Après un début de soirée fort plaisant (une grande fête de plusieurs centaines de personnes, dans une Oxford tombée aux mains des Ecossais, avec les PJs tous en kilt, bien évidemment), ils affrontent en pleine nuit une attaque de créatures mi-plantes, mi-Spectres. Les PJs, temporairement rattachés à l'armée, se retrouvent à poutrer ces choses, avant de se rendre compte que ce n'est qu'une diversion servant à dissimuler une autre attaque, sur le QG où se trouvent les pontes des médecins ainsi que l'archevêque (tête de proue de la ville et homme extrêmement influent). Les PJs cavalent donc en ambulance jusqu'à l'hôpital, le voient partiellement en flammes, partiellement effondré, participent au sauvetage des patients qui restent et à la destruction des plantes envahissant les couloirs, et arrivent enfin au dernier étage (sachant que l'archevêque et le directeur de l'hôpital s'y sont réfugiés). Les PJs pénètrent dans la pièce et y voient les deux hommes prisonniers de gigantesques racines contrôlées par un Néphandus bien barré.
Et là, c'est le drame.
L'un des PJs, afin de déstabiliser le Néphandus en question, ne trouve rien de mieux à faire que de lui sortir "la grande arme secrète des Ecossais"...
... à savoir qu'il soulève son kilt.
Le Néphandus est effectivement temporairement déstabilisé.
Ainsi que le capitaine et ses hommes qui arrivent sur les talons des PJs et, pris de court, passent en mode "perte immédiate de points de santé mentale, cessons de réfléchir" et arrosent toute la zone aux lance-flammes.
Après quoi un autre PJ pète lui aussi un câble et poutre en hurlant le Spectre du Néphandus, qui était en train de se former.
Bref, je crois que nous venons de voir à la fois la mort la plus ridicule et le combat le plus génial de toute l'histoire de ma Chronique.
