Poulpivre a écrit :Comme je compte bien finir par masteriser du ORE un de ces 4 (j'ai Nemesis, Reign et Wild Talents... Va bien falloir que j'en fasse quelque chose) - je me demandais - pour le combat, est-ce que le fait que la width définit la vitesse et les dégâts n'est pas trop "bizarre" en jeu? ça ne choque pas tes joueurs?
Je laisserais Pierrick donner son avis puisque c'est lui qui a le plus combattu, mais non, ça n'a pas eu l'air de le déranger plus que ça.
Personnellement en tant que MJ ça me dérange pas non plus. Je ne lis pas ça comme "un coup rapide est forcément plus mortel" mais si dans les faits c'est ce que ça veut dire.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Sammael99 a écrit :Je laisserais Pierrick donner son avis puisque c'est lui qui a le plus combattu, mais non, ça n'a pas eu l'air de le déranger plus que ça.
Le système de width et height est un outil pratique pour décrire en peu de temps une situation. Avec plusieurs combinaisons (paires ou mieux) on a aussi des actions multiples.
Pour le joueur qui veut prendre des initiatives ou tenter des choses exotiques, je pense que le système atteint ses limites et demande de prendre en compte une chiée de manœuvres pénibles à retenir et à utiliser (c'est aussi le cas du WoD et de pas mal d'autres système à la mécanique de base dite simple... comme quoi il faut toujours regarder un système dans son ensemble).
Un meneur avec de la bouteille (c'est bien le cas ici) permet d'éviter cela sans douleur : je retrouve dans les descriptions de la scène mes intentions et ça me convient très bien.
Dernière modification par Akhad le lun. oct. 19, 2009 7:51 pm, modifié 1 fois.
Sammael99 a écrit :
Bon, j'ai quand même vu les yeux de Vincent / Jiohn se voiler à l'idée d'un vrai combat avec plein de protagonistes, mais bon...
Ah si, tiens... On l'a eu notre embuscade...
Du coup, lorsque tu es parti chercher un truc là haut, j'ai choppé ton lance dés (qui doit être très bien pour jouer à l'Apple de Cthulhu ) et j'ai testé ce que ça aurait donné avec vraiment plein de combattants (une centaine d'Angelus). Pour le coup, je pense que c'est gérable avec ton applet. Beaucoup moins avec des dés traditionnels qu'il faudrait trier (et un beau mal de crane).
Jiohn Guilliann
Heureux détenteur d'un point CLETCSOOEF (cf Le merlock)
Sammael99 a écrit :
Bon, j'ai quand même vu les yeux de Vincent / Jiohn se voiler à l'idée d'un vrai combat avec plein de protagonistes, mais bon...
Ah si, tiens... On l'a eu notre embuscade...
Du coup, lorsque tu es parti chercher un truc là haut, j'ai choppé ton lance dés (qui doit être très bien pour jouer à l'Apple de Cthulhu ) et j'ai testé ce que ça aurait donné avec vraiment plein de combattants (une centaine d'Angelus). Pour le coup, je pense que c'est gérable avec ton applet. Beaucoup moins avec des dés traditionnels qu'il faudrait trier (et un beau mal de crane).
Jiohn Guilliann
C'est un excellent point. Le fait que le dice roller me trie les égalités par ordre décroissant fait sauter une réticence à lancer 15D qui est de toute façon le max pour des mooks.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Lorsque Pierre revient à lui, une douleur sourde lui vrille la tête, mais une rapide palpation de son crâne lui laisse supposer qu’il est simplement commotionné. Il se lève en titubant et voit le reste de ses compagnons attroupés autour de Martin. L’homme d’armes est pâle et au bord de l’inconscience. Pierre reprend vite ses esprits et lui prodigue les premiers soins, remettant son bras, fixant une attelle et appliquant des cataplasmes de fortunes aux horribles contusions violacées qui recouvrent le torse du combattant.
La petite troupe décide de passer la nuit sur les lieux du combat, espérant que le gorille survivant est trop mal en point pour avoir de nouvelles velléités de menace. La nuit se déroule sans encombre et au petit matin Pierre supervise la fabrication d’une civière de fortune dans laquelle Martin est installé.
Henri, faisant fi de toute prudence, aurait bien suggéré de continuer pour trouver le village d’indigènes qui, pense-t’il, ne peut plus être loin, mais il sent que sa suggestion ne sera pas la bienvenue. Il préfère se plier à la voix de la raison, même s’il ne manque pas avant de partir de monter un cairn de pierre, visiblement artificiel et conçu pour attirer l’attention. Sur la plus grosse pierre, il grave un flèche en direction de leur campement, supposant que si les indigènes trouvent le cairn, ils suivront la direction de la flèche.
Les quelques heures du retour au camp de base sont pénibles, d’autant plus que le moral n’est pas au beau fixe. A la mi-journée, la troupe revient au campement où Gonzague, Jehan et les quelques marins restants ont fabriqué deux radeaux pour pouvoir retourner à l’estuaire où est ancré l’Archibald.
Gonzague est furieux de constater que non seulement ses ordres n’ont pas été suivis mais que le meilleur combattant parmi eux est pratiquement hors d’état. Martin ne daigne pas répondre, tout occupé qu’il est à avoir mal. Henri jette un regard dédaigneux au capitaine. Quand à Pierre, il s’excuse, explique que c’est le combat contre les primates blancs qui les a retardés, et conclut qu’il serait peut-être judicieux de crier moins fort si l’on ne souhaite pas attirer d’autres de ces primates au campement.
Gonzague se tait.
Après quelques heures de préparatifs, tout le monde embarque sur les radeaux et Pierre et Jehan naviguent avec talent pour les ramener à la nuit tombée au camp de base. Lorsqu’ils arrivent, ils constatent que l’abri de bois monté par Jehan pour protéger les provisions et autres réserves de la pluie a été entièrement rongé par la vermine et est sur le point de tomber en lambeaux.
Cette nuit là, le moral de l’équipage de l’Archibald n’est pas au beau fixe…
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Kardwill a écrit :Je dirais Gonzague et Martin à droite (la brute et le marin), et Henri au centre (le seul qui ne fasse pas la gueule sur la "photo").
J'ai bon?
Sinon, excellent CR. Merci!
Je crois que c'est ça, avec Pierre tout à gauche et Jehan derrière.
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
Dommage, c'est quasiment un personnage en soi.
En lisant tes CR, ma première réaction avait été de chercher une image de caraque (et de la musique de marin) pour me mettre dans l'ambiance.
Wenlock a écrit :Dommage, c'est quasiment un personnage en soi.
En lisant tes CR, ma première réaction avait été de chercher une image de caraque (et de la musique de marin) pour me mettre dans l'ambiance.
Je me permets de la mettre en image pour ceusse qui cliqueraient pas sur le lien!
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph