Personnellement, ce topic me donne envie de tenter l'aventure sur ce jdr ( en partant de Ravenloft et Warhammer) mais je manque de joueurs pour tenter l'expérience.
"merdre aux assis", Alfred Jarry
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j'ai pas mal pompé sur Ravenloft au moment où je me suis mis a construire le monde, il y a des perles dans le vieux matos (beaucoup de merde aussi, mais on a tous notre croix a porter hein :p)
Dalak est un elfe blanc envoyé sur la trace du léopard avec une simple mission : quoi qu’il arrive, le léopard ne peut pas arriver chez l’ambassadeur. En route il s’associe à Jaques Moyen et son écuyer, principalement pour prendre des coups à sa place. Ca fait maintenant plusieurs jours qu’ils poursuivaient le bateau dans lequel se trouvait Limul et le léopard …invariablement ils se sont pris là même tempête/kraken/naufrage.
Sur la plage ils rencontrent Jaquelin Patelin, le nécromant le plus lâche de l’hémisphère nord dont l’intro est narré si dessus.
Pour éviter de faire une redite de ce que j’ai déjà décrit, ce CR ira un peu plus vite, les différents éléments d’ambiance étant les même. Enfin ça et le fait que ça commence à dater maintenant.
Mués des même reflexes de survie (chopper de l’au potable et checker la plage pour des épaves/caisses de vivres), ils se baladent le long de la plage avant de tomber sur les restes du bateau (le premier, celui de Limul, Kendrick et le léopard) qui réussi a se planter dans une formation rocheuse formant une sorte de petit bassin.
Les joueurs observent l’épave de loin, d’un regard inquiet. Finalement devant le silence qui se fait autour de la table, Jaques Moyen, qui est courageux, mais pas trop, décide de de sauter des rocher sur les restes d’épaves et d’explorer ce qui reste des calles. Son fidèle écuyer qui finit juste de vomir (oui, il vomit souvent, sans raison) l’accompagne. Un craquement sourd se fait entendre depuis le fond de la calle. Jaques moyen, qui est donc courageux mais pas trop décide que finalement il ne veut pas savoir ce qu’il y a dans la calle et resaute sur les rocher, près de ses compagnons. Ferox, l’écuyer lui n’a pas spécialement fait attention et se retrouve choppé par une tentacule sortant de la calle.
En fait le Kraken Ectoplasmique, de la première partie est resté coincé après le naufrage
Horrifiés les joueurs voient Ferox se faire secouer de haut en bas et frappé contre ce qui reste de l’épave, avant d’être tiré vers la calle. La tout le monde se dit que ce pauvre henchman n’aura pas vécu très longtemps. La question est posée de savoir si on va le sauver où pas. Finalement nos héros décident, qu’il est perdu pour la cause et se retournent. Ils ont a peine fait deux pas qu’ils entendent un cris venir de la calle
« Heeeeh ! Mais ça fait super mal ! », ils se retournent tout juste pour voire un Ferox qui s’encourt suivi de deux tentacules ectoplasmiques. Il fait un bond vers les rochers et …se pète la tronche contre la formation rocheuse pour finir dans la flotte
J’ai fait les jets de mon côté, il lui restait 1 pv a ce pauvre Ferox, qu’il a perdu en se mangeant le rocher …
Ni une ni deux, nos héros regagnent du courage et s’organisent pour récupérer le corps, inerte de ce brave écuyer. (qui passe du statut de pompeur d’xp à mascotte au yeux du groupe, il passera néanmoins la plus grosse partie de l’aventure en convalescence).
Pour finir il suivent la plage, trouvent une rivière suivent celle-ci jusque plus profondément à l’intérieur de l’île, trouvent un village abandonné et décident de s’y réfugier pour la nuit....
Les PJ passent la nuit et le lendemain matin a psychoter tranquillement entre-eux pendant que Dalak se rends compte qu’il est a court de vivres. Le lendemain est donc jour de chasse, malgré un petit stress que je sorte les règles de famines, ils trouvent de quoi se se nourrir pendant 2 jours.
- Jaquelin arrive en courant vers le groupe : « les gars, les gars, j’ai vu un nou…n…nou….un OURS ! »
- Dalak : « ouiii … »
- Jaquelin : « mais ….il…il pêchait ! »
- Jaques : « oui, les ours font ça oui ….. »
- Jaquelin : « avec une canne-a-pêche ? Et en plus il portait un petit chapeau ! »
- Dalak, regardant Jaques : « Finalement il faut pas trop le laisser au soleil le mage, il debloque entièrement »
Et c’est la que le groupe décide de finir sa journée, peinard, fouiller le village en ruine (pour pas avoir de mauvaise surprise) et finalement aller se coucher… Pour être reveillé par une vingtaine d’hommes-bêtes armés de bâtons pointus, de vieux sabres rouillés, etc… Ceux-ci on l’aire d’être sous la coupe dans un curieux-homme cochon portant une perruque poudrée et ce qui semble être un sceptre, qu’il utilise pour frapper la tête de toute personne qui ne l’obéi pas instantanément / ou dont la tronche ne lui revient pas (bien entendu les pj tombent dans cette dernière catégorie).
Les hommes-bête ont clairement du mal a communiquer et se limitent le plus souvent a de simples grognements. L’homme cochon lui est déjà plus loquace, mais absolument détestable. Ils sont ligotés et bâillonnés et trainés dans la forêt. Ils comprennent qu’une chose, il vont voire Akanga, un nom qui semble en faire frissonner plus d’un.
Nos héros arrivent dans un vieil amphithéâtre recouvert de mousse et autre végétation invasive. Ils arrivent de nuit et la lueur des torches rend les ombres et les faciès déformés des hommes-bêtes d’autant plus inquiétant. Aux rythme de tambours ils sont amenés vers le centre de l’amphithéâtre où se trouve un grand trône en osier dans lequel siège un croisement contre-nature entre une armoire a glace suédoise et un lion : Akanga.
Note : En jouant Akanga je me suis amusé a passer de joueur en joueur de leur parler a voix normale a 2 cm de leur oreille en grognant entre deux phrases. Disons qu’ils n’étaient pas a leur aise. Akanga a aussi la détestable manie de parler de lui a la troisième personne et de hurler son nom en tapant sur son torse AKANGA ! (ce qui est repris en cœur par ses sous-fifres …et Jaquelin Patelin, dans un magnifique effort d’intégration)
Akanga, même si quelque peu désagréable n’est pas totalement inabordable, il pose des questions sur les joueurs leur demandant d’où ils viennent ce qu’ils font là etc… Et leur propose un choix :
- se joindre a lui dans une ultime bataille contre le Dieux Vivant, le maître de la douleur … à l’ennonciation des titres, les pj’s sont pas super chauds mais, c’est alors qu’ils entendent la deuxième option
- la liberté : pendant 2heures, après quoi la chasse (sur eux évidemment) sera ouverte
Devant une rhétorique aussi fine, nos braves héros se sont naturellement rallié a la juste (hum) cause d’Akanga (« Akanga ! Akanga ! » rajoutera Jaquelin).
A cette hauteur de l’aventure les joueurs (mais pas les PJ, pour cause de TPK malvenu) se rendent tout doucement compte de ce qu’il se passe :
- le Dieux-Vivant n’est autre que ce brave docteur Francis (ils se doutaient depuis un moment qu’il n’était pas clean, mais se rendre compte que l’île entière grouillait de ses créations leur a quand même un peu glacé le sang)
- les hommes-bêtes ne sont pas tous loyaux (mais il y a-t-il d’autres factions hormis, le docteur et Akanga ?)
- le nombre d’hommes-bêtes explique le nombre de petits villages abandonnés qu’ils ont trouvé jusque la
Après deux jours de repos, pas forcement tranquilles (après tout, pas mal d’hommes-bêtes font mine de vouloir les manger …si seulement Akanga ne leur faisait pas aussi peur) nos héros et une armée d’hommes-bêtes se mettent en route vers la maison du docteur Francis. Pendant le voyage les PJ se demandent sincèrement comment ils vont sortir vivants de ce foutoir …
La nuit vient de tomber quand l’armée d’Akanga se présente aux abords de la demeure du docteur Francis. Les événements s’accélèrent. Akanga beugle des ordres. Le docteur d’indigne. Akanga hurle. Le docteur hurle. L’attaque est lancée. L’armée se lance contre la porte. Une trahison secoue le camp du docteur Francis. Félix (l’homme chat habillé en cardinal, majordome du dr. Francis) poignarde brutalement Orson (l’homme-ourse, homme a tout faire du dr.). Le docteur réagit surpris, mais se ressaisi très vite quand ses troupes loyales surgissent en embuscade pour prendre les rebelles a revers.
Bon je vous passe la description du combat qui a pris un petit moment. Ceci dit une petite remarque : le module original partait du principe que les héros se mêlerait a cette bataille épique et que c’est leurs actions qui allaient déterminer l’issue du combat. A ma table ils ont surtout rusé pour faire tuer les rebelles qui les surveillaient, pour pouvoir s’éclipser le plus vite possible (le TPK a laissé des séquelles), quitte a se faire passer pour morts, se cacher derrière une palissade ,etc.… Je remarque aussi que malgré des actions fort peu héroïques, ils ont le mérite de s’entraider et de travailler en synergie, ce qui entre nous est la seule raison qu’ils ont survécu au carnage.
Pillage en règle
Après la batailla c’est le carnage, les hommes-bêtes font la fête, pillent les reservent d’alcool, et paradent avec les restes du bon docteur comme des afghans promenant un gouverneur anglais. Les PJ se planquent et attendent que ça se tasse. L’odeur de charogne les incitant a ne pas se reposer trop longtemps sur les lieux, ils décident de fouiller la demeure pièce par pièce tant que les hommes-bêtes ne sont plus la.
Sur le coup je savais pas trop quoi faire, quelque part je voulais les pénaliser pour être passé derrière les hommes-bêtes (après le saccage des lieux) et d’autre part les hommes-bêtes n’ont pas les mêmes besoins que nos aventuriers, donc de l’or a priori ils ne sauraient quoi en faire. Du coup j’ai tranché pour 30% de chance que la pièce qu’ils visitent soit entièrement saccagée.
Après une fouilles des lieux, ils se rendent compte que seul deux pièces ont été épargnées des incendies et autre pillages (yep, ils ont vraiment pas eu de bol), la bibliothèque et la réserve (coup de bol dans leur malheur, c’est dans leur réserves que se trouvait les possessions que le docteur avait volé de tous les naufragés précédents, un beau pactole de 4000 pièces d’argent).
Ils se reposent, se retappent …et se rendent compte que le cadavre du dr. qui avait pourtant été laissé mutilé et exposés aux yeux de tous, avait disparu pendant la nuit …