Harfang2 a écrit : ↑jeu. sept. 18, 2025 3:31 pm
Qui Revient de Loin a écrit : ↑jeu. sept. 18, 2025 2:18 pm
Deimoss a écrit : ↑jeu. sept. 18, 2025 12:54 pm
Ca décrédibilise que dalle malheureusement parce que ceux qui pourrait de faire opposer cet argument avec l'étude en preuve n'en ont STRICTEMENT rien à foutre. Ce sont les mêmes qui iront te dire que les tueries dans les écoles sont des arnaques faites pour contrôler les armes, que les violents ce sont uniquement les wokistanais antifas, etc. Ces gens là ne sont pas atteints par les preuves, ils ont la FOI. Et pas seulement dans le barbu imaginaire, mais dans leur idéologie rance et leur führer 2.0.
Donc cette étude ne pourra convaincre que ceux qui étaient déjà plutôt bien au fait de la chose, souvent pour l'avoir vécu de première main. C'est toujours bien de l'avoir, qui sait il doit y avoir un pouillème de % de personnes qui pourraient évoluer dans leur avis et c'est toujours bien, mais faut pas croire que cela va être un véritable outil parce que nous n'avons rien pour déprogrammer des fanatiques qui puisse marcher sur des populations entières.
Oui, je suis d'accord, mais je connais plusieurs personnes, dont même moi, qui s’interrogeaient sur les causes de l'essor de l'ED, des fascismes et de Trump et qui se demandaient s'il y avait pas quelque chose dans la façon dont la lutte pour les minorités et la tolérance qui avait posé problème.
1) Abandon de la lutte des classes par la gauche
2) L'économique étant abandonné la gauche passe au sociétal avec la divergence des luttes épargnant le dit capital
3) On diabolise l'individu "privilégié", c'est à dire blanc, hétéro, mâle qu'il soit riche ou pauvre (Histoire de bien mettre sous le tapis les inégalités de classes)
4) La classe perdante du système mondiale étant la classe moyenne et pauvre occidentale, celle-ci se retrouve pris entre l'enclume du déclassement économique et le marteau qui l'agonise du nom de "privilégié", voir le brocarde (beauf, hillbily etc...). Mieux, l'individu indigène en occident a même vu son emploi détruit grâce aux délocalisations & baisse des droits de douanes et son Histoire trainée dans la boue, limite si, aimer son pays ne donne déjà pas le soupçon d'être un fasciste, alors que louer l'autre, c'est être un type bien.
5) Va-t-il prendre parti pour ceux qui l'ont abandonnés, n'en ont rien à foutre des ces besoins et à qui il sert de fusible? ou chercher des orateurs qui le prendront pour autre chose qu'une merde (quand bien même est-il un menteur qui n'en a non plus rien à cirer?)
J'ajouterais que la divergence des luttes a bien aidé le capital en mettant en avant les luttes secondaires et en abandonnant le principal facteur d'inégalité, et de domination à savoir l'inégalité du partage des richesses, mieux, il a même permis de creuser les dites inégalités en ne combattant ni l'abandon des services publics, ni l'ouverture des marchés, ni le commerce international, ni la puissance de la finance.
C'était gagnant-gagnant, le capital sur le fond et les humanistes pouvaient mettre en valeur des victoire. Et puis tant qu'un pauvre noir pouvait considérer que c'était à cause d'un blanc pauvre qu'il était pauvre, ça permettait toujours au blanc riche et au noir riche de boire du champagne ensemble.
Si on parle des USA, il n'y a pratiquement jamais eu de gauche anticapitaliste ayant un poids politique (en nb d'électeurs) qui aurait abandonné cette lutte. On peut pas dire que les MAGA d'aujourd'hui sont les militants des partis anticapitalistes d'hier.
Perso, je n'achète pas la théorie de la diabolisation.
Si on parle de l'Europe, la gauche anticapitaliste existe toujours, mais elle est largement minoritaire (voire totalement marginale), alors la question est : pourquoi elle n'a pas absorbé les électeurs des partis de gauche qui ont abandonné la lutte des classes ?
Pourquoi, au lieu de ça, ces orphelins de la lutte des classes se sont tournés en nombre vers des partis qui, en grande majorité, ne remettent pas en cause l'économie capitaliste et, en plus, promeuvent sexisme, discriminations, homophobie, racisme, autoritarisme etc etc... ?
Je suis persuadé que ça fait ni chaud ni froid à la grande masse des électeurs d'Orban, Wilders ou de Meloni ou autres (pas le droit de parler de la France ici

) d'être considérés comme des vilains blancs privilégiés sexistes ou racistes.
Pour reprendre ton image, ils sont sur l'enclume certes, mais le marteau n'existe pas.
Ma conclusion : cette évolution n'est aucunement la conséquence d'une "droitisation économique" de la gauche de gouvernement ; la nouveauté c'est l'émergence d'une offre politique populiste décomplexée, mettant la xénophobie, le sexisme et l'autoritarisme sur son étalage, qui a trouvé une clientèle qui n'attendait que ça