[Star Trek tous supports] Vis longtemps et prospère !

[Tybalt (le retour)]

Je ne sais pas quelle proportion de la population avait le câble à l'époque, mais ça devait rester assez confidentiel, je pense. De mon côté, j'ai d'abord découvert les films via une rétrospective sur Arte (il y a au moins dix ans, peut-être quinze).

[Tgx]

Tu peux t'épargner Insurrection et Nemesis, que je trouve peu inspirés.

[Hyeronimus]

Personnellement, j'étais très bon public pour Star Trek (même s'il y a toujours eu des défauts), jusqu'à ce Nemesis, une vraie douche froide.

[Carl Stanford]

De manière générale, il faut bien reconnaître  que les films ne sont pas la plus grande réussite de la franchise  .

Les trois premiers ("Khaaaâaan !") et  First Contact sont sans doute ce qu'il y a de mieux, avec le reboot de 2009
(pour son rythme et ses effets de flare, diront les méchants). Insurrection est juste sympathique, mais gentillet.
Le reste, c'est vraiment soit pour les fans, soit franchement gênant (le IV avec les baleines de l'espace, meeeh...
et celui qui commence par une séance d'escalade pour le troisième âge dans le parc Yosémite, le V, je crois  )

[Carl Stanford]

Avant d'être pris par la rentrée et tout ça, un petit point rapide pour ceux qui ne la connaissent pas ou qui hésitent encore, sur ce qui est sans doute la meilleure série de la franchise, parce que la mieux écrite et peut-être la plus aboutie : Star Trek Deep Space Nine.
  
  
 Créée par Rick Berman et Michael Piller, elle a été diffusée entre 1993 et 1999 (en même temps que Babylon 5). Elle se distingue des autres séries de l’univers Star Trek par son cadre unique et un peu paradoxal pour une franchise basée au départ sur l'exploration : une station spatiale. Située près d’un trou de ver stable menant au quadrant Gamma (un autre coin très reculé de la galaxie), Deep Space Nine est un carrefour stratégique pour la Fédération des planètes unies, les Bajorans, un peuple très religieux, les Cardassiens, qui ont été leurs colonisateurs (et qui incarnent une forme de fascisme) et bien d’autres espèces (dont les inévitables Klingons, ou les Ferengi, peuple mercantile sur lequel on en apprend un peu plus).
 
 
 L’histoire commence après la fin de l’occupation cardassienne de Bajor, une planète ravagée par des décennies de souffrance. La Fédération prend le contrôle de l’ancienne station cardassienne Terok Nor, rebaptisée Deep Space Nine, et la confie au commandant Benjamin Sisko, un officier humain marqué par la perte de sa femme lors de l'attaque des Borg (voir Next Generation, ep. The Best of Both Worlds). Là où Kirk est le capitaine intrépide, charmeur, astucieux, roublard et audacieux, et Picard le capitaine droit, philosophe, diplomate, stratège et pince sans rire, Sisko, interprété par Avery Brooks, est un leader complexe, bourré de doutes, mais qui se distingue par l'ouverture, la curiosité, la faculté d'adaptation et un grand courage. C'est en fait le plus humain et sans doute le plus charismatique de tous les capitaines, qui se transforme en véritable chef de guerre dans la dernière partie de la série (avec quelques décisions bien badass...)
 
 
 Le reste de l'équipe, qui fait un peu salade niçoise ou grand mezze, est aussi divers qu'intriguant : Kira Nerys, la seconde, une ancienne résistante bajorane violemment anti-cardassienne ; Odo, chef de la sécurité, un métamorphe aux origines mystérieuses ; le docteur Julian Bashir, qui est un peu le beau gosse de l'équipe ; l’ingénieur Miles O’Brien, transfuge de l'Entreprise (avec femme et enfant), qui sera rejoint en saison 3 par un autre transfuge prestigieux de Next Gen, le Klingon Worf (dont l'histoire prend ici un peu plus d'ampleur encore), ou encore Jadzia Dax, scientifique symbiote aux vies multiples. Les seconds rôles prennent une importance particulière, parce que les relations entre les personnages, leur évolution et leurs dilemmes personnels sont un des points forts de la série : entre autres, Quark, le patron de bar Ferengi avide, arnaqueur mais attachant, son frère Rom, qui est un peu l'idiot du village, ou le tailleur Cardassien Garak, qui est tout sauf un tailleur (et qui est l'un de personnages les plus fascinants de la série).
 
 
 Les méchants sont particulièrement réussis et parmi les meilleurs toutes séries confondues, parce qu'ils ou elles connaissent, comme les autres personnages, une vraie évolution : Gul Dukat, général Cardassien, ancien préfet de la station, le meilleur méchant tout court, fascinant et complexe ; son second Damar, l'incarnation de l'officier qui ne fait qu'obéir, mais qui doute ; le Kai Winn Adami (jouée par Louise Fletcher, l'infirmière Ratched de Vol au-dessus d'un nid de coucous), cheffe religieuse ambitieuse et impitoyable.
 
 
 Deep Space Nine se distingue par son ton plus sombre et ses arcs narratifs prolongés, une première dans la franchise Star Trek. Les conflits avec le Maquis, faction de dissidents de la Fédération opposés à la détente avec Cardassia, les tensions avec les Cardassiens, les jeux de pouvoir religieux sur Bajor, l'espionnage des uns et des autres et la guerre contre le Dominion, une puissance venue du quadrant Gamma, à la fin de la série, lui donnent une dimension épique et dramatique. Elle explore des thèmes profonds comme la guerre, la religion, la politique, la haine raciale, la rédemption, et des questions morales, comme le sacrifice, la trahison ou la loyauté, en mettant en jeu des personnages ambivalents et des choix difficiles.
 
 
 La série innove également en intégrant des éléments mystiques, notamment avec les Prophètes, des entités "non linéaires" (c'est à dire non temporelles) vénérées par les Bajorans. Ces derniers voient en Sisko l’Émissaire, un messager sacré, ce qui ajoute une dimension spirituelle inédite et curieuse dans l’univers Star Trek, qui est plutôt laïc.
 
 
 Un peu compliqué de faire une liste d'épisodes à voir absolument, tant la plupart se tiennent entre eux, mais je ne doute pas que les sites abondent sur la question (le final en dix épisodes qui se suivent est magistral). En bref, si vous aime les décors sombres et les intrigues adultes, riches en émotions et en réflexion, la complexité et le réalisme, les personnages ni tout noirs ni tout blancs, mais aussi les cultures étranges, le brandy saurien, les conversations de bar, les jeux de casino et l'humour (c'est aussi la série la plus drôle et en même temps la plus triste), lancez-vous sans hésiter dans les sept saisons de DS9. J'aime toutes les séries ST (sauf Disco, mais c'est un sujet en soi), parce qu'elles ont toutes leur personnalité, mais celle-ci est vraiment la plus belle. Et accessoirement, vu sa nature, c'est une mine pour le jeu de rôles.

[Tybalt (le retour)]

Merci beaucoup pour cette présentation détaillée Je ne connaissais pas du tout cette série-là et tu donnes bien envie de la découvrir. Peut-être pas tout de suite, parce que j'aimerais bien terminer la série d'origine et découvrir un peu plus La Nouvelle Génération d'abord, mais je note ça dûment sur mes tablettes !

[sherinford]

Je plussoie Deep Space Nine, largement sous-estimée et souvent comparée avec Babylon 5, alors qu'elles n'ont pas grand chose en commun...

Les deux premières saisons sont un peu molles, il faudrait sans doute faire une sélection des épisodes clefs, avant de passer à la saison 3, où ça commence à décoller avec les premiers clashs avec le Dominion. Après ça, c'est un crescendo jusqu'à la saison 7.

Allez, une sélection d'épisodes pour les deux premières saisons:

Saison 1:
Episode 1 et 2 - Introduction des personnages.
Episode 3 - Présentation de Garak, simple tailleur.
Episode 8 - Dax
Episode 11 - Le grand Nagus (à voir surtout si vous aimez les ferengis, moi ils me font hurler de rire)
Episode 16 - Avec des si...
Episode 20 - Entre les mains des prophètes

Saison 2:
Episode 1 à 3 - Gros arc narratif politique sur Bajor.
Episode 4 - Intrusion - vol du symbiote de Dax - excellent.
Episode 5 - Les cardassiens (deuxième épisode avec Garak)
Episode 7 - Les devises de l'acquisition (toujours avec des ferengis)
Episode 19 - Le pacte de sang - avec des klingons qui ont passé un pacte avec Dax, dans une autre incarnation
Episode 20 et 21 - Le Maquis
Episode 23 - Entrelacs - dans l'univers miroir
Episode 26 - Les Jem'Hadar

[OSR]

Quelques uns des saisons suivantes :

• saison 3, épisodes 11-12 : Past tense / Passé décomposé. Trois membres d'équipage se retrouvent en 2024, époque de crise sociale majeure et d'émeutes en Californie. Une période-clef de l'histoire qu'il s'agit de ne pas réécrire...
  
• saison 4 episode 23 : To the Death / Combat pour la mort : les circonstances forcent l'équipage à collaborer avec un bataillon Jem'Hadar (un peuple asservi par le Dominion comme super-soldats drogués). Très noir, et introduit le personnage formidable et abominable Weyoun, joué par Jeffrey Combs, qui meurt a la fin de l'épisode mais qui a tellement marqué les spectateurs qu'il a ressuscité pour devenir un antagoniste majeur des saisons suivantes
  
• saison 4 épisode 24 : The Quickening / La Peste : un peuple se meurt, une arme bactériologique hors de contrôle le condamnant a moyen terme. Une mission facile pour le Docteur Bashir et sa medecine omnipotente ? Pas tellement...
  
• saison 5 episode 6 : Trials & Tribble-ations / Epreuves et tribulations. Des membres d'équipage sont catapultés dans le passé et revivent les coulisses de l'épisode la plus délirant de la série originale... Magique.
  
• saison 6 épisode 13 : Far beyond the Stars / Au-delà des étoiles. Encore un voyage dans le temps, cette fois dans les années 1950, où Benjamin Sisko vit l'existence tourmentée d'un écrivain noir de SF, condamné a l'invisibilité...
  

[Lordelric]

Je plussoie Deep Space Nine, largement sous-estimée et souvent comparée avec Babylon 5, alors qu'elles n'ont pas grand chose en commun...

Pas grand chose en commun ? Un peu, quand même : 
 - Setting centré sur une station spatiale : check pour les deux
 - Un casting étendu, riche, divers, fouillé, aux relations ambigües et évolutives : check pour les deux
 - Un ou plusieurs arcs narratifs qui se développent tout au long des saisons : check pour les deux
 - Une variété de thématique, diplomatique, politique, mystique, sociale, technologique, temporelle, voir philosophique : check pour les deux
 - Une put... de sacré bonne série : check pour les deux

[Carl Stanford]

• saison 4 episode 23 : To the Death / Combat pour la mort : les circonstances forcent l'équipage à collaborer avec un bataillon Jem'Hadar (un peuple asservi par le Dominion comme super-soldats drogués). Très noir, et introduit le personnage formidable et abominable Weyoun, joué par Jeffrey Combs, qui meurt a la fin de l'épisode mais qui a tellement marqué les spectateurs qu'il a ressuscité pour devenir un antagoniste majeur des saisons suivantes
  

Merci, j'avais oublié Weyoun parmi les meilleurs méchants, excellent et tordant !

Jeffrey Combs, notre Re-Animator préféré, joue trois  rôles dans DS9 (dont un Ferengi particulièrement coriace,
le liquidateur Brunt) ; un rôle dans Voyager ; deux rôles dans Entreprise, dont l'inoubliable Andorien Shran, également récurrent.
C'est un bon client de la franchise.

A noter que le grand Iggy Pop joue un collègue de Weyoun, Yelgrun, dans le très bon épisode 10 de la saison 6,
The Magnificent Ferengi :

[Pascalahad]

J'étais tombé malade. Mes camarades de classe étaient partis en voyage éducatif sur les plages de Normandie et j'étais cloué à la maison avec de la fièvre. El allument la télé je suis tombé sur Star Trek le film. C'étaient les premiers jours de la Cinq, et la réception était dégueulasse. L'image était zébrée et le son grésillait, c'était horrible. Mais j'ai adoré le film !

Star Trek, j'en avais vu quelques épisodes sur TF1, j'avais bien aimé, sans plus. Une semaine ou quinze jours plus tard ils diffusaient La Colère de Khan, et soudainement, j'étais accro. J'ai suivi religieusement la diffusion de la série originale sur la Cinq, je me suis inscrit à des fan clubs, j'ai même participé à des fanzines. Parmi mes premiers jeux de rôle achetés, il y avait le jeu de rôle de FASA, alors que je savais que je n'y ferais jamais jouer, étant le seul fan dans mon groupe.

Mon intérêt s'est peu à peu évanoui au moment de Deep Space Nine. Remettre en question les bases purement altruistes et utopiques de la Fédération, c'était pour moi anéantir la seul originalité de l'univers par rapport aux autres. Si je veux voir une guerre, effectivement, c'était mieux fait dans Babylon 5. (et oui, Paramount a voulu faire d'une pierre deux coups en raccourcissant le délai de production du pilote de DS9 pour que celui-ci soit diffusé avant celui de Babylon 5, que Straczynski avait d'abord proposé à la Paramount)

Ça va faire cliché, mais "mon" Star Trek est mort avec Roddenberry. Ce n'est pas qu'il était un scénariste de génie, les meilleurs moments de Star Trek ont souvent été écrits par d'autres, comme Gene Coon, Dorothy Fontana, Nicholas Meyer ou Michael Piller, mais il avait compris ce qui faisait l'originalité de sa création, et ce qui avait résonné auprès des fans de la première heure. Et les responsables de Star Trek le craignaient, car il avait l'oreille des fans.

À sa mort, ça a été open bar. Soudainement l'équipage de l'Enterprise-D en saison 7 se croisait les bras en regardant une planète habitée exploser au lieu de tout faire pour l'empêcher, comme durant la seconde saison de Next Generation. Soudain, l'incompétence de la Fédération crée le Maquis.

Je suis tout cela de très loin maintenant, mais je n'y retrouve plus aucune originalité.

[Nolendur]

...

Sans être aussi catégorique que toi, je comprends ce que tu veux dire.

Par exemple, quand j'ai commencé à regarder Strange New World, j'ai trouvé ça assez agréable à cause du retour aux sources (vaisseau d'exploration, époque ancienne qui permet de ne pas s'encombrer de tout le lore, problème/énigme de la semaine, etc.). Mais maintenant que je suis à la saison 3, la série commence à me fatiguer. Pour plusieurs raisons, y compris la faiblesse d'écriture, mais en particulier pour ce qui concerne le point que tu soulève, c'est très nette. L'équipage passe son temps à faire faire pew pew avec ses blast phasers, à gérer ses problèmes de PTSD, à régler des situations par la force.

Du coup, j'ai l'impression de voir un truc qui ressemble à n'importe quelle série américaine des années 2020. Tous les personnages on un passé compliqué, des problèmes amoureux, des valeurs américaines. On fait de la psychologie et de la philosophie à 2 balles, et surtout, on butte des trucs à gogo, mais c'est pas grave parce que nous on est les gentils et que les autres en faces ils sont très méchants.

Par comparaison, même si la comparaison est difficile parce que ce n'est pas du tout le même ton et la même ambiance, je trouve la série animée Lower Decks beaucoup plus agréable à regarder. C'est plus inventif, plus nuancé, les personnages animés se payent le luxe d'être presque plus profonds que les personnages stéréotypés de Strange New World...

Attention, je déteste pas Strange New World, je regarde certains épisodes avec plaisir. Mais pour d'autre, j’oscille entre le facepalm et le désintérêt.

[Carl Stanford]

...

Sans être aussi catégorique que toi, je comprends ce que tu veux dire.

Par exemple, quand j'ai commencé à regarder Strange New World, j'ai trouvé ça assez agréable à cause du retour aux sources (vaisseau d'exploration, époque ancienne qui permet de ne pas s'encombrer de tout le lore, problème/énigme de la semaine, etc.). Mais maintenant que je suis à la saison 3, la série commence à me fatiguer. Pour plusieurs raisons, y compris la faiblesse d'écriture, mais en particulier pour ce qui concerne le point que tu soulève, c'est très nette. L'équipage passe son temps à faire faire pew pew avec ses blast phasers, à gérer ses problèmes de PTSD, à régler des situations par la force.

Du coup, j'ai l'impression de voir un truc qui ressemble à n'importe quelle série américaine des années 2020. Tous les personnages on un passé compliqué, des problèmes amoureux, des valeurs américaines. On fait de la psychologie et de la philosophie à 2 balles, et surtout, on butte des trucs à gogo, mais c'est pas grave parce que nous on est les gentils et que les autres en faces ils sont très méchants.

Oui, j'ai un peu le même sentiment. Strange New Worlds commençait très très bien, avec un bel épisode de vraie science-fiction (le deuxième de la première saison), mais progressivement, le conflit avec les Gorns revus et corrigés façon xénomorphes d'Alien (globalement inintéressants) et les histoires de cœur de Spock et de Nurse Chapell ont eu raison de mon intérêt. Le pire, pour l'instant, a été l'épisode comédie musicale (mais pourquoi, WTF ?) qui sent bon l'enfermement hollywoodien dans des modes passagères qui n'intéressent que les créateurs eux-mêmes et un public tout venant (et encore, je ne sais même pas). C'est dommage, vu le déferlement de moyens visuels mis sur cette série, qui avait tout pour revenir aux sources regrettées par Pascalahad. Et il faut croire que le public n'a pas suivi, puisque la série n'est pas renouvelée...



Sur la question du conflit et de la critique de la supériorité morale de la Fédération vers la fin de TNG et dans Deep Space Nine, je pense au contraire que c'est intéressant, d'une part parce que ça oblige les personnages à se dépasser ou à trouver d'autres solutions pour préserver les valeurs humanistes de la Fédé dans un contexte beaucoup plus difficile, d'autre part parce que ça permet de faire écho,
comme l'a toujours fait Star Trek, à des situations ou problématiques de notre histoire. Il y avait au début cette espèce d'optimisme très américain et un peu léger des années 50-60, mais après les crises et les conflits de la seconde moitié du vingtième siècle (du Vietnam à la guerre du Golfe), et les limites de l'interventionnisme à l'américaine, la question se pose de savoir si tu peux faire de la SF comme avant ou non. En ce sens, DS9 opère un décentrage, dans un endroit où les choses sont nécessairement plus compliquées, et où il va falloir jongler entre la morale et la survie. C'est le dilemme qui a fait sauter ST Entreprise, avec une saison entière de guerre contre les Xindi, en mode post 11 septembre, avec la mise en veille de l'humanisme de la série et c'est dommage, parce que la 4ème saison était vraiment bien ensuite.


Pour ma part, je n'ai pas vraiment d'attentes sur le futur de la franchise. J'ai trouvé Discovery épouvantable (trop de PTSD, de narcissisme, de crise de larmes et de "moments émouvants" revus cent fois... et les trois quarts des personnages étaient antipathiques et stupides, sans parler du "on va totalement renouveler les Klingons") et Picard vraiment à bout de souffle sur le fan service. Exit Strange New Worlds, donc.

On verra ce que nous réserve Academy, mais si ce n'est pas bon, pas grave : on peut se replonger avec plaisir dans les quelques centaines
d'épisodes du vingtième siècle, ce qui n'est déjà pas si mal.

(et on n'est pas obligés d'opposer Babylon 5 et DS9, les deux sont bien

 

[Mugen]

De mon côté, je ne connais vraiment que la série d'origine, Next Generation, Enterprise, Piccard et Discovery. Même si elle est je crois peu aimée, j'ai beaucoup apprécié l'esprit "pionnier" d'Enterprise, où StarFleet est à peine balbutiante.
J'ai trouvé Discovery à chier, sauf pour le personnage de Pike.
Piccard a eu je trouve une première saison intéressante, mais une seconde beaucoup trop "fan service".

[lockheed]

Comme @Carl Stanford  ( coucou Carl) DS9 est ma série préférée. Après deux premières saisons un peu molles ( je ferai la même critique à Next Gen et Voyager) mais qui mine de rien posent les bases de la série , ça décolle avec la troisième saison jusqu'au final " What you leave behind " ( Rien que ce titre me donne des frissons en y repensant ) . Une série à la fois grave et drôle qui aborde myriade de sujets et de façon bien plus interessante et subtile que les dernières séries Trek avec leur gros panneaux. 
Et l'épisode Trails and Tribble-ations est une pépite !!!