[CR PUSH] Exemple de partie

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Longuefeuille
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Re: [CR PUSH] Exemple de partie

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Suite et fin des (mes)aventures dans Shadow of thé adversary...

La suite fut un long carnage. L’homme au crâne rasé s’en donna à coeur joie, déchainant sa haine…
L’ermite débuta son ascension en essayant d'être le plus discret possible. Heureusement la sombre agitation de la cour du château lui permit d’atteindre le sommet de la tour. Malheureusement, posant délicatement sa main sur le rebord, un marteau de guerre lui écrasa. L’ermite perdit l’équilibre mais su se retenir et ne pas tomber. Un homme au-dessus de lui le regardait avec l’oeil avide:” Alors l’écureuil, on grimpe à l’arbre. C’est gentil, Grunwald m’avait cantonné à surveiller cette terre de plouc. Mais je vais avoir mon dû et mettre fin à ta pathétique existence…
L’homme tenta à plusieurs reprises depuis le sommet de la tour de frapper l’ermite. Ce dernier avec une seule main et a bout de force réussit à rester hors de portée. L’homme en colère commit une terrible imprudence. Voulant mettre un terme à la vie de l’ermite il se pencha. Malgré sa main invalide, l’ermite se propulsa, le coude en avant contre l’homme tout en se retenant contre le parapet de sa main valide. Cette manoeuvre audacieuse lui permit de faire tomber l’homme imprudent. La chute fut terrible et il s’écrasa sur la pierre, broyé.

Retrouvant du courage, l’ermite réussit à se hisser jusqu’au sommet de ce Donjon. Sa main douloureuse ne lui laissait aucun répis mais il savait que le massacre d’en bas ne s'arrêterait pas. Il devait prévenir le Lord Griffon… La corruption avais gagné son château.

L’ermite déchira son vêtement et banda sa main douloureuse aussi fort qu’il le put. Il s’engouffra dans la porte qui descendait vers les étages inférieurs. Les ténèbres inondaient le long escalier. Pendant quelques minutes, l’ermite se fondait, tel une ombre, sans bruit. Tout à coup, il arriva dans un couloir. Toujours caché dans l’ombre, il vit une sentinelle sortir d’une pièce, complètement paniquée. “N’ayez crainte Miss, je vais prévenir le seigneur. En fermez-vous et je reviens vous chercher”. Il ferma la porte et s’élança jusqu’à que l’ermite le surprenne et le jette contre le mur du couloir. Sonnée, la sentinelle ne peut rien tenter surtout lorsque l’ermite lui asséna un terrible uppercut, qui l’assoma.

L’ermite poursuivit sa descente vers le salon d’honneur. Le couloir déserté, l’ermite avança et colla son oreille à la porte la plus luxueuse. Il entendit des râles d’une voie caverneuse et inquiétante. “ Tu m’as trahis, vil humain; tu veux me livrer à cet imbécile de Sénéchal… Jamais son toutou, 9 doigts ne m’auront.
Maître, je ne le savais pas. Je ne voulais pas. Vous m’aviez promis la puissance et la force… La couronne, ne m’abandonne pas” rétorqua une voie chevrotante et suppliante.
L’ermite se décida à entrer discrètement dans le salon. L’ermite ouvrit la porte avec délicatesse. Lorsqu’il la referma, elle grinça. L’homme hirsute,qu’il venait de découvrir, n’était plus l’ombre que la gloire qu’il fut. Lord Griffon, le visage couvert de bubbons, le contempla et hurla, dégainant son épée: “ Qui es-tu, tu viens pour le Maître mais tu ne l'auras pas. Il n’y a que moi qui peut le servir à sa juste mesure”. D’un coup, il chargea en hurlant l’ermite. Ce dernier surpris eut juste le temps de saisir son poignard avant que le Lord essaie de le taillader, en vain, avant de lui mettre un grand coup de tête qui envoyez l’ermite au loin. Le choc lui fit perdre son poignard, aspiré par les ténèbres. Le Lord lâcha son épée et se jeta sur l’ermite tombé au sol. Le seigneur du lieu essaya de la saisir à la gorge pour l’étrangler. Il y parvint, surprenant l’ermite. Ce dernier pris au piège essaya d’attraper l’épée avant de mourir des mains du Lord Griffon. Malgré toutes ses tentatives, l’ermite ne résista et dans un dernier excès de colère, le cou de l'ermite se rompit, mettant fin à la vie de ce dernier.

Le Lord, l’oeuf sur le dos, sortit en armure. Il chargea décimant les rangs des mercenaires jusqu’à qu’il reçut une flèche en pleine tête, tiré par Neuf-Doigt.

Ce dernier saisit avec sa main runique l’oeuf. Il tendit le bras et il fut acclamé par son armée.
Quelques temps plus tard, la ville de Korkana, un des plus puissant bastion de la résistance, subit l’attaque d’un Dragon du Chaos… La ville résista et grâce à son Champion, le Archimage Yaz de Lunéville, la ville fut sauvé et le Dragon renvoyait dans son plan d’existence (le plan du chaos).
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Une fin malheureuse. J'ai essayé plusieurs fois de forcer le destin mais les mânes (dés) ne m'ont pas souris.

Premier décès et ce, dès la fin du premier scénario...

Pratique intéressante car je n'ai utilisé qu'une seule scène et j'ai laissé l'oracle simple me guidait.

Une belle expérience, en somme
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Longuefeuille
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Message par Longuefeuille »

Voici ma première tentative de jeu solo à "PUSHed in the Darkness", notre dernière création à @Digitrooper r et à votre serviteur.

Une ambiance entre Maléfices, l'Appel de Cthulu & Monster of the week.

Le système employé est toujours le système PUSH, simple, rapide et efficace... Cette itération est téléchargeable gratuitement à l'URL suivante :

https://digitrooper.itch.io/pushed-into-darkness

J'ai repris les règles de base en gardant toujours deux types d'antagonistes: les noobs (incapables de Pusher) et les Némésis (pusheur).

Création du personnage:

Nom: Archambault, baron de chavagnon
Age : 31 ans.
Description physique: Grand et athlétique, le port altier.
Issue d'une famille aristocratique révolutionnaire, le jeune Archambault a été, dès son plus jeune âge, élevé dans la tradition militaire de sa famille. En tant qu'ainé de la famille, il a reçu une solide éducation, avec un soin particulier pour les Humanités. Sa soif de connaissance et sa trajectoire familiale l'a conduit à rejoindre les rangs de l'Armée coloniale. Il a connu le TCHAD et l'Indochine en tant qu'officier d'infanterie.
A l'aube de ses trente ans, il décida de revenir en France. Ce choix fut motivé par les présentes inquiètes de son Père.
Ce dernier lui expliquait qu'il devait le voir car sa vie mais surtout son oeuvre étaient en danger. Or, son Père a toujours semblé un mondain-rentier, et non un travailleur acharné. Il est vrai qu'il le vit, au cours de son enfance, s'enfermé dans le pavillon de jardin de longues journées. Qui étaient ces hommes mystérieux qui pénétraient le seuil du domaine, à la nuit tombée? Pourquoi portait-il depuis son enfance, ce marteau tatoué au poignet. Pourquoi son père portait-il le même ?

Enfin, pourquoi durent-ils quitter le domaine lors de la chute de l'Empire, et rejoindre Paris?
Ces questions restèrent toujours sans réponse, au yeux d'archambault.
Cet appel de détresse de son père lui permettrait peut-être de répondre à ces questions et même peut-être plus...

Première scène : le glaive met fin à la trêve
Défi: Menace

Lors de la bataille de Cotonou, D'archambault fut blessé. Lassé de cette vie de soldat colonial, D'archambault sentait qu'il avait, en quelque sorte, passé un cap. Ces longs mois de convalescence lui firent prendre conscience que la vie d'aventure ne lui convenait plus. Alors, lorsqu'il reçut la lettre de son père, tout devint clair pour lui. Il devait revenir en France et à Paris, occupé son rang mais surtout venir en aide à son Père.
En effet, quelle surprise ressentit-il lorsque son Père, d'habitude d'un abord froid, semblait, dans sa présente, si sentimental. Il lui indiquait qu'il regrettait d'avoir été si distant mais aussi si peu disponible pour son fils. Il y expliqua que parfois, le destin d'une famille dépasse la vie d'un homme. Surtout, il prit le temps de lui parler de cette ancien pacte qu'un de ses ancêtres avait passé... Un pacte de connaissance pour repousser les ténèbres et l'obscurantisme.
Le Père expliqua que leur lointain aïeule, Messire Enguerrand de Chavagnon, dernier fils du baron de Chavagnon, s'engagea auprès du roi Louis VII pour participer à la seconde croisade. Lors de cette dernière, il se prit d'amour pour cet Orient mystérieux. Féru de connaissance, comme une bonne partie de sa lignée, il s'engagea auprès des chevaliers du temple. Il escorta de nombreuses caravanes dans la châleur de l'Orient. Puis, un beau jour, accompagnant un mystérieux érudit d'Edesse à Jérusalem, Enguerrand et sa troupe se retrouvèrent encerclés par une troupe mystérieuse d'homme portant le symbôle d'un glaive. Après un combat acharné et une fuite éperdu, Enguerrand et l'érudit blessé s'enfuirent. Ils trouvèrent refuges dans le terrier abandonné d'une bête sauvage. Pendant plusieurs nuits, l'érudit agonisant expliqua à Enguerrand, qu'il appartenait à une confrérie secrète et ancestrale : l'Ordre de Thot. Depuis l'aube des temps, cet ordre avait pour but de lutter contre les serviteurs En-Gal, le chaos originel, le mal incarné, asservisseur de l'homme, générateur de conflit et de sang. Face à lui et à ses sectateurs, se dresse l'Ordre de Thot, composé des esprits les plus éclairés et les plus éveillés du monde. L'érudit mourrant confia une pierre à Enguerrand. Cette pierre entrait en résonnance en présence de toute forme de chaos... Ce pouvoir de résonnance permettrait d'accroître le chaos et donc de le rendre plus puissant. Il confia la pierre à Enguerrand ainsi qu'un mystérieux pendentif orné d'un marteau. Il devait fuir et fuir la corruption...
Après de nombreuses aventures, Enguerrand reprit la route de l'Europe et du domaine familial. Il était devenu un membre du 5ieme cercle de l'ordre de Thot... L'ordre lui confia la mission de cacher la pierre dans un sarcophage de platine et de garder son existence secrète. Depuis lors, la famille d'Archambault gravit de génération les échelons de l'ordre, toujours protecteur de la pierre....
Jusqu'au père d'Archambault. Ce dernier membre du premier cercle eut, par excès de vanité, la prétention de sortir la pierre de son sarcophage et d'utiliser son pouvoir corrompu pour asseoir le pouvoir de l'ordre. C'est ce qu'il fit pendant de nombreuses années.
Mais un beau jour, l'ordre de Seth réapparut de ces cendres. Toujours marqué par le glaive, cet ordre tout aussi millénaire partir à la recherche de la Pierre.
La lettre se termina par les mots énigmatiques du Père d'Archambault:
" Le Marteau est ton héritage et la pierre deviendra philosophale si tu brises le glaive. Je ne sais pas si nous nous reverrons mais reprend mon flambeau, guide les hommes vers la Lumière sans la vanité qui fut mienne"

Ses mots énigmatiques résonnèrent en Archambault. Malgré sa promotion de Capitaine et sa noblesse d'épée, il prit la ferme décision de retrouver son père. Pour ce faire, direction Paris, Boulevard Saint-Louis, dans l'hôtel particulier de son père..

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La suite des aventures d'Archambault, dans PUSHED Into thé DARKNESS:

Arrivé par bâteau à l'aurore, Archambault arpenta les rues de Paris, remplies de brouillard. Les rues sont vides et une légère fraîcheur rappelle à Archambault qu'il était de retour en Europe, loin de la châleur moite de l'Asie du Sud-Est ou celle sèche de l'Afrique sub-saharienne.

Approchant de l'hôtel de son père, il reconnut le portail familier en fer forgé, où trônent fièrement l'emblème de sa famille, un champ bleu azur avec un marteau jaune en son centre. Archambault frappa l'heurtoir afin de s'annoncer. Archambault impatient essayait de regarder au travers de la grille.
Un vieil homme boiteux à la longue barbe sortit de l'hôtel et traversa le jardin pour atteindre le portail. Archambault reconnut, Armand, le fidèle secrétaire de son père. Cependant, l'homme paraissait étrangement faible et à l'air particulièrement âgé.

L'homme ouvrit et fit face à Archambault. Malgré son état affaibli, Archambault reconnut le regard azur et aguisé de cet homme, qui, en l'absence de son Père, prenait soin de lui. Notre héros remarqua que l'homme en question semblait cacher un pistolet dans le poche de sa grande redingote hivernal.
"Qui va là?
- Armand, mon vieil ami, c'est Archambault
- C'est faux, Archambault est mort, rétorqua le vieil homme. Il décida de fermer la grille.
Archambault s'approcha légèrement tout en énoncant distinctement la devise de la famille en latin médiéval tout en commettant volontairement une faute précise.
Armand s'exclama: "Seul mon petit Archie n'arrive toujours à retenir le dénominatif de diabolum"
Il prit Archambault dans ses bras et lui dit: " Enfin, tu es rentré. Il était temps ton Père a besoin de toi. " Archambault et Armand refermèrent le portail et courut se mettre à l'abri. Une pluie intense se mit à tomber.
A demi-mouillés, ils rentrèrent dans le grand patio. L'hôtel était lugubre et mal entretenu. Au milieu des Antiquités de son Père, Armand lui tendit une serviette. L'Orage se mit à tomber et le vent se lever.
Armand partit en cuisine lui préparer un déjeuner. Archambault gravit l'escalier d'honneur. Il s'approcha de la grande porte armiorée. Il se replongea, un instant, dans son passé. Un enfant effrayé, traversant ce grand hôtel froid, une nuit de pleine lune dans un silence lugubre.
Il frappa à la porte. La voix forte de son père résonna: " Que veux-tu oiseau de malheur?
_ Je veux repousser les ténèbres avec force et bien vaillance, " rétorque Archambault. Il entendit le bruit du chargement de la carabine de son Père.
"Entre mon fils, si tu l'es bien" Archambault ouvrit la porte et croisa le regard de son père. Son Père le menaca de sa carabine et le fixa intensément. Puis il se mit à sourire et baissa son arme. " Enfin, tu es là. Il était temps. Notre héritage est en danger. J'ai fait l'erreur d'être rongé par l'envie. J'ai activé un mal ancestral." Archambault l'écouta très attentivement.
" J'ai utilisé la pierre pour localiser Baphomet, le démon aux nombreux cultistes. Les maçons du droit humain. Je voulais faire reculer la gangrène qui ronge nos institutions. L'ordre s'opposa à ma décision et je décida, malgré tout, de poursuivre dans ce sillon. Pendant plusieurs semaines, je connus de brillants succès. Puis, lors d' une Aurore orageuse, nous fûmes attaqués par d'étranges ottomans. Armand fut toucher par une des fioles qui lancèrent. Armand tomba malade et son état empirait. Je demandais à notre grand scribe, Louis Pasteur, de prodiguer ses bons soins. Armand survécut mais avec un état de santé très fragile. Mes intérets furent attaqués et deux de nos plus grosses librairies furent incendier. Depuis, nous ne sortons plus de l'hôtel, ravitaillé par des paysans du coin. ".
Archambault lui demanda que souhaitait faire son Père. Ce dernier indiqua qu'il souhaitait créer une diversion pour que "tu puisses t'échapper avec la pierre. Tu devras aller la cacher dans notre crypte secrète. "
A ce moment-là, la foudre tomba sur le grand chêne de l'entrée. Le souffle ouvrit les fenêtres et deux hommes jaillit armer chacun de deux sabres.
Son Père arma sa carabine et toucha, de plein fouet, le premier agresseur. Les plombs se plantèrent dans le pectoral de l'assassin. Le coup l'arrêta net.
Archambault prit un vase et le Jetta. De la terre fine s'échappa du vase et asperga le visage d'Archambault. La poussière lui recouvra les yeux. Le second agresseur attaqua dans une chorégraphie assassine. Archambault réussit à esquiver les coups mais tomba en arrière sur le bureau de son père. Sur le dos, il lanca ses deux jambes dans le ventre du second assassin.
Pendant ce temps, le second agresseur se lança sur son père. Il garda son sang-froid et réarma sa carabine. Son père tira mais l'assassin, d'un coup de sabre écarta le fusil et transcha la chemise de son père, égratignant.
La ruade d'Archambault fit rebondir l'ottomane sur le bureau de son Père. Archambault lança un jab puissant au visage, préparant un cross puissant au visage. Le premier coup atteint le visage tandis que le second percuta violemment le biceps droit de l'Ottoman. Le choc lui fit lâcher un de ses sabres.
Archambault envoya un direct dans les parties génital. Archambault saisit un sabre. En tant qu'ancien officier de la coloniale formé à l'académie militaire. Archambault se lança dans une botte qu'il appris d'un Béarnais, frère d'arme. De plusieurs coups de Taille, Archambault trancha la main de l'Ottoman ce qui lui fit lâcher le second sabre. Archambault saisit l'Ottoman et lui mit sa lame sous le cou.
Pendant ce temps, le Père d'Archambault se colla au premier assassin et lui asséna un puissant coup de tête. Ce coup mit KO le premier assassin.
Armand entra armé d'un pistolet par main. L'orage redoublait d'intensité. Le Père s'approcha et se mit à parler avec l'Ottoman prisonnier dans une langue incompréhensible. "Quelle est cette langue demanda Archambault".
_ Du sumérien", répondit son Père.

l'Ottoman fut entravé. Pendant quelques minutes, ils discutèrent avec son Père; Armand et Archambault rangèrent le bureau.
Le Père se retourna. Il prit soudainement un sabre et trancha la gorge de l'Ottoman.
Archambault était choqué quand le second assassin se réveilla effrayé par le spectacle de cette exécution de sang froid....
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Nouvel épisode de cette partie...

Archambault demeura complètement désemparé devant le geste si violent de son Père.

Ce dernier le comprit et expliqua: " Cette secte veut notre mort et la mort de tout les membres de notre Ordre. Nous devons connaître leur dessein et pour ce faire, il faut leur montrer que nous n'avons aucune faiblesse. " Archambault ne sentait toujours pas convaincu par les propos de son Père.
Au plus profond de lui, il se demandait si la Pierre ne l'avait pas, lui aussi, corrompu. Cependant, la secte n'en resterait pas là. Notre héros comprit qu'il fallait désormais agir.
Son Père s'approcha du deuxième agresseur et lui parla en sumérien. Le second homme le regarda avec un sourire sarcastique. L'homme semblait se moquer du patriarche. Le Père demanda à Armand de tenir en joue le premier assassin. Pendant ce temps, le Père emmena Archambault dans les méandres des couloirs de l'hôtel particulier. Arrivés au sommet de l'édifice, le Père s'approcha d'un mur lambrissé. D'un main habile et sûr, il toucha les lattes jointées. Surpris, Archambault vit le mur s'ouvrir sur un coffre-fort renforcé.
Le Père approcha son anneau-sceau familial et le planta dans la serrure du coffre. Il tourna le mécanisme et ouvrit le coffre. A l'intérieur, se trouvaient de nombreux documents, un vieux manuscrits mais surtout une pierre qui irradiaient d'une lumière rouge irrisante.
Le Père prit la Pierre et la tendit vers Archambault. Lorsque la pierre tomba dans la main d'Archambault, il sentit une force ancestrale lui remplir le corps et le coeur. Le Père dit: " Désormais cette Pierre est ton fardeau. Tu dois la cacher et la mettre en lieu sûr. Nous allons, avec Armand, faire en sorte de les retenir. Je te dis Adieu mais tu dois fuir et échapper à la secte.
Pars à la rencontre, de mon ami, Jules, Jules Verne. Il connaît de nombreuses personnalités qui pourront te cacher.
- Mais Père, comment sortir de l'hôtel sans être repéré ?
- tu passeras par un passage que j'ai aménagé à la cave. Pendant ce temps, nous fuirons avec toi et feront brûler l'hôtel pour effacer nos traces et faire en sorte que la secte pense pendant quelques temps que nous sommes morts. Surpris, nous les attaquerons avec Armand.
Pendant ce temps, tu partiras rencontrer Jules, mon ami.

Nouvelle scène : Fauve affamé au coeur de la Cité.
Défi: Poursuite.

Archambault prit la mesure des paroles de son Père. Il venait, ni plus ni moins, de lui annoncer qu'il se sacrifierait pour permettre à la pierre d'échapper à la secte de Seth...
Archambault savait que son départ vers les colonies n'était pas surprenant. Il devait fuir pour grandir. Fuir les mystères de son Père. Fuir son indifférence, ce sentiment qui accompagnait son Père depuis la mort de sa mère, au cours de cette funeste nuit d'été.

Archambault s'en rappelait comme hier car elle avait scellé don destin et celle de sa famille.
Il avait 4 ans, en cette année 1866. La France venait d'enfanter dans ses alliances, son futur bourreau, la Prusse.
Son Père inquiet en parlait depuis des semaines. Il en avait perdu sa légereté et depuis ces funestes événements, son rire n'était plus qu'un lointain souvenir perdu dans l'esprit d'Archambault.
Il semblait inquiet et indiquait à sa Mère qu'ils devaient quitter le pays. Une menace bien plus grande accompagnait cette alliance de circonstance. Le souvenir d'un mal indicible...

Le soir du 3 juillet 1866, loin de la bataille de Sadowa, la famille vivait un de ces agréables soirs d'été dans la résidence de Chavagnon, perdue au milieu de la garrigue provençale. Archambault en conservait un souvenir lointain de ces fragrances de jasmin et du rire de sa mère, assise à cette table. Il revit Armand à ses côté, apportant le chocolat de ce futur fils prodigue.
Puis, tout à coup, Archambault se rappela vaguement d'un fiacre noir, marqué d'un glaive mais surtout ces lettres "SPQR". Puis tout devint flou dans sa mémoire d'homme, comme si son cerveau ne voulait pas lui dévoiler les actes impies et abominables qui furent commis ce soir-là.
Il ne se rappelait que du regard triste et terrifié de son Père, la chemise ensanglantée, dans ce fiacre lancé à toute allure. Le bruit des balles et les grognements horribles d'une meute de loups... Puis Archambault s'évanouit lorsqu'une masse informé et effrayante se pendit à la porte du carrosse. Il ne se rappela que du sabre de son Père tranchant cette masse puis... Plus rien... Le vide... L'oubli...
Jusqu'à que son pieds heurte une pierre proche du tonneau installé depuis l'enfance dans la cave des Cavagnons.

D'une main experte, Armand manipula les chevilles à peine visibles du tonneau. Archambault vit le tonneau, littéralement, s'ouvrir.

Armand indiqua: "Pars dans le souterrain. Je dois aider ton Père à minuter l'explosion. Tu poursuis ton chemin en prenant toujours ceux qui s'enfoncent les plus profondément dans les sous-sols. A un moment, tu trouveras l'emblème de ta famille sur une pierre. Pousse cette pierre et tu atteriras dans les catacombes. Sois prudent car traînent de mystérieux cataphyles mais aussi de dangereuses créatures en ces lieux mortifère. “

Armand rappela également à Archambault que lorsqu’il attendra la fin des arcades. Il trouvera un plan de la sortie des catacombes. Ce plan sera à détruire pour qu’il ne tombe entre de mauvaises mains.
Flambeau à la main, Archambault s’aventura dans le souterrain. Il atteignit rapidement les arcades puis arriva devant un porte en bois ancestrale. Cette dernière portait les armoiries de sa famille. Archambault remarqua une sacoche accrochée juste en-dessous des armoiries. A l’intérieur, il trouva la carte (merci le dé d’Oracle). Il ouvrit la porte et se retrouva dans un modeste recoin humide. La lumière du flambeau vascilla. Archambault essaya de calmer sa peur. Il savait qu’il avait connu des situations pires et que de par son caractère, il avait toujours su tirer l’épingle de son jeu. Il respira profondément et se concentra sur la recherche d’une issue. Il finit par trouver un trou dans la paroi gravillonneuse. Ce trou donnait dans un espace sentant la décomposition fossilisée. Archambault s’approcha du trou et laissa tomber le flambeau au sol. Il vit des milliers de crânes à la pâle lueur du flambeau, comme la vie en ces lieux de morts. Archambault se laissa tomber dans le couloir et prudemment reprit sa route, flambeau à la main.
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L’aspect lugubre de l’endroit ne lui donnait point l’envie de s’y apesantir. Après quelques dizaines de minutes à traverser de sombres galeries, la Pierre se mit à chauffer et une froide torpeur prit Archambault. Son expérience de soldat lui rappela l’étrange sensation de peur galvanisante lorsque la mort frappait à sa porte. Archambault comprit. Il devait fuir et atteindre coûte que coûte la demeure de Jules Verne , l’ami de son père et grand maître de l’Ordre. Cette demeure se trouvait dans l’Île de la Cité.

Absent un instant, Archambault crut distinguer dans la noirceur une paire d’yeux dorés, empreints d’une force primale et cruelle. Archambault se concentra puis d’un coup, courut à perdre à l’haleine dans les galeries.

L’espace d’un instant, il se retourna, entendant le bruit infernal d’un prédateur surhumain. Il reconnut un immense loup noir aux tempes grisonnantes. Une immense mâchoire ornée de canines acérées parachevaient cette vision d’horreur. La Bête était plus rapide alors Archambault vit dans la paroi une mince galerie. Archambault s’y Jetta juste au moment où il attendit la claquement sourd de la mâchoire de l’immense loup. Ce dernier, trop imposant pour pénétrer dans le trou, se mit à gratter frénétiquement la paroi, arrachant des amas de roches à chaque coup de griffe.

Archambault, le souffle court et les muscles douloureux, avança sans réfléchir dans cette immense pénombre. Il sortit de son trou et il arriva, dans ce qui semblait être une galeire. La Pierre chauffée moins, signe la Bête s’éloignait de lui. Il prit quelques secondes pour reprendre ses esprits puis son souffle. Était-ce un de ces loups des Montagnes Moldaves? Loups de pleine-lune et homme des ombres?
Il se rappelait qu’Armand lui avait expliqué que ces Bêtes avaient été chassées pendant de nombreux siècles à travers l’Europe. Le dernier de leur représentant aurait été la fameuse Bête du Gévaudan. Cette dernière avaient été abattue par Augustus Von Linné, le frère du naturaliste. Il avait même refusé que l’Ordre puisse autopsier le corps. Seul le premier naturaliste du Roi, le sieur le Bonnet eut ce privilège.

Bien que n’appartenant pas à l’Ordre mais à une loge secondaire, son supérieur admis au Grand secret, sorcier respecté, prit attache auprès du Grand Maître de l’époque, d’Alembert. Il s’agissait bien d’un grand loup de Moldavie. Depuis lors, personne n’entendit plus parler de ces bêtes. Jusqu’à ce jour.

Il posa sa main contre la paroi à la recherche de l’humidité. Plus l'atmosphère sera chargée et plus il approchera de la Seine et donc de l’Île de la Cité.

Marchant, il entrevoit une lueur. Il s’en approcha.

Une voix humaine peu assurée dit : “Qui va là?”. Le bruit de la carabine que l’on arme retentit sourdement dans la caverne. Archambault répondit: “ Monsieur, je ne suis qu’un humble amoureux à qui sa promise a fait faux-bon. Je suis perdu depuis lors et je recherche désespérément la sortie. L’homme garda le silence. Archambault vit son visage grelé, abîmé et éclairé, à grand peine, par la lanterne posée au sol. L’homme portait un uniforme de gendarme, certainement d’une brigade spécialisée.

“ Je suis Baptiste Miramont, sergent égoutier, en charge de la sécurité et de la probité des catacombes. Monsieur, prouvez ce que vous avancez. “

Archambault prit la carte et dit: “ Monsieur, voici son billet doux. Il est abîmé par l’humidité.
Archambault lui Jetta la feuille au visage et lui asséna un énorme crochet qui assoma le gendarme. Archambault fouilla l’homme et trouva une carte des égouts. Il le compara à la carte mais il n’y arrivait pas à comprendre où était-il réellement?
La panique le saisit quelques instants lorsque la Pierre se mit, soudainement, à chauffer fortement.

Archambault entendit, en premier lieu, le souffle rauque de l’immense loup. Il saisit plus fermement la carabine se préparant à tirer. Archambault se tenait prêt au cas où la Bête se jetterait sur lui.
La Bête attendait. Que souhaitait-elle? Archambault se mit à lui parler : “ Que veux-tu Bête infernal?
Grrrr, la pierre, grrrr,” répondit-elle.

“Je ne peux te la donner. Elle m’a été confiée. Pour qui travailles-tu?
La mort, grrrr…” rétorqua la Bête.

Archambault recula discrètement, il sentait la Bête s'approcher. Jamais la pierre ne lui faisait autant sentir sa présence.

Il vit enfin, dans la lumière de la lanterne, le visage apocalyptique du loup. Ce dernier se mit sur ces deux pattes, dépassant largement la taille d’Archambault. Un sentiment de frayeur ancestrale le saisit. Il se sentit tétanisé.

C’est à ce moment que le Gendarme s’éveilla. Il sortit un couteau de son manteau et poignarda la Bête. Cette dernière se retourna et lui asséna un coup de griffe terrible. L’homme, devenu proie, s’écrasa dans un bruit mat contre la paroi. Pendant ce temps, Archambault se mit à courir et sans réfléchir, bras en avant, il fonçait à perdre haleine dans les galeries. Il n’entendit que les cris du loup fuyant et du gendarme agonisant.
Puis il vit une lueur qu’il suivit. Il accélérait pour enfin déboucher à hauteur de la Seine mais le loup le rattraper le fit tomber. Archambault se retourna et tira a bout portant avec sa carabine. Le loup, d’une agilité surhumaine, esquiva le coup de feu en reculant. Ce qui laissa le temps a Archambault, de frapper le loup avec la crosse de cette carabine. Le loup de ces griffes trancha la carabine en deux et d’un revers envoya Archambault au loin dans la Seine…

Bien que rudement sonné, Archambault se laissa porter par le courant. La Bête surprise. Attendit tel un prédateur, au bord du Souterrain. Archambault attendit de franchir quelques dizaines de mètres. Il comprit qu’il était dans un des bras les plus tumultueux de la Seine, là où le fleuve se sépare, pour passer entre l’Ile de la Cité et la ville.

La Bête, de par son instinct, comprit qu’elle ne résisterait pas au courant… Elle poursuivit Archambault, depuis la rive, scrutant son futur passage sur la rive. Archambault luttait contre le courant, utilisant ses forces amoindries par la lutte terrible qu’il eût contre ce Monstre. Archambault décida de traverser la Seine. Il y parvint et il s’accrocha à une des barques amarrée sur l’Ile. En se hissant dans la barque. Il vit la Bête s’approcher du ponton. Fonça t et hurlant.
Le jour commençait à se lever. Un des rayons de Soleil allait poindre dans les secondes à venir. Dans l’éclat de cette Aurore, Archambault vit que le pelage du torse de la Bête formait un marteau. La Bête fuit…
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L’aspect lugubre de l’endroit ne lui donnait point l’envie de s’y apesantir. Après quelques dizaines de minutes à traverser de sombres galeries, la Pierre se mit à chauffer et une froide torpeur prit Archambault. Son expérience de soldat lui rappela l’étrange sensation de peur galvanisante lorsque la mort frappait à sa porte. Archambault comprit. Il devait fuir et atteindre coûte que coûte la demeure de Jules Verne , l’ami de son père et grand maître de l’Ordre. Cette demeure se trouvait dans l’Île de la Cité.

Absent un instant, Archambault crut distinguer dans la noirceur une paire d’yeux dorés, empreints d’une force primale et cruelle. Archambault se concentra puis d’un coup, courut à perdre à l’haleine dans les galeries.

L’espace d’un instant, il se retourna, entendant le bruit infernal d’un prédateur surhumain. Il reconnut un immense loup noir aux tempes grisonnantes. Une immense mâchoire ornée de canines acérées parachevaient cette vision d’horreur. La Bête était plus rapide alors Archambault vit dans la paroi une mince galerie. Archambault s’y Jetta juste au moment où il attendit la claquement sourd de la mâchoire de l’immense loup. Ce dernier, trop imposant pour pénétrer dans le trou, se mit à gratter frénétiquement la paroi, arrachant des amas de roches à chaque coup de griffe.

Archambault, le souffle court et les muscles douloureux, avança sans réfléchir dans cette immense pénombre. Il sortit de son trou et il arriva, dans ce qui semblait être une galeire. La Pierre chauffée moins, signe la Bête s’éloignait de lui. Il prit quelques secondes pour reprendre ses esprits puis son souffle. Était-ce un de ces loups des Montagnes Moldaves? Loups de pleine-lune et homme des ombres?
Il se rappelait qu’Armand lui avait expliqué que ces Bêtes avaient été chassées pendant de nombreux siècles à travers l’Europe. Le dernier de leur représentant aurait été la fameuse Bête du Gévaudan. Cette dernière avaient été abattue par Augustus Von Linné, le frère du naturaliste. Il avait même refusé que l’Ordre puisse autopsier le corps. Seul le premier naturaliste du Roi, le sieur le Bonnet eut ce privilège.

Bien que n’appartenant pas à l’Ordre mais à une loge secondaire, son supérieur admis au Grand secret, sorcier respecté, prit attache auprès du Grand Maître de l’époque, d’Alembert. Il s’agissait bien d’un grand loup de Moldavie. Depuis lors, personne n’entendit plus parler de ces bêtes. Jusqu’à ce jour.

Il posa sa main contre la paroi à la recherche de l’humidité. Plus l'atmosphère sera chargée et plus il approchera de la Seine et donc de l’Île de la Cité.

Marchant, il entrevoit une lueur. Il s’en approcha.

Une voix humaine peu assurée dit : “Qui va là?”. Le bruit de la carabine que l’on arme retentit sourdement dans la caverne. Archambault répondit: “ Monsieur, je ne suis qu’un humble amoureux à qui sa promise a fait faux-bon. Je suis perdu depuis lors et je recherche désespérément la sortie. L’homme garda le silence. Archambault vit son visage grelé, abîmé et éclairé, à grand peine, par la lanterne posée au sol. L’homme portait un uniforme de gendarme, certainement d’une brigade spécialisée.

“ Je suis Baptiste Miramont, sergent égoutier, en charge de la sécurité et de la probité des catacombes. Monsieur, prouvez ce que vous avancez. “

Archambault prit la carte et dit: “ Monsieur, voici son billet doux. Il est abîmé par l’humidité.
Archambault lui Jetta la feuille au visage et lui asséna un énorme crochet qui assoma le gendarme. Archambault fouilla l’homme et trouva une carte des égouts. Il le compara à la carte mais il n’y arrivait pas à comprendre où était-il réellement?
La panique le saisit quelques instants lorsque la Pierre se mit, soudainement, à chauffer fortement.

Archambault entendit, en premier lieu, le souffle rauque de l’immense loup. Il saisit plus fermement la carabine se préparant à tirer. Archambault se tenait prêt au cas où la Bête se jetterait sur lui.
La Bête attendait. Que souhaitait-elle? Archambault se mit à lui parler : “ Que veux-tu Bête infernal?
Grrrr, la pierre, grrrr,” répondit-elle.

“Je ne peux te la donner. Elle m’a été confiée. Pour qui travailles-tu?
La mort, grrrr…” rétorqua la Bête.

Archambault recula discrètement, il sentait la Bête s'approcher. Jamais la pierre ne lui faisait autant sentir sa présence.

Il vit enfin, dans la lumière de la lanterne, le visage apocalyptique du loup. Ce dernier se mit sur ces deux pattes, dépassant largement la taille d’Archambault. Un sentiment de frayeur ancestrale le saisit. Il se sentit tétanisé.

C’est à ce moment que le Gendarme s’éveilla. Il sortit un couteau de son manteau et poignarda la Bête. Cette dernière se retourna et lui asséna un coup de griffe terrible. L’homme, devenu proie, s’écrasa dans un bruit mat contre la paroi. Pendant ce temps, Archambault se mit à courir et sans réfléchir, bras en avant, il fonçait à perdre haleine dans les galeries. Il n’entendit que les cris du loup fuyant et du gendarme agonisant.
Puis il vit une lueur qu’il suivit. Il accélérait pour enfin déboucher à hauteur de la Seine mais le loup le rattraper le fit tomber. Archambault se retourna et tira a bout portant avec sa carabine. Le loup, d’une agilité surhumaine, esquiva le coup de feu en reculant. Ce qui laissa le temps a Archambault, de frapper le loup avec la crosse de cette carabine. Le loup de ces griffes trancha la carabine en deux et d’un revers envoya Archambault au loin dans la Seine…

Bien que rudement sonné, Archambault se laissa porter par le courant. La Bête surprise. Attendit tel un prédateur, au bord du Souterrain. Archambault attendit de franchir quelques dizaines de mètres. Il comprit qu’il était dans un des bras les plus tumultueux de la Seine, là où le fleuve se sépare, pour passer entre l’Ile de la Cité et la ville.

La Bête, de par son instinct, comprit qu’elle ne résisterait pas au courant… Elle poursuivit Archambault, depuis la rive, scrutant son futur passage sur la rive. Archambault luttait contre le courant, utilisant ses forces amoindries par la lutte terrible qu’il eût contre ce Monstre. Archambault décida de traverser la Seine. Il y parvint et il s’accrocha à une des barques amarrée sur l’Ile. En se hissant dans la barque. Il vit la Bête s’approcher du ponton. Fonça t et hurlant.
Le jour commençait à se lever. Un des rayons de Soleil allait poindre dans les secondes à venir. Dans l’éclat de cette Aurore, Archambault vit que le pelage du torse de la Bête formait un marteau. La Bête fuit…
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Message par Longuefeuille »

Epuisé par cette lutte, Archambault profita des quelques secondes de repis que la fuite de la Bête lui offrait.

Assis au fond de la barque, mouillé et transi de froid, notre héros prit le temps de respirer et de se concentrer sur cette affaire: l’attaque de la secte, le combat puis la fuite et enfin, l’attaque de ce monstrueux loup…
Il savait qu’il devait suivre les conseils de son Père et de partir rencontrer le supérieur de l’Ordre, Jules Verne.

Matrice: Un sorcier avisé qui suscite de l’intérêt.

Défi: Négociation (Le convaincre de l’aider à neutraliser le pouvoir d’attraction de la Pierre?)

Ce dernier était exceptionnellement de retour à Paris pour recevoir sa légion d’honneur. Archambault devait savoir où il se trouvait dans la ville.

En premier lieu, Archambault partit à la recherche d’une auberge pour s’y reposer et changer ses vêtements. En quelques dizaines de minutes, il trouva l’auberge des miracles. Archambault connaissait cette célèbre auberge. La légende raconte qu’elle fut bâtie sur les vestiges de la cour des miracles. D’un repaire de malfrats, elle est devenue le lieu de rencontre entre les artistes canailles et quelques voleurs à la petite semaine. Il entra dans cette auberge. Le lieu était sombre et quelque peu enfumé. Les derniers clients d’une nuit d'agapes sommeillaient tout en sirotant. Archambault se rapprocha du comptoir. Un homme petit et bouffi (Dany de Vito) essuyait des chopes.
“ Bonjour, je suis à la recherche d’une chambre pour deux heures “ Vous réglerez comment ?”. Archambault avait gardé quelques liquidités à son départ de l’armée. Il tendit les billets et fut installé dans la chambre. Petite certes mais propre et confortable. L’aubergiste lui ramena des vêtements secs et propres. Archambault s’allongea quelques heures. Puis en milieu d’après-midi, il alla déjeuner au rez-de-chaussée de l’auberge. Archambault fut installé dans une alcôve à proximité des cuisines. Il commanda à une accorte servante un plat consistant et délicieux. Archambault lui demanda de faire venir le patron. L’aubergiste lui tendit son plat. Archambault lui demanda qui pourrait le renseigner sur la localisation de Monsieur Verne. Aussi si surprenant que cela peut paraître, l’aubergiste lui indiqua. Jules Verne, grand oracle de l’ordre, large et délicat, souffrait d’un mal récurent: l’hypocondrie. Il se trouvait souvent à proximité d’une pharmacie connue: “Au refuge de l’âme en peine”. Archambault ne se le firent pas dire deux fois. Il quitta la table et se dirigea d’un pas ferme vers cette pharmacie. A son arrivée, il repéra deux personnes étranges observaient la pharmacie. Archambault s'approcha discrètement d’un des deux hommes pour l’assommer. Il étranglant un des deux hommes. Heureusement, peu de personnes traversaient cette rue. La pharmacie étant le seul point d’intéret. Archmabault eut juste le temps de cacher l’homme endormi. Le second homme poursuit sa ronde. Archambault fouilla l’homme endormi. Il trouva un glaive tatoué dans le creux de son poignet.
Surpris, Archambault vit un homme élégant, habillé à la peaky blinder, tatoué avec de fines lunettes. Il est suivi par deux hommes à la mine patibulaire, le premier chauve avec une barbe de plusieurs jours et le second avec un air impressionnant et deux belles rouflaquettes. Ce dernier rejoigna la deuxième sentinelle. Archambault, caché dans un recoin de la rue, observait ce que ces hommes préparaient.

Ces derniers se mirent discrètement au 4 coins de la rue. L’homme tatoué, quant à lui, alla vers la pharmacie, prêt à y rentrer. Archambault ne savait comment faire. Il devait prévenir Jules Verne et éviter que la pharmacie devienne le lieu d’une bagarre acharnée.

Archambault se dit que le plus simple serait de prévenir la fameux Monsieur Verne et ainsi de lui permettre de fuir. La question qui demeurait était de savoir si les autres membres de l’ordre l’avaient déjà informé des attaques. Archambault décida d'agir mais auparavant il attendit la bon moment, tactique qu’il avait acquis au cours de ses nombreuses années de dans les armées coloniales.
En premier lieu, il décida de s’affubler du manteau de l’homme inanimé et d’approcher de la pharmacie sans pour autant donner un signe qui pourrait laisser transparaître la supercherie. Il demaura calme et dévoucha dans la rue face à l’enseigne. Il repéra dans son champ de vision périphérique, la présence de l’homme tatoué. Ce dernier était debout contre le mur, faisant mine de regarder sa montre à gousset.
Archambault se rapprochait de l’officine, le coeur battant. Serait-il découvert? L’homme tatoué ne semblait pas réagir. Il s’approcha de la porte de l’officine. Archambault sentit une présence à sa gauche. Un coup d’oeil lui confirma que l’homme crâne rasé (comme françois Hadji-Lazaro) se rapprochait de lui et l’interpella. “Et dis donc le petit Monsieur, on se sent souffrant? Archambault, la langue agile, prit un accent et lui répondit: “ Argh, le temps est froid et le vent souffle. On attrape vite une petite toux”. Il accompagna sa phrase d’un grand sourire. L’homme semblait perdu entre sa suspicion et le caractère persuasif d’Archambault. Cependant, il le laissa rentrer sans plus lui chercher querelle.
Archambault entra dans la pharmacie.
Cette dernière était surprenante. De nombreux membres et organes sont dans des grandes fioles en verre, remplis de formol. Une odeur qu’Archambault qualifierait d’”outre-tombe”, lui remplit les narines. La pharmacie lui parut sombre lorsqu’une femme borgne à l’air mystérieuse arriva. Elle était vétu de ses grandes robes de la belle Époque. La peau mate, à l’air asiatique, son oeil mordoré dévisageait Archambault. Il se sentait nu.
La femme prit la parole “Pourquoi emmenes-tu ce genre de monstruosité dans ma pharmacie? Rien de ce qui est impie ne peut franchir le seuil de mon âme. Je sens En-Ka et sa présence. Mais toi, qui es-tu? Un de ses serviteurs?”. Archambault lui répondit:”je ne sers et je n’ai toujours servi que mon nom et ma patrie”. “ Mais qui êtes-vous?” “ Je suis celle qui regarde au-delà du voile, celle qui recherche l’équilibre…” “ Je suis Baba-Yaga, sorcière de Salem et maçonne”. Et toi: “ Je suis Archambault, Baron de Chavagnon”. La femme sembla troublée et ajouta: “ Ton père est mort et l’équilibre est rompue. La pierre n’aurait jamais dû quitter son tombeau.”
Je dois retrouver Monsieur Verne afin de cacher cette maudite pierre. Je suis poursuivi par d'obscurs hommes.
Baba-Yaga répondit: “ Dans le temple du savoir, une Vierge sur un rocher contemple le sage aveuglé”...

La bruit de la porte d’entrée de la pharmacie mit fin à leur conversation. Archambault se retourna et vit l’homme tatoué, face à lui. “ Bonjour Monsieur, vous attendez la pharmacienne ?” Archambault désemparé, se retourna à nouveau. Baba Yaga avait disparu.

Décontenancé, il répondit à l’homme tatoué. “L’officine paraissait ouverte. J’attends depuis 5 minutes”. “Effectivement, cela est étonnant. Et vous êtes ?”

Archambault ne se démonta pas et répondit: “ Philibert Malepoix, écrivain en goguette, j’ai pris malheureusement froid et je suis à la recherche de quelques remèdes. “
“Ah étonnant, peu de personnes connaissent cette officine. J'espère que vous ne venez pas chercher noise à notre bien aimé pharmacienne”. Répondit l’homme tatoué.
Archambault dit : “ elle semble effectivement très avenante compte-tenu de la sollicitude que vous lui témoignez. Vous êtes ?”

L’homme tatoué surpris dit : “ Une personne que tu ferais mieux d’oublier”. Il sortit une baïonnette.
Archambault resta calme et lui dit:” je ne veux point de problème et je ne vous ai point vu. Avec toutes mes excuses”. L’homme au crâne rasé ouvrir la porte et lui fit signe de sortir.

Au moment où Archambault sortit, il vit au loin Monsieur Verne, avec un homme bien connu de l’ordre, un membre de la Brigade du Tigre.

Archambault poussa l’homme tatoué contre la porte vitrée et se mit à hurler : “ Monsieur Verne fuyait”...

Archambault courut à perdre haleine. L’homme à rouflaquettes sortit un pistolet et tira sur Archambault.

Une balle frôla Archambault. Il ne s’arretà pas mais il entendit d’autres coups de feu et des hurlements.
Archambault courait lorsqu’au détour d’une rue, il se retrouva nez à nez avec un policier en uniforme. Archambault ne laissa pas le temps au policier de réagir et lui envoya un coup de pied dans les parties. Le policier s’écroula sous la douleur. Notre héros continua sa course effrenée. Il ne s’arrêta que lorsqu’il trouva un endroit calme dans un parc.

Archambault reprit son souffle. Il essaya de rassembler ses idées. Son Père est mort et lui a légué cette pierre qui suscite toutes les convoitises. Cette mystérieuse femme, “sorcière de Salem”, qui l’enjoint d’aller rencontrer Maître Verne dans le temple du savoir auprès d’une Vierge sur un Rocher. Archambault réfléchit et tenta d’éclaircir ces propos obscurs. Il se reprocha son peu d’assiduité lors de sa scolarité malgré de grandes facilités. De par sa méconnaissance, il se trouvait fort au dépourvu.

A cela s'ajoutèrent les coups de feu entendus. Archmabault se prit d’un mauvais pressentiment. Et si Maître Verne était mort ou blessé. Comment la contacter et que faire ?




Un peinture pour les coeurs purs ( thème “Poursuite”

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