Les livres dont vous n'êtes pas le héros (et sans image)

[Florentbzh]

La première raconte le vécu des talibés, ces élèves envoyés dans des écoles coraniques qui ne les forment en rien mais constituent plutôt une école du délit et du crime. On suit le départ de deux frères, à quelques mois d’intervalle, soustrait de l’attention de leur mère à un âge où ils en ont encore besoin (7 ans) pour rejoindre l’école d’un prétendu sage renommé dans la région, qui s’est ouverte à Dakar. Le premier va vivre toutes les affres de cette vie et connaitre le futur classique des talibés, la prison, tandis que le second va réussir à se créer la vie dont il a envie, en partie grâce à la protection que son frère lui a offerte.

Pas vraiment.....les talibés ne sont pas des délinquants mais des enfants mendiants exploités par un marabout, on est bien plus dans l'exploitation des gosses que dans une école du crime...lorsqu'ils rejoignent un daara, souvent très jeunes et en plus sous-nutris et malnutris, ce qui les fait paraitre encore plus petits, ils sont contraints à la mendicité avec leurs boites de tomates rouges et battus...le hic, c'est qu'on ne peut rien y faire à l'échelon individuel, si on ne donne rien ils sont battus, si on donne de l'argent ils sont battus pour l'avoir....le mieux reste encore de leur donner à manger (pas d'argent, de la nourriture à la dibiterie du coin), au moins ils seront battus mais auront le ventre plein...en tout cas, on est dans le domaine de la traite d'êtres humains  plutôt que dans la pépinière de voyoux.

Ici une photo tirée de wikipédia



Bon l'intitulé dit que le petit est à Ouakam, ce qui m'étonne un peu c'est quand même un quartier aisé, bon ce peut être dans la partie Est mais c'est quand même un peu étonnant...les chiffres avancés aussi me paraissent bien faibles, 30 000 talibés, on a au moins le triple.

En tout cas merci à feu G.Pernoud pour avoir fait découvrir ce sujet en 2009 dans son émission Thalassa...parce qu'avant, quand on en parlait,c'était silence radio, comme par ici

M'Bour

(la ville de Concarneau est jumelée de longue date avec M'Bour, une des villes principales du Sénégal et a toujours oeuvré pour le développement de sa jumelle en particulier et du Sénégal plus généralement)

[Inigin]

LES CELTES, HISTOIRE D’UN MYTHE
Jean-Louis Brunaux
(...)

Ah je l'ai et jamais lu ! Merci de l'incitation.

J'ai Sovok aussi...
 

[Erwan G]

La première raconte le vécu des talibés, ces élèves envoyés dans des écoles coraniques qui ne les forment en rien mais constituent plutôt une école du délit et du crime. On suit le départ de deux frères, à quelques mois d’intervalle, soustrait de l’attention de leur mère à un âge où ils en ont encore besoin (7 ans) pour rejoindre l’école d’un prétendu sage renommé dans la région, qui s’est ouverte à Dakar. Le premier va vivre toutes les affres de cette vie et connaitre le futur classique des talibés, la prison, tandis que le second va réussir à se créer la vie dont il a envie, en partie grâce à la protection que son frère lui a offerte.

Pas vraiment.....les talibés ne sont pas des délinquants mais des enfants mendiants exploités par un marabout, on est bien plus dans l'exploitation des gosses que dans une école du crime...lorsqu'ils rejoignent un daara, souvent très jeunes et en plus sous-nutris et malnutris, ce qui les fait paraitre encore plus petits, ils sont contraints à la mendicité avec leurs boites de tomates rouges et battus...le hic, c'est qu'on ne peut rien y faire à l'échelon individuel, si on ne donne rien ils sont battus, si on donne de l'argent ils sont battus pour l'avoir....le mieux reste encore de leur donner à manger (pas d'argent, de la nourriture à la dibiterie du coin), au moins ils seront battus mais auront le ventre plein...en tout cas, on est dans le domaine de la traite d'êtres humains  plutôt que dans la pépinière de voyoux.

Ici une photo tirée de wikipédia



Bon l'intitulé dit que le petit est à Ouakam, ce qui m'étonne un peu c'est quand même un quartier aisé, bon ce peut être dans la partie Est mais c'est quand même un peu étonnant...les chiffres avancés aussi me paraissent bien faibles, 30 000 talibés, on a au moins le triple.

En tout cas merci à feu G.Pernoud pour avoir fait découvrir ce sujet en 2009 dans son émission Thalassa...parce qu'avant, quand on en parlait,c'était silence radio, comme par ici

M'Bour

(la ville de Concarneau est jumelée de longue date avec M'Bour, une des villes principales du Sénégal et a toujours oeuvré pour le développement de sa jumelle en particulier et du Sénégal plus généralement)

L'autrice indique que le chemin habituel des talibés qui sortent des daara sont généralement destinés à court ou moyen terme aux prisons, au vu de leurs conditions de vie. La recherche d'argent et les risques d'en ramener trop ou pas assez les conduit visiblement vers des situations à risque. J'ai assez peu de doutes sur ses sources, vu qu'elle est elle même originaire du Sénégal.

[Florentbzh]

Mais originaire ne veut pas dire qu'on connait mieux le sujet.....si tu demandes à un agrégé de mathématiques germanopratin de décrire le quotidien d'un mineur de fond lorrain ou d'un marin Breton, cela n'en fait pas une source fiable.

Au Sénégal, la caste dirigeante, éduquée, (les Wolofs) ne fricote guère avec les castes "inférieures" (car la société est organisée en castes, il est hors de question pour un wolof par exemple de se marier avec un forgeron sérère,  même si la jeune génération commence à se rebeller contre cette tradition), on trouve beaucoup de talibés chez les Sérères (et pourtant c'est une ethnie avec des chrétiens, comme Léopold Sédar Senghor de Joal, par exemple), d'ailleurs le reportage de Thalassa qui mit le feu aux poudres est en plein coeur du pays sérère, à M'Bour, pas chez les aisés Wolofs

Bon, avec son nom (Dieye) l'autrice doit être d'origine sérère, c'est déjà cela, mais il faut bien se rendre compte qu'au Sénégal le sort des enfants-esclaves suscite très souvent de l'indifférence ou un intérêt poli, quand ce n'est pas du déni ou des dénégations, mais cela n'en fait pas pour autant du gibier de potence, pas plus que la population pauvre en tout cas, de toute façon le système carcéral ne permet pas d'emprisonner des délinquants comme en France (qui plus est, les voleurs sont lynchés par la foule s'ils sont pris sur le fait, la question ne se pose donc pas).

En tout cas, merci pour ce conseil de lecture.

[Rosco]

Quands on sait que le dernier pays à avoir 'abolie' l'esclavage, la mauritanie l'a fait en 1989 et qu'on estime qu'il restaitv10 000 esclaves officiel, en mauritanie en 2002.
Que la Lybie est utilise comme marché pour les serviteurs involontaire.

Officielement l'esclavage est interdit mais officieusement, il a juste changé de nom.

Comme en Europe pendant longtemps, un serf n'appartient pas à un maitre, mais à un terrain, grosse difference

[Florentbzh]

Quands on sait que le dernier pays à avoir 'abolie' l'esclavage, la mauritanie l'a fait en 1989 et qu'on estime qu'il restaitv10 000 esclaves officiel, en mauritanie en 2002.
Que la Lybie est utilise comme marché pour les serviteurs involontaire.

Officielement l'esclavage est interdit mais officieusement, il a juste changé de nom.

Tout à fait.....il y a encore peu de temps au Sénégal (car c'est le fleuve du même nom qui sépare les 2) , lorsqu'un mauritanien débarquait dans un village les grands mères se précipitaient sur les enfants pour les rentrer dans les cases....et je ne parle pas des anecdotes effroyables à Ndar ("St Louis du Sénégal") sur les "moures", comme les appellent les Sénégalais.

[fafnir]

LES CELTES, HISTOIRE D’UN MYTHE
Jean-Louis Brunaux

Je l'ai lu il y a quelques années et je ne le regrette pas, mais je me souviens que 2 trucs m'avaient gêné : 

- la tendance à faire polémique sur des sujets qui...ne le sont plus depuis belle lurette et

- les arguments basés sur la linguistique, j'avais trouvé sa théorie un peu faible, cet espèce de buissonnement avec des feedback / influences croisées par "capillarité" dans tous les sens qui me laisse perplexe compte tenu de l'époque et de la grande échelle de temps et d'espace considérées.

En revanche j'ai trouvé très intéressantes les considérations historiographiques sur la construction du mythe celte et de son arbre généalogique bien vertical, qui a souvent été un outil idéologique de validation des théories nationalistes

[Florentbzh]

LES CELTES, HISTOIRE D’UN MYTHE
Jean-Louis Brunaux

Je l'ai lu il y a quelques années et je ne le regrette pas, mais je me souviens que 2 trucs m'avaient gêné : 

- la tendance à faire polémique sur des sujets qui...ne le sont plus depuis belle lurette et

- les arguments basés sur la linguistique, j'avais trouvé sa théorie un peu faible, cet espèce de buissonnement avec des feedback / influences croisées par "capillarité" dans tous les sens qui me laisse perplexe compte tenu de l'époque et de la grande échelle de temps et d'espace considérées.

En revanche j'ai trouvé très intéressantes les considérations historiographiques sur la construction du mythe celte et de son arbre généalogique bien vertical, qui a souvent été un outil idéologique de validation des théories nationalistes

Je ne sais pas ce qu'est cet arbre celtique, mais il y a un long avis sur le sujet

arbre celtique
 

[fafnir]

Dans mon post, j'ai écrit arbre généalogique pour faire référence à la construction historiographique d'un peuple celte relativement homogène, ayant essaimé depuis l'Est un peu partout pendant très longtemps, pour finir en gros fatras dans lequel on met les Gaulois entre autres (on notera ma précision scientifique  :mrgreen: ). 

Pour faire court, il y a sur le sujet une tension entre l'histoire et l'archéologie (en incluant la paléogénétique) d'une part, qui vont à l'encontre de cette construction - ce qui n'a pas toujours été le cas - et la linguistique d'autre part qui établit une parenté assez forte.

[Florentbzh]

Je me suis mal exprimé, je parlais du lien donné par mézigue sur un site qui est intitulé l'arbre celtique, ce n'était en aucun cas un commentaire sur tes écrits.

Je change complètement de sujet.....je compte faire un cadeau à ma femme pour Noël (enfin, plusieurs, dont celui là) ce cycle des Epées là 

Nehwon

La critique de Bifrost n'en parle pas, mais dans les commentaires Amazon je lis que la  nouvelle traduction est déplorable avec photo à l'appui.Je possède quelque part dans le grenier l'ancienne traduction  mais grosse flemme de chercher où cela peut se planquer.

Quelqu'un qui a lu cette version aurait-il un avis ? 


 

[Léonard]

Je viens de terminer Djinn City, de Saad Z. Hossain, un auteur bengladais.

On y suit en parallèle les aventures du jeune Indelbed et de son cousin Rais, qui découvrent que les Djinns vivent parmi nous, et qu'eux-mêmes appartiennent à une famille d'émissaires chargés des relations entre humains et Djinns.
C'est un gros roman plein de complots, d'aventures épiques et d'humour, où les Djinns sont dépeints comme des êtres surpuissants, mais vaniteux, fantasques, extrêmement procéduriers, engagés dans des luttes éternelles qui pourraient conduire à la destruction d'une bonne partie de l'humanité. On passe d'une dimension à l'autre, d'un astronef steampunk à des cavernes pleines de larves de dragons, tout en gardant la ville de Wari, au Bangladesh, comme centre de l'histoire.

J'ai trouvé le roman vraiment original dans son ambiance et très plaisant à lire, malgré quelques longueurs. Mais j'ai été déçu par la fin, trop abrupte, qui m'a laissé sur ma faim. J'ai appris par la suite que l'auteur avait écrit trois autres romans (non traduits), se situant dans le même univers mais à une époque future. Peut-être qu'ils prolongent certains arcs narratifs de Djinn City, mais je n'en suis pas sûr.

[sherinford]

Dernière lecture:



"Babel", de Rebecca F. Kuang.

Ce roman m’a été recommandé par ma fille aînée, qui me l’a gentiment prêté dans sa version originale. C’est donc de la version anglaise de ce livre que je vais parler ci-dessous, même s’il a été traduit en français.

Nous sommes au début du 19ième siècle. Robin Swift est un jeune cantonnais qui serait mort dans une épidémie avec le reste de sa famille si le professeur Lovell n’était pas venu le chercher, à quelques instants du trépas, pour le ramener avec lui en Angleterre. Bien sûr, Robin Swift n’est pas son véritable nom: lorsque le professeur le prendra comme pupille, il lui demandera de se choisir un nom britannique pour faciliter son intégration.

En Angleterre, Robin sera éduqué par d’excellents professeurs en latin et en grec, afin de pouvoir rejoindre la prestigieuse université d’Oxford, et plus particulièrement l’Institut Royal de Traduction, également connu sous le nom de “Babel”.

C’est que l’Empire britannique doit sa fortune à une technique un peu particulière de gravure sur l’argent qui produit des effets que je ne peux que qualifier de “magiques”. En gravant sur la même barre d’argent des mots dans différentes langues, les membres de Babel parviennent à créer de la magie à partir des différences sémantiques qui existent entre les différentes langues. Grâce à cela, les navires britanniques se déplacent plus rapidement, les bâtiments sont renforcés, les provisions sont conservées plus longtemps, etc. Les traducteurs de Babel passent leurs vies à tenter de trouver des “paires” sémantiques intéressantes afin d’obtenir de nouveaux effets. Cette façon de concevoir la magie est assez subtile, et plutôt originale.

Mais revenons à Robin Swift: arrivé à Oxford, il va faire la connaissance de sa cohorte, à savoir Ramy, qui est d’origine indienne, Victoire, qui a des origines créoles, et Letty, une fille d’amiral anglais. Ensemble, ils vont suivre le cursus de Babel et explorer Oxford… Jusque là, le roman a la forme d’un roman d’éducation assez classique, avec de jeunes gens qui tentent de trouver leur place dans le monde…

Mais à un moment, Robin va croiser la route de Griffin, un membre d’Hermès, une organisation secrète rivale de Babel, qui considère que l’Angleterre exploite ses colonies avec la complicité des érudits de Babel, et qui tente de détourner des ressources et de contrer le colonialisme anglais… Progressivement, Robin va rejoindre les rangs d’Hermès et secrètement lui apporter son aide…

Voilà pour le pitch. Mais est-ce qu’il est bien ce roman? Oui et non. Clairement, il y a plein de bonnes idées dans ce livre, et on sent que l’autrice y a vraiment mis du coeur. Mais il y a quelques problèmes de rythme dans cet ouvrage: pendant les 300 premières pages, l’intrigue se traîne et j’ai vraiment eu du mal à me motiver à continuer. Puis, les événements se précipitent jusqu’à une fin que j’avais vu venir à mille kilomètres... Est-ce que je regrette pour autant ma lecture? Non, mais il me serait difficile de le recommander sans émettre des réserves. Si vous êtes à fond dans la vibe steam-punk / 19ième siècle, ce roman devrait vous parler. Sinon, passez votre chemin.


Lectures de 2025:

Spoiler:

1. "Le dernier voeu & l’épée de la providence" de Andrzej Sapkowski (10/10).
2. "Voix d’extinction" de Sophie Hénaff (6/10).
3. "Béantes portes du ciel" de Robert Reed (7/10).
4. "Dernier meurtre au bout du monde" de Stuart Turton (9/10).
5. "Drame de pique" de Sophie Hénaff (8/10).
6. "La vengeance du Manitou" de Graham Masterton (7/10).
7. "Les chevaliers d'émeraude - tome 1 - Le feu dans le ciel" de Anne Robillard (6/10).
8. "Itinéraires nocturnes" par Tim Powers (4/10).
9. "Dune" par Frank Herbert (10/10).
10. "Le Messie de Dune" par Frank Herbert (8/10).
11. "Les enfants de Dune" par Frank Herbert (6/10).
12. "L'Empereur-Dieu de Dune" par Frank Herbert (10/10).
13. "L'invasion des profanateurs" par Jack Finney (7/10).
14. "Sinistre réputation" par Miranda James (5/10).
15. "Les yeux de la momie" par Robert Bloch (8/10).
16. "Les mines du Roi Salomon" par Henry Rider Haggard (7/10).
17. "She - tome 1" par Henry Rider Haggard (8/10).
18. "She - tome 2" par Henry Rider Haggard (8/10).
19. "La montagne dans la mer" par Ray Nayler (6/10).
20. "Medalon" par Jennifer Fallon (6/10).
21. "L'épée brisée" par Poul Anderson (9/10).
22. "La bibliothèque des rêves secrets" par Michiko Aoyama (8/10).
23. "Le rôdeur devant le seuil" par H.P. Lovecraft et August Derleth (4/10).
24. "La crise dans le récit" par Byung-Chul Han (8/10).
25. "Opération Napoléon" par Arnaldur Indridason (8/10).
26. "Les hérétiques de Dune" par Frank Herbert (7/10).
27. "La maison des mères" par Frank Herbert (8/10).
28. "Harry Dickson - Intégrale 1" par Jean Ray (4/10).
29. "L'extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire ikea" par Romain Puértolas (7/10).
30. "Summerland" par Hannu Rajaniemi (8/10).
31. "Des meurtres qui font du bien" par Karsten Dusse (8/10).
32. "Hildegarde" par Léo Henry (8/10).
33. "Papi Mariole" par Benoît Philippon (6/10).
34. "Le Merveilleux Restaurant des souvenirs" par Yuta Takahashi (7/10).
35. "Les gouvernantes" par Alex Hay (6/10).
36. "Le sanctuaire" par Laurine Roux (9/10).
37. "L'île inconnue" par Clark Ashton Smith (8/10).
38. "Mon mari" par Maud Ventura (8/10).
39. "Un roman à succès sur papier recyclé" par Simon Drouard et Vianney Louvet (4/10).
40. "Le jardin de Suldrun" par Jack Vance (10/10).
41. "La perle verte" par Jack Vance (10/10).
42. "Madouc" par Jack Vance (10/10).
43. "Le règne du gorille" par Lyon Sprague De Camp (7/10).
44. "Chute libre" par Albert et Jean Crémieux (3/10).
45. "Harry Dickson - Intégrale 2" par Jean Ray (6/10).
46. "The wood at midwinter" par Suzanna Clarke (8/10).
47. "Goodnight Tokyo" par Atsuhiro Yoshida (6/10).
48. "Tant mieux" par Amélie Nothomb (8/10).
49. "Le chapelet de jade" par Boris Akounine (7/10).
50. "L’intégrale 2", de Sir Arthur Conan Doyle (7/10).
51. "The Summer War", de Naomi Novik (10/10).
52. "Babel", de Rebecca F. Kuang (7/10).