Cinéma, cinémaaaa, de salle en salle et de film en film !!!

[Vorghyrn]

Karate kid legend
J'y suis allé sans attente et j'ai passé un moment pas si désagréable.
En fait, c'est le premier Karaté kid mais avec des images de meilleures qualité, Jacky Chan et du Kung-fu.

Ca ne vaut pas forcément les prix du billet mais ça pourrait se regarder un soir de désoeuvreuemnt en VOD.
C'est pour vous si vous avez envie de revoir le 1er Karate kid mais que vous avez peur que le film ait mal vieilli
Ce n'est pas pour vous si vous n'aimez pas les films d'art martiaux "gentillet", si vous étiez un fan de Noriyuki "Pat" Morita, si vous n'aimez pas le mélange (karaté - Kung Fu), si vous cherchez un film original, si vous n'aimez pas les reprises

[Florentbzh]

Karate kid legend
si vous n'aimez pas le mélange (karaté - Kung Fu)

Mélange tout relatif si on parle des styles d'Okinawa et de ceux du Sud (Est) de la Chine, tant les ressemblances sont frappantes.

[Udo Femi]

Le premier Karate Kid n'a absolument pas mal vieilli.
Ni le 2 d'ailleurs.
Nan mais.

[Silenttimo]

Le premier Karate Kid n'a absolument pas mal vieilli.
Ni le 2 d'ailleurs.
Nan mais.

Pour les avoir découvert il y a deux grosses années, grâce à une chronique enthousiaste lue sur DVDclassik peu avant, et j'avoue que j'ai passé un très bon moment, ma fille aussi (elle avait autour de 12 ans) ainsi que ma femme.

Non seulement cela a plutôt bien vieilli, mais en plus ce sont deux bons films, positifs.
 

[Florentbzh]

Le premier Karate Kid n'a absolument pas mal vieilli.
Ni le 2 d'ailleurs.
Nan mais.

Pour les avoir découvert il y a deux grosses années, grâce à une chronique enthousiaste l

Je lis sur le lien

 et le nom Miyagi, qui est celui du personnage interprété dans le film par Pat Morita, n’était autre que celui du maître de son maître. Originaire d’Okinawa, Chojun Miyagi avait fondé une école de karaté où se combinaient techniques japonaises et techniques chinoises

Ah non, c'est vexant !! 

Il n'a jamais été caché que c'était en hommage à Me Chohun Miyagi (dont on disait qu'il avait "l'esprit d'un saint dans le corps d'un taureau"), certes, mais il 'y a pas eu de techniques japonaises.....car le karaté n'est pas japonais mais okinawaien.

Au contraire, lorsque les japonais ont découvert le karaté (seulement une vingtaine d'années avant les Français), ils ont "élagué" les techniques susceptibles de concurrencer les arts martiaux japonais et totalement modifié les techniques d'entrainement en favorisant les entrainements de masse paramilitaires du Japon impérialiste.

Ce film a eu le mérite de "respectabiliser" le karaté qui était un peu vu comme le "budo des tueurs et des voyoux", aux yeux des Japonais en tout cas, ceci pour des raisons historiques, les Yakuzas l'utilisant beaucoup, en montrant que c'était aussi un art de vie et de non-violence.

Il y a un petit clin d'oeil au vrai Me Miyagi lorsque Daniel demande 'quelle est la ceinture de Pat Morita" et qu'il rit en parlant d'une ceinture de coton (ou quelque chose de ce genre), car le vrai Me Miyagi n'a jamais eu de ceinture noire, cela n'existait pas à Okinawa, même si les Japonais lui donnèrent le titre de Hanshi, chose que n'eut pas Me Funakoshi qui avait introduit le karaté au Japon.

Montrer poncer parquet

[Vorghyrn]

Pour répondre aux différentes « polémiques »
Je n’ai pas dit que les premiers karaté kids avaient mal vieillis, je dis que certains pourraient le craindre et vouloir voir une version « 2025 » du même film (ou quasiment). Et bien karaté kid legend est parfait pour eux. Pour les VCI comme nous, les premiers films restent la référence (j’ai revu le 1 il y a peu, avec plaisir).

Pour le karaté / kung fu. Étant karatéka moi-même (et sur le chemin du retour au dojo après quelques années à me focaliser sur le running), je n’ignore pas l’origine de notre art et la proximité encore plus forte des style d’Okinawa avec le kung fu. Le film met un peu ça en scène mais à l’américaine, donc de manière extrêmement simpliste. Le double entraînement Han / Laruso est d’ailleurs un des passages que j’aime le moins. Pareil pour les combattants du 5 Borroughs dont les styles font plus « street fighter » que tournois de karaté (y compris l’antagoniste et son coup de pied sauté à pieds joins, qui m’a un peu fait tiquer).
Par contre, il y a pour moi une distinction très claire entre le visuel « aérien » de certains styles de kung fu et le karaté d’Okinawa. Evidemment, dans le film, c’est du karaté et du kung fu de Hollywood donc pas franchement représentatif. Il faut aimer ou être capable de faire abstraction de ça pour s’immerger un peu dans le film. C’était le sens de mon commentaire

Après ça reste un divertissement sans prétention et il ne faut pas lui en demander plus.

[Le merlock]

Il doit s'agir d'une hallucination collective. Ghost in the Shell, ce sont des films d'animation C'est un peu comme si tu me disais que Le Roi Lion a eu un remake en images de synthèse.

C'est assez fréquent, j'ai déjà rencontré des types qui ont parlé d'un inexistant  "deuxième Conan" ou "deuxième Highlander"...

[Blondin]

d'un inexistant  "deuxième Conan"

Tout à fait. Contrairement à ce chef-d'œuvre intemporel qu'est Kalidor : la légende du talisman !

[Gridal]

Ascenseur pour l'échafaud (Louis Malle, 1958) : un homme assassine son patron, aidé par la femme de ce dernier, qui est sa maîtresse. Lorsqu'il se rend compte qu'il a oublié un indice compromettant sur les lieux du crime, il y retourne pour le récupérer mais reste coincé dans l'ascenseur.

J'avais jamais vu ce grand classique du cinéma français. C'est chose faite, et je suis déçu. Le film a d'immenses qualités, en premier lieu Jeanne Moreau, sublime en femme adultère qui perd pied. Son errance nocturne dans Paris à la recherche de son amant, accompagnée d'une très belle voix-off et d'une BO de Miles Davis, est un plaisir à suivre, tout en annonçant la Nouvelle Vague à venir. Le scénario, malin et cruel, prend plaisir à emprisonner ses personnages dans une spirale dramatique, tout va de pire en pire au fil des péripéties, des quiproquos et des coïncidences.

Mais... l'intrigue secondaire, qui devient presque principale, du jeune couple de voleurs de voitures, m'a quand même bien ennuyé et prend trop de temps. Surtout que l'acteur qui incarne Louis n'est pas très bon, surtout si on le compare au reste du casting. Et, surtout, les énormes incohérences du scénario ont fini par me faire sortir du film. C'est pas pour chercher la petite bête, mais ça manque vraiment de rigueur.

Spoiler:

-Comment se fait-il que le grappin et la corde se retrouvent sur le trottoir au pied de l'immeuble, alors que Julien les avait oubliés sur le balcon (c'est justement pour ça qu'il revient sur la scène de crime) ?
-Florence va demander partout où est Julien, et les gens lui répondent comme s'ils étaient habitués à les voir ensemble, alors que leur relation est secrète.
-Quand les policiers découvrent les photos à la fin, ils devinent tout de suite que Julien et Florence ont tué Catala. Pourquoi ? Si ces photos prouvent leur relation, rien ne les lie au meurtre.
-Ces photos justement, qui les a prises ? Ce ne sont clairement pas des images volées, les amants ont donc choisi de se faire prendre en photo par une personne tierce. Là aussi, pour une relation secrète, c'est n'importe quoi.

J'ai quand même passé un bon moment, encore une fois le film a de vraies qualités, mais les incohérences du scénario m'ont gêné.



La Grève des ventres (Lucie Borleteau, 2012) : devant l'état du monde, les femmes décident d'arrêter de faire des enfants. Lise et Clara, deux amoureuses, sont très engagées dans ce mouvement. Puis elles rencontrent Alexandre...

Deuxième court-métrage de Lucie Borleteau, La Grève des ventres a une spontanéité et parfois une naïveté de film de jeunesse. Dialogues souvent improvisés, micro-trottoirs, scènes musicales, il y a de l'énergie à revendre même si elle n'est pas toujours bien canalisée. Mais ce joyeux bordel n'est pas vraiment un problème ; on trouve déjà dans ce court-métrage les thèmes favoris de Lucie Borleteau, qui seront développés dans À mon seul désir et Fidelio : la liberté à tout prix, l'assumation de ses désirs et un féminisme joyeux et combatif. La réalisatrice, qui incarne Lise, était enceinte au moment du tournage et met son corps changeant en avant dans de très belles scènes. Une jolie découverte.

[cdang]

Vu Paddington (Paul King, 2014) lors d'une séance en plein air et c'est vraiment pas mal.