[CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
Vivement qu'on joue la suite.
Loris
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"Over the centuries, mankind has tried many ways of combating the forces of evil... prayer, fasting, good works and so on. Up until 'DooM', no one seemed to have thought about the double-barrel shotgun. Eat leaden death, demon!"
~Terry Pratchett
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
C'est prévu, t'inquiète ! En attendant je raconte vite fait la fin de la première séance :
REMBRANDT arrive au Club, et bluffe en donnant le nom de Frank Conners à l'entrée, ce qui lui permet de passer les rangées successives de videurs (Conners est le nom du propriétaire de l'épicerie russe, et a priori celui qui a récupéré le talisman). Enfin, les rangées successives... REMBRANDT arrive à se faufiler jusqu'à la piste de danse, mais lorsqu'il veut passer deux portes vertes, semblant mener à un coin plus privé du Club, on le repousse. Quelques minutes après, ROOK l'appelle sur son portable, et en apprenant que REMBRANDT est dans le Club, panique et lui ordonne de sortir. Il est dans un état d'agitation peu commun mais ne veut pas s'en expliquer.
Pendant ce temps, RONALD et REVEREND débarquent chez Conners, et décident assez rapidement de passer à la manière forte. En le secouant dans tous les sens, ils apprennent que Conners a bel et bien récupéré le talisman, mais qu'il l'a renvoyé à son patron : un certain Stephen Alzis, patron du Club Apocalypse...
Ça fait un bout, donc j'ai dû oublier quelques détails. Les Agents seront bien gentils de corriger ces oublis.
REMBRANDT arrive au Club, et bluffe en donnant le nom de Frank Conners à l'entrée, ce qui lui permet de passer les rangées successives de videurs (Conners est le nom du propriétaire de l'épicerie russe, et a priori celui qui a récupéré le talisman). Enfin, les rangées successives... REMBRANDT arrive à se faufiler jusqu'à la piste de danse, mais lorsqu'il veut passer deux portes vertes, semblant mener à un coin plus privé du Club, on le repousse. Quelques minutes après, ROOK l'appelle sur son portable, et en apprenant que REMBRANDT est dans le Club, panique et lui ordonne de sortir. Il est dans un état d'agitation peu commun mais ne veut pas s'en expliquer.
Pendant ce temps, RONALD et REVEREND débarquent chez Conners, et décident assez rapidement de passer à la manière forte. En le secouant dans tous les sens, ils apprennent que Conners a bel et bien récupéré le talisman, mais qu'il l'a renvoyé à son patron : un certain Stephen Alzis, patron du Club Apocalypse...
Ça fait un bout, donc j'ai dû oublier quelques détails. Les Agents seront bien gentils de corriger ces oublis.
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
Je comprends pas que REMBRANDT et REVEREND se laissent entraîner dans la méthodologie de RONALD...
Faut que je finisse de lire La Stratégie du Choc de Naomi Klein sur la partie MKUltra
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
"Tu manges souvent les trucs qui sortent des cadavres, toi ?"
Les Agents se font donc bien secouer les bretelles par ROOK, qui leur indique que Stephen Alzis (connu de DELTA GREEN sous le nom de code PARIAH) est un individu extrêmement dangereux, auquel les Agents ne doivent se frotter sous aucun prétexte. DELTA GREEN a établi une trêve avec lui, et les deux camps se laissent d'habitude tranquille. En gros, leurs ordres sont de rentrer chez eux, dormir, et espérer que l'affaire n'ira pas plus loin.
Bien entendu, ce n'est pas le cas. Dès le lendemain, un email de ROOK leur indique que Conners a été retrouvé mort chez lui, le corps apparemment rempli de goudron. Les Agents se rendent à son domicile, bien gardé par la police, et prétextent une enquête du DHS pour fouiller les lieux. Le corps de Conners est déjà à la morgue, mais les petites taches brunes qui ornent le sol ne sont pas étrangères à REMBRANDT ; profitant que la police à le dos tourné, il en porte une à sa bouche, et identifie sans mal la substance que l'équipe avait rencontré à Howell. On dirait bien qu'Alzis a décidé de s'amuser avec son nouveau jouet...
Un tour à la morgue confirme leurs soupçons. L'intérieur du corps de Conners (os, muscles, chair, etc.) a été entièrement remplacé par ladite substance, qui rend perplexe le légiste. Avant d'envoyer un échantillon aux labos, il en prélève un peu pour les Agents. Ceux-ci n'ont plus le choix : il va falloir se mettre en relation avec Alzis pour récupérer le talisman.
REVEREND appelle Alzis d'une cabine, et celui-ci décroche aussitôt (avant que le dernier chiffre ne soit tapé, à vrai dire). Il semblait attendre l'appel des Agents, et les convie dans ses bureaux au Club Apocalypse, dès qu'il leur plaira. Les Agents se rendent donc directement au Club, où une brute de 2,10 mètres les accueille. Il les escorte à travers maints couloirs que REMBRANDT n'avait pas repéré lors de sa première visite, et finit par s'arrêter devant une porte aussi banale que toutes celles qu'ils ont croisées jusque là. Il ouvre la porte, et fait entrer les Agents dans un petit bureau ; au fond de la pièce, le teint hâlé, les yeux bleus perçants, se tient Stephen Alzis. En face de lui, une des deux chaises est déjà occupée, par un homme d'une trentaine d'années, chauve, à la moustache bien fournie.
PARIAH se lève pour accueillir les Agents et faire les présentations : il leur présente le chauve comme étant un certain Richard, ce que l'intéressé conteste aussitôt ; il s'appelle Eugene Sykes. "Vraiment ?", répond Alzis ; "vous n'avez jamais eu de problèmes avec un Chasseur de Tindass ?" Devant l'air d'incompréhension de Sykes, il finit par s'excuser en précisant qu'il n'a pas une bonne mémoire des dates.
Puis il se rassoit et commence la conversation à proprement parler. Les Agents sont là pour récupérer le talisman (Alzis précise qu'il lui appartenait au départ, puisqu'il avait envoyé Manuel Oliveiras le chercher), Sykes pour une histoire de statuette. Alzis est prêt à leur rendre, pour trois fois rien : il a juste besoin que les Agents aillent chercher pour lui un échantillon dans un camion transportant des produits chimiques. Il y a juste un petit problème : ledit camion a été volé il y a une petite heure en sortant de l'usine. On l'a aperçu pour la dernière fois dans la ville de Trenton, New Jersey... Les Agents feraient bien de se presser.
Les Agents se font donc bien secouer les bretelles par ROOK, qui leur indique que Stephen Alzis (connu de DELTA GREEN sous le nom de code PARIAH) est un individu extrêmement dangereux, auquel les Agents ne doivent se frotter sous aucun prétexte. DELTA GREEN a établi une trêve avec lui, et les deux camps se laissent d'habitude tranquille. En gros, leurs ordres sont de rentrer chez eux, dormir, et espérer que l'affaire n'ira pas plus loin.
Bien entendu, ce n'est pas le cas. Dès le lendemain, un email de ROOK leur indique que Conners a été retrouvé mort chez lui, le corps apparemment rempli de goudron. Les Agents se rendent à son domicile, bien gardé par la police, et prétextent une enquête du DHS pour fouiller les lieux. Le corps de Conners est déjà à la morgue, mais les petites taches brunes qui ornent le sol ne sont pas étrangères à REMBRANDT ; profitant que la police à le dos tourné, il en porte une à sa bouche, et identifie sans mal la substance que l'équipe avait rencontré à Howell. On dirait bien qu'Alzis a décidé de s'amuser avec son nouveau jouet...
Un tour à la morgue confirme leurs soupçons. L'intérieur du corps de Conners (os, muscles, chair, etc.) a été entièrement remplacé par ladite substance, qui rend perplexe le légiste. Avant d'envoyer un échantillon aux labos, il en prélève un peu pour les Agents. Ceux-ci n'ont plus le choix : il va falloir se mettre en relation avec Alzis pour récupérer le talisman.
REVEREND appelle Alzis d'une cabine, et celui-ci décroche aussitôt (avant que le dernier chiffre ne soit tapé, à vrai dire). Il semblait attendre l'appel des Agents, et les convie dans ses bureaux au Club Apocalypse, dès qu'il leur plaira. Les Agents se rendent donc directement au Club, où une brute de 2,10 mètres les accueille. Il les escorte à travers maints couloirs que REMBRANDT n'avait pas repéré lors de sa première visite, et finit par s'arrêter devant une porte aussi banale que toutes celles qu'ils ont croisées jusque là. Il ouvre la porte, et fait entrer les Agents dans un petit bureau ; au fond de la pièce, le teint hâlé, les yeux bleus perçants, se tient Stephen Alzis. En face de lui, une des deux chaises est déjà occupée, par un homme d'une trentaine d'années, chauve, à la moustache bien fournie.
PARIAH se lève pour accueillir les Agents et faire les présentations : il leur présente le chauve comme étant un certain Richard, ce que l'intéressé conteste aussitôt ; il s'appelle Eugene Sykes. "Vraiment ?", répond Alzis ; "vous n'avez jamais eu de problèmes avec un Chasseur de Tindass ?" Devant l'air d'incompréhension de Sykes, il finit par s'excuser en précisant qu'il n'a pas une bonne mémoire des dates.
Puis il se rassoit et commence la conversation à proprement parler. Les Agents sont là pour récupérer le talisman (Alzis précise qu'il lui appartenait au départ, puisqu'il avait envoyé Manuel Oliveiras le chercher), Sykes pour une histoire de statuette. Alzis est prêt à leur rendre, pour trois fois rien : il a juste besoin que les Agents aillent chercher pour lui un échantillon dans un camion transportant des produits chimiques. Il y a juste un petit problème : ledit camion a été volé il y a une petite heure en sortant de l'usine. On l'a aperçu pour la dernière fois dans la ville de Trenton, New Jersey... Les Agents feraient bien de se presser.
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
Je crois que la phrase exacte était : "tu goûtes souvent quelque chose qui est sorti de tous les orifices d'un cadavre ?"
Ou quelque chose de similaire
Ou quelque chose de similaire

- Pourquoi les chinoises ont-elles un goût différent de toutes les autres filles ?
- Et tu nous préfères à elles ?
- Non, c'est différent, le canard laqué ne se compare pas au caviar russe. J'apprécie les deux
James Bond, la classe internationale.
Couteau Suisse du Podcast Anonyme
- Et tu nous préfères à elles ?
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
On the road
Aussitôt dit, aussitôt fait : REVEREND passe un coup de fil au diocèse, et, après quelques négociations, se fait "livrer" un 4x4 devant le Club Apocalypse. RONALD prend le volant et les trois Agents, accompagnés par Sykes, foncent vers Trenton.
Le camion est déjà parti depuis un moment lorsque la Cellule R arrive à la station essence de Trenton. D'après le caissier, le conducteur du camion citerne n'avait pas l'air particulièrement stressé ni pressé : il a fait le plein, payé en cash, puis est parti. Tout ce qu'il peut donner aux Agents, c'est la plaque d'immatriculation, MAGIC-1. Cela suffit à REMBRANDT pour suspecter que ledit camion a été volé depuis un endroit de haute sécurité, voire même une usine appartenant au gouvernement. Quoiqu'il en soit, les Agents reprennent la route, et RONALD utilise sa CB maison pour lancer un appel à toutes les voitures de police aux alentours : on recherche un camion citerne immatriculé MAGIC-1, ordre de ne pas intercepter pour l'instant.
Les Agents suivent un moment la direction que leur a vaguement indiquée le garagiste, jusqu'à ce qu'un des agents de police installé en barrage recontacte RONALD : le suspect est en train de se diriger vers son véhicule. RONALD a à peine le temps de demander au policier d'intercepter le camion-citerne que des bruits horribles lui parviennent depuis l'écouter, puis une rupture soudaine de la communication. De toute évidence, le camion n'a pas freiné. Les Agents mettent donc le pied au plancher et se dirigent vers le barrage, heureusement pas très loin. Lorsqu'ils arrivent, les secours sont déjà en route, aussi ne perdent-ils pas de temps et continuent leur route.
Au bout d'une petite heure de route, enfin, les Agents aperçoivent leur cible : le camion point à l'horizon, continuant sa route sans accélérer. Alors que le 4x4 de REVEREND se rapproche du suspect, les Agents entendent soudain trois hélicoptères, entièrement noirs et sans insignes gouvernementales, se diriger de toute évidence droit sur le camion. Ils vont plus vite que les Agents, et ont presque rejoint le camion, lorsque celui-ci, sans prévenir, tente une embardée et se couche sur le bas-côté. Sa citerne se rompt et un liquide rosâtre se répand immédiatement sur la chaussée, à une cinquantaine de mètres du 4x4. Désespéré, RONALD appuie à fond sur le frein, tout en tentant un dérapage contrôlé. Le véhicule finit dans un champ de maïs sur le côté de la route, ce qui ralentit fort heureusement sa course, sans trop de dommages.
Aussitôt dit, aussitôt fait : REVEREND passe un coup de fil au diocèse, et, après quelques négociations, se fait "livrer" un 4x4 devant le Club Apocalypse. RONALD prend le volant et les trois Agents, accompagnés par Sykes, foncent vers Trenton.
Le camion est déjà parti depuis un moment lorsque la Cellule R arrive à la station essence de Trenton. D'après le caissier, le conducteur du camion citerne n'avait pas l'air particulièrement stressé ni pressé : il a fait le plein, payé en cash, puis est parti. Tout ce qu'il peut donner aux Agents, c'est la plaque d'immatriculation, MAGIC-1. Cela suffit à REMBRANDT pour suspecter que ledit camion a été volé depuis un endroit de haute sécurité, voire même une usine appartenant au gouvernement. Quoiqu'il en soit, les Agents reprennent la route, et RONALD utilise sa CB maison pour lancer un appel à toutes les voitures de police aux alentours : on recherche un camion citerne immatriculé MAGIC-1, ordre de ne pas intercepter pour l'instant.
Les Agents suivent un moment la direction que leur a vaguement indiquée le garagiste, jusqu'à ce qu'un des agents de police installé en barrage recontacte RONALD : le suspect est en train de se diriger vers son véhicule. RONALD a à peine le temps de demander au policier d'intercepter le camion-citerne que des bruits horribles lui parviennent depuis l'écouter, puis une rupture soudaine de la communication. De toute évidence, le camion n'a pas freiné. Les Agents mettent donc le pied au plancher et se dirigent vers le barrage, heureusement pas très loin. Lorsqu'ils arrivent, les secours sont déjà en route, aussi ne perdent-ils pas de temps et continuent leur route.
Au bout d'une petite heure de route, enfin, les Agents aperçoivent leur cible : le camion point à l'horizon, continuant sa route sans accélérer. Alors que le 4x4 de REVEREND se rapproche du suspect, les Agents entendent soudain trois hélicoptères, entièrement noirs et sans insignes gouvernementales, se diriger de toute évidence droit sur le camion. Ils vont plus vite que les Agents, et ont presque rejoint le camion, lorsque celui-ci, sans prévenir, tente une embardée et se couche sur le bas-côté. Sa citerne se rompt et un liquide rosâtre se répand immédiatement sur la chaussée, à une cinquantaine de mètres du 4x4. Désespéré, RONALD appuie à fond sur le frein, tout en tentant un dérapage contrôlé. Le véhicule finit dans un champ de maïs sur le côté de la route, ce qui ralentit fort heureusement sa course, sans trop de dommages.
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
Everything goes to hell anyway
Les Agents sortent du 4x4 et se dirigent vers le lieu du crash. Les trois hélicoptères survolent toujours la scène ; l'un d'eux fait des cercles au-dessus de la forêt proche, sans doute parce que le conducteur du camion-citerne s'y est réfugié. Un deuxième semble sécuriser la zone. Le troisième appréhende rapidement les Agents à la sortie du champ : "ceci est une zone d'opération gouvernementale ! Veuillez vous coucher face contre terre immédiatement !"
Depuis le sol, les Agents peuvent voir un homme habillé en noir maniant une mitraillette dans leur direction. Sans attendre, Eugene, qui n'a pas très envie de se rendre à des agents gouvernementaux dont il ignore l'accréditation, le nom, ou même si ce sont vraiment des agents gouvernementaux, dégaine son Ithaca Road Blocker (pour les incultes : un gros, gros flingue) et fait feu sur le pilote de l'hélico. Ce dernier est touché en pleine poitrine et tombe au sol, pendant que son engin commence à tournoyer dangereusement vers le sol. Les Agents battent aussitôt en retraite ; REMBRANDT ayant profité de la "diversion" créée par Eugene pour extraire un échantillon du liquide renversé par le camion-citerne. Ledit liquide semble d'ailleurs s'agiter un peu, et RONALD jurerait voir une sorte d'homoncule en émerger...
Les Agents se sont donc éloignés du lieu du crash depuis longtemps lorsqu'Eugene fait volte-face et tente de les rejoindre. En vain : l'explosion de l'hélicoptère le cloue au sol, face dans le liquide rosâtre. Se débattant pour se relever, il voit alors une dizaine d'homoncules roses s'approcher de lui... Avant de perdre conscience.
Pendant ce temps, la cellule R est revenue au 4x4 ; constatant que Eugene manque à l'appel, REMBRANDT urge ses collègues d'aller le chercher. RONALD appuie à fond sur le champignon, comptant foncer jusqu'au lieu du crash, récupérer Eugene, faire demi-tour et foutre le camp au plus vite. C'était sans compter la vision des homoncules entourant Eugene, qui font péter les plombs au conducteur. Le 4x4 accélère, roule sur Eugene, dérape, se rapproche du camion-citerne, et puis...
Les Agents sortent du 4x4 et se dirigent vers le lieu du crash. Les trois hélicoptères survolent toujours la scène ; l'un d'eux fait des cercles au-dessus de la forêt proche, sans doute parce que le conducteur du camion-citerne s'y est réfugié. Un deuxième semble sécuriser la zone. Le troisième appréhende rapidement les Agents à la sortie du champ : "ceci est une zone d'opération gouvernementale ! Veuillez vous coucher face contre terre immédiatement !"
Depuis le sol, les Agents peuvent voir un homme habillé en noir maniant une mitraillette dans leur direction. Sans attendre, Eugene, qui n'a pas très envie de se rendre à des agents gouvernementaux dont il ignore l'accréditation, le nom, ou même si ce sont vraiment des agents gouvernementaux, dégaine son Ithaca Road Blocker (pour les incultes : un gros, gros flingue) et fait feu sur le pilote de l'hélico. Ce dernier est touché en pleine poitrine et tombe au sol, pendant que son engin commence à tournoyer dangereusement vers le sol. Les Agents battent aussitôt en retraite ; REMBRANDT ayant profité de la "diversion" créée par Eugene pour extraire un échantillon du liquide renversé par le camion-citerne. Ledit liquide semble d'ailleurs s'agiter un peu, et RONALD jurerait voir une sorte d'homoncule en émerger...
Les Agents se sont donc éloignés du lieu du crash depuis longtemps lorsqu'Eugene fait volte-face et tente de les rejoindre. En vain : l'explosion de l'hélicoptère le cloue au sol, face dans le liquide rosâtre. Se débattant pour se relever, il voit alors une dizaine d'homoncules roses s'approcher de lui... Avant de perdre conscience.
Pendant ce temps, la cellule R est revenue au 4x4 ; constatant que Eugene manque à l'appel, REMBRANDT urge ses collègues d'aller le chercher. RONALD appuie à fond sur le champignon, comptant foncer jusqu'au lieu du crash, récupérer Eugene, faire demi-tour et foutre le camp au plus vite. C'était sans compter la vision des homoncules entourant Eugene, qui font péter les plombs au conducteur. Le 4x4 accélère, roule sur Eugene, dérape, se rapproche du camion-citerne, et puis...
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
You can run, but you can't hide
Lorsque Eugene reprend conscience, il est allongé près du crash. Il n'est pas blessé ; à vrai dire, il s'est rarement senti en meilleure forme. Se relevant, il voit le 4x4 de ses compagnons écrasé contre le camion-citerne, et s'y précipite pour aider les Agents à en sortir. Fort heureusement, rien de cassé, juste de grosses contusions. Pendant que l'équipe se regroupe tant bien que mal, le deuxième hélicoptère s'approche du crash ; sans attendre, les Agents se dispersent. REVEREND court vers la forêt, tandis que les autres retournent se planquer dans le champ de maïs. A peine ont-ils quitté les alentours du camion-citerne qu'ils entendent le son d'une roquette, tirée de l'hélicoptère... L'explosion les secoue, et enflamme immédiatement le liquide rose.
REVEREND court à travers les arbres, et se rend compte trop tard que ses camarades ne l'ont pas suivi. A bout de souffle, il se repose derrière un buisson ; à temps pour voir nul autre que Stephen Alzis se promener dans les sous-bois, fumant tranquillement une cigarette. Il semble regarder dans la direction de REVEREND, puis disparaît de sa vue. REVEREND n'a pas besoin d'en voir plus pour prendre ses jambes à son cou ; il retrouvera bien ses collègues à un moment où à un autre. Alors qu'il quitte la forêt, il entend une deuxième explosion derrière lui, qui le fait accélérer. Arrivé à un peu plus d'une centaine de mètres de la route, il se retourne enfin pour voir comment se déroulent les choses. Le lieu est calme, il n'y a plus qu'un hélicoptère, qui fait des tours au-dessus du camion-citerne. Environ 20 minutes plus tard, une demi-douzaine de Hummers noirs débarque sur les lieux, accompagnés de quelques voitures de police. REVEREND les regarde s'agiter un moment dans tous les sens, sans doute pour sécuriser la zone, puis s'éloigne.
Au bout d'une heure de marche, il rejoint la ville la plus proche. Le prêtre local refusant de le reconduire jusqu'à New York, il décide de prendre le bus. Assis sur sa banquette, toujours sans nouvelles de ses collègues, il s'endort, exténué par cette courte nuit.
Lorsque Eugene reprend conscience, il est allongé près du crash. Il n'est pas blessé ; à vrai dire, il s'est rarement senti en meilleure forme. Se relevant, il voit le 4x4 de ses compagnons écrasé contre le camion-citerne, et s'y précipite pour aider les Agents à en sortir. Fort heureusement, rien de cassé, juste de grosses contusions. Pendant que l'équipe se regroupe tant bien que mal, le deuxième hélicoptère s'approche du crash ; sans attendre, les Agents se dispersent. REVEREND court vers la forêt, tandis que les autres retournent se planquer dans le champ de maïs. A peine ont-ils quitté les alentours du camion-citerne qu'ils entendent le son d'une roquette, tirée de l'hélicoptère... L'explosion les secoue, et enflamme immédiatement le liquide rose.
REVEREND court à travers les arbres, et se rend compte trop tard que ses camarades ne l'ont pas suivi. A bout de souffle, il se repose derrière un buisson ; à temps pour voir nul autre que Stephen Alzis se promener dans les sous-bois, fumant tranquillement une cigarette. Il semble regarder dans la direction de REVEREND, puis disparaît de sa vue. REVEREND n'a pas besoin d'en voir plus pour prendre ses jambes à son cou ; il retrouvera bien ses collègues à un moment où à un autre. Alors qu'il quitte la forêt, il entend une deuxième explosion derrière lui, qui le fait accélérer. Arrivé à un peu plus d'une centaine de mètres de la route, il se retourne enfin pour voir comment se déroulent les choses. Le lieu est calme, il n'y a plus qu'un hélicoptère, qui fait des tours au-dessus du camion-citerne. Environ 20 minutes plus tard, une demi-douzaine de Hummers noirs débarque sur les lieux, accompagnés de quelques voitures de police. REVEREND les regarde s'agiter un moment dans tous les sens, sans doute pour sécuriser la zone, puis s'éloigne.
Au bout d'une heure de marche, il rejoint la ville la plus proche. Le prêtre local refusant de le reconduire jusqu'à New York, il décide de prendre le bus. Assis sur sa banquette, toujours sans nouvelles de ses collègues, il s'endort, exténué par cette courte nuit.
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
You may call me Stephen
Pendant tout ce temps... RONALD, Eugene et REMBRANDT courent se cacher dans le champ de maïs. L'hélicoptère a vite fait de survoler leur périmètre, et les Agents s'aplatissent au sol. Eugene recharge son arme, vise lentement, et abat ce nouvel hélicoptère, à croire qu'il a fait ça toute sa vie... L'engin s'écrase non loin des Agents dans une gerbe de flammes, et ceux-ci n'attendent pas d'autre signe pour déguerpir. Ils courent à travers champs, Eugene en tête, qui se sent en pleine forme et ne halète qu'à peine.
Un peu moins d'une heure plus tard, les Agents arrivent en vue d'une petite ville. Le prochain bus pour New York part dans vingt minutes ; ils prennent donc le temps de faire un tour au mall du coin, ouvert toute la nuit, pour acheter des vivres. RONALD en profite aussi pour vérifier l'identité des hélicoptères les ayant abordés : il ne trouve pas grand chose sinon que ceux-ci appartiendraient à un service gouvernemental codé NRO. REMBRANDT, lui, va acheter à manger ; et quelle n'est pas sa surprise lorsqu'au détour d'un rayon, il tombe sur Stephen Alzis, se promenant tranquillement sous les néons blafards. Il salue nonchalamment REMBRANDT, qui se hâte de retrouver ses camarades, peu rassuré. Puis Alzis réclame l'échantillon, que les Agents lui donnent avec réluctance. Il tend alors la statuette à Eugene, et le médaillon à REMBRANDT et RONALD, se séparant de celui-ci avec une petite moue de regret. Puis il tend la main aux Agents (seul REMBRANDT la serre) et s'éloigne en leur souhaitant une bonne soirée... Les Agents ont à peine le temps de reprendre leurs esprits, il faut sauter dans le bus.
Epilogue
Le lendemain matin, les agents de la cellule R se retrouvent au café pour debriefer. Eugene leur a dit au revoir la veille au soir, ne voulant pas être plus impliqué dans leurs affaires. Après avoir mis le point final au rapport qu'il enverra à ROOK, REMBRANDT va déposer le médaillon si chèrement acquis dans la Green Box de New York, espérant ne plus jamais le revoir... Il reste beaucoup de points d'ombre dans le déroulement des évènements de la nuit dernière, mais pour l'instant les Agents n'en ont cure. Il est temps de revenir à leur vie de tous les jours et de laisser un peu DELTA GREEN de côté.
Affaire classée.
Pendant tout ce temps... RONALD, Eugene et REMBRANDT courent se cacher dans le champ de maïs. L'hélicoptère a vite fait de survoler leur périmètre, et les Agents s'aplatissent au sol. Eugene recharge son arme, vise lentement, et abat ce nouvel hélicoptère, à croire qu'il a fait ça toute sa vie... L'engin s'écrase non loin des Agents dans une gerbe de flammes, et ceux-ci n'attendent pas d'autre signe pour déguerpir. Ils courent à travers champs, Eugene en tête, qui se sent en pleine forme et ne halète qu'à peine.
Un peu moins d'une heure plus tard, les Agents arrivent en vue d'une petite ville. Le prochain bus pour New York part dans vingt minutes ; ils prennent donc le temps de faire un tour au mall du coin, ouvert toute la nuit, pour acheter des vivres. RONALD en profite aussi pour vérifier l'identité des hélicoptères les ayant abordés : il ne trouve pas grand chose sinon que ceux-ci appartiendraient à un service gouvernemental codé NRO. REMBRANDT, lui, va acheter à manger ; et quelle n'est pas sa surprise lorsqu'au détour d'un rayon, il tombe sur Stephen Alzis, se promenant tranquillement sous les néons blafards. Il salue nonchalamment REMBRANDT, qui se hâte de retrouver ses camarades, peu rassuré. Puis Alzis réclame l'échantillon, que les Agents lui donnent avec réluctance. Il tend alors la statuette à Eugene, et le médaillon à REMBRANDT et RONALD, se séparant de celui-ci avec une petite moue de regret. Puis il tend la main aux Agents (seul REMBRANDT la serre) et s'éloigne en leur souhaitant une bonne soirée... Les Agents ont à peine le temps de reprendre leurs esprits, il faut sauter dans le bus.
Epilogue
Le lendemain matin, les agents de la cellule R se retrouvent au café pour debriefer. Eugene leur a dit au revoir la veille au soir, ne voulant pas être plus impliqué dans leurs affaires. Après avoir mis le point final au rapport qu'il enverra à ROOK, REMBRANDT va déposer le médaillon si chèrement acquis dans la Green Box de New York, espérant ne plus jamais le revoir... Il reste beaucoup de points d'ombre dans le déroulement des évènements de la nuit dernière, mais pour l'instant les Agents n'en ont cure. Il est temps de revenir à leur vie de tous les jours et de laisser un peu DELTA GREEN de côté.
Affaire classée.
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Re: [CR] Delta Green: Everything Goes To Hell
C'était assez violent sur une courte période, ce scénar. J'ai bien aimé.
Loris
Loris
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