Loris a écrit :Rolapin a écrit :Les animaux parlent même dans la première série, il faut juste connaître leur langue

C'est moins évident, en fait, que dans Legends.
Loris
En fait, on le ressent assez peu dans le premier volume : Le serpent, les abeilles et les crabes se comportent comme des animaux "normaux".
Par contre,
GROS SPOIL DE LA BD, WARNING!!! j'ai trouvé ça très sensible dans le volume "hiver" :
- L'allusion du vétéran sur les exploits de Lieam qui se sont ébruités dans la forêt
- Le hibou se comporte comme une créature intelligente, et pas un simple prédateur lorsqu'il provoque (dans sa langue) les souris à un combat à mort
- Les chauves souris, bien que n'ayant pas une civilisation "matérielles", parlent, ont une spiritualité/mythologie riche et imagée, et ont apparemment participé à la guerre d'hiver
- les lièvres ont une culture, un langage, tout du moins le clan proche de la citadelle. L'absence de main et une intelligence limitée les prive de civilisation matérielle eux aussi, les poussant à s'allier à la garde comme monture et travailleur de force, mais ils font plus "cousin un peu arriéré de la campagne" que "animal domestique".
- Les belettes ont visiblement une culture évoluée, au moins aussi brillante que celle des souris, et considèrent leurs proies comme un peu plus que du simple bétail au vu de l'aménagement de l'ossuaire (surtout le "puits des âmes" vers la surface)
- On sait qu'une partie de Darkheather a été volée à d'autres espèces souterraines, sous entendant que ces espèces chassées étaient également capables d'édifier les merveilles que l'on y voit.
- Même le cafard de l'intendant se comporte comme un chien plutôt intelligent.
En bref, l'impression générale que j'ai eu, c'est que contrairement à ce que dit le JdR, la majeure partie des créatures de la forêt possèdent intelligence et parole, même si les souris et les belettes sont les seules chez lesquelles nous observons une civilisation technologique. Et dans ce contexte, la relation prédateur proie devient tout de suite franchement sinistre.
Et le combat de la patrouille contre le serpent dans le volume 1 prend une autre dimension (on est plus dans un modèle "Le dragon défend ses petits" que "un prédateur protège son nid")