partie de Secret Hitler.

[Cryoban]

Depuis que j'ai joué à Secret Hitler,

Petite anecdote amusante avec ce jeu. Lors de la dernière Udocon, le dernier soir saturés de jdr on lance une partie de Secret Hitler vers 23h, on est genre 8 à 10 personnes à jouer. les tours passent, l'ambiance s'échauffe et rapidement on se retrouve tous à se traiter de "FAAASSCCIIIISTEEE!!!" en beuglant comme des cochons de toutes nos forces.
On est le 15 juillet, il fait chaud, toutes les fenêtres du gite sont ouvertes.

Pendant ce temps, dans le jardin débarquent sorti de nulle part deux touristes qui cherchent leur route au milieu de la nuit et @Selpoivre qui prenait le frais se retrouve à essayer de les aider...mais pendant ce temps ça gueule toujours dans la maison "FAAASSCCIIIISTEEE!!!" toutes les 15 secondes.

Les touristes étaient italiens... mais on s'est bien marré.

[Qui Revient de Loin]

Vous parlez comme des vieux capitalistes de la crise de 29 quand vous jouez au Monopoly ?

Oui, c'était la seule façon de supporter la séance et la "pauvreté" des échanges monétaires. Sauf que je connaissais que les banquiers des BD à l'époque.

[Léonard]

Je vois régulièrement des enfants jouer aux Loups-garous à l'école, depuis quelques années. C'est devenu un classique pour eux, même s'il exige une discipline et un respect des règles que beaucoup n'ont pas à cet âge-là (8-10 ans, pour mes élèves).
Les nuits durent des plombes parce qu'ils mettent le maximum de rôles spéciaux (être villageois, c'est nul !), ce qui fait qu'ils parlent beaucoup quand ils ont les yeux fermés (ce qui donne plein d'indices) et qu'il y en a toujours un ou deux pour tricher. En plus, les éliminés, souvent frustrés, ont tendance à saborder la partie en parlant (Ah, mais c'était Maxime le loup-garou !). Quant au vote de la journée, c'est souvent un grand foutoir où il est impossible de débattre.
Souvent, je vois le meneur de jeu essayer de mettre de l'ordre dans tout ça en engueulant vainement les joueurs, et je me sens moins seul.

Et pourtant, ils adorent. Va comprendre.

[Inigin]

De mon expérience (avec des enfants/ados), l'interprétation du rôle n'est même pas esquissée. Il y a le côté "pouvoir spécial distribué aléatoirement" (un peu ticket à gratter), et la dimension sociale de qui on tue et qui on laisse vivre pour le moment (ou qui on rend amoureux).
La phase de discussion du jour est expédiée au plus vite : "le jour se lève, machin est mort, qui voulez vous pendre ?"

J'ai constaté la même chose chez les ados. Chez les adultes (non-rôlistes), il y a davantage de discussion, et parfois un petit peu d'incarnation du rôle.

Je suis toujours frustré que si peu de gens connaissent la variante Sporz qui me paraît bien plus intéressante dans la mesure où : 1) on peut guérir un mutant sans avoir besoin de le massacrer. 2) les mutants peuvent gagner en changeant tous les autres en mutants plutôt que de les tuer, ce qui me paraît plus rigolo. 3) l'échange d'informations et de secrets est plus complexe.

J'y ai beaucoup joué avec des ados / young adults, tous rôlistes, c'est pour la tchatche et le fait de s'amuser ensemble (et donc le fun du concept).
Ca marche très bien.

Sporz, c'est bien aussi, mais plus complexe.

[Inigin]

Vous parlez comme des vieux capitalistes de la crise de 29 quand vous jouez au Monopoly ?

Ben non comme des gauchistes.
Dans certains de mes cercles ça passerait crème.