L'auteur y racontais qu'à l'époque, il y avait toujours un traître dans le groupe et je me suis toujours demandé si c'était un mythe ou pas. Quelqu'un pour confirmer?

En tout cas merci pour toutes les info, c'est passionnant.
Ca n'est pas tout à fait faux. L'assassin dissimulait souvent son identité en attendant d'occire l'un de ses compagnons, le voleur attendait son heure pour se barrée avec la caisse ou faisait les poches des autres persos. Le Kender kleptomane de Dragon lance ne sort pas de nulle part.bheng a écrit :J'ai découvert les jeux de rôle via un jeu et stratégie de mon popa, avec un CR de partie.
L'auteur y racontais qu'à l'époque, il y avait toujours un traître dans le groupe et je me suis toujours demandé si c'était un mythe ou pas. Quelqu'un pour confirmer?
En tout cas merci pour toutes les info, c'est passionnant.
J'suis à la bourre de dix pages mais merci pour ce témoignage, c'est passionnant.Paiji a écrit :Pour changer un peu de toute cette poésie, j'ai retrouvé le récit du tout premier dungeon crawl par le seul survivant de l'aventure, en 1970-71, bien avant même la sortie d'OD&D.
Pas de sorts, un seul pv...Svenni a écrit :We realized that we had no time reference, but that we were all getting tired, so we stopped and set up camp in a large room and bedded down for the "night", carefully placing guards at the doors.
Merci à toi. Etant un petit jeune (ici, du moins), je n'ai pas du tout connu cette époque.Gobelure a écrit :En tout cas, désolé pour ce moment d'érudition complètement inutile, mais merci pour m'avoir fourni l'occasion de me replonger dans les vieux J&S, ça m'a fait ma soirée.
C'est aussi comme ça que j'ai rencontré le JDR ; quelques temps plus tard, je faisais ma première partie d'AD&D fortuitement avec le fils d'une amie de mes parents (à une centaine de mètres de l'ENS, d'ailleurs), armés tous deux d'un seul PHB. Je pense que j'ai dû recevoir le PHB et le M&M pour noël suivant (j'ai un vague souvenir de lecture au pied du sapin)Gobelure a écrit :Allez, on remonte le temps : la première occurrence des JdR dans J&S date en fait du numéro 4 (août 1980), dans un article signé Froideval (évidemment) et Michel Brassine.
C'était même tout à fait vrai dans plusieurs groupes, au point que la norme n'était pas la coopération bon enfant. Les personnages étaient montés à la force du poignet face à des MJ intraitables. L'expertise de ces derniers étant évaluée à leur connaissance des règles plutôt qu'à leur maîtrise de la mise en scène. Bien que certains étaient fort habiles à ce jeu là également.Snorri a écrit : Ca n'est pas tout à fait faux. L'assassin dissimulait souvent son identité en attendant d'occire l'un de ses compagnons, le voleur attendait son heure pour se barrée avec la caisse ou faisait les poches des autres persos. Le Kender kleptomane de Dragon lance ne sort pas de nulle part.
Merci pour la piqure de rappelSnorri a écrit :La feuille de perso d'Ad&d publiée par jeux Descartes avait un coin repliable pour l'alignement, puisque seul le MD et le joueur avaient accès à cette information. (...)
J'ai l'impression de lire un strip de mon comics prefere (cf avatar).Ego' a écrit : C'était même tout à fait vrai dans plusieurs groupes, au point que la norme n'était pas la coopération bon enfant. Les personnages étaient montés à la force du poignet face à des MJ intraitables. L'expertise de ces derniers étant évaluée à leur connaissance des règles plutôt qu'à leur maîtrise de la mise en scène. Bien que certains étaient fort habiles à ce jeu là également.
Le danger venait autant de l'intérieur que de l'extérieur, un perso risquant de se prendre un coup de grâce ou un coup dans le dos de la part d'un "compagnon" (1), notamment si certains objets faisaient de l'oeil. Une Vorpale ou un anneau d'invisibilité par exemple étaient de véritables pousse-au-crime, objets uniques passant de main en main au sein d'un groupe.
Il n'était pas rare qu'un personnage ait été joué avec plusieurs MJ, porte ouverte aux déséquilibres (OM, montées de niveau plus ou moins difficiles), voir aux tricheries. Le contrôle des feuilles de perso en début de séance était donc commun. Le MJ pouvant refuser certains objets, ou les doublons dans un groupe. Ou même certains scores "étonnants".
sur ce point, je me permets une anecdote.Ego a dit "Aaah l'assassin qui avait le droit au bouclier contrairement au voleur. L'astuce classique était de se faire passer pour un voleur, et l'erreur de débutant étant de s'équiper d'un bouclier..."
Et là trois tenants du contrat social au fond de la salle viennent d'avoir une attaque cardiaqueGraou a écrit : sur ce point, je me permets une anecdote.
Je joue un ranger et le DM me dit qu'un clerc mauvais est infiltré dans le groupe et que je dois l'identifier.
Me croyant finaud, je me présente sans ma cotte de maille, avec une leather armor et mon shield. L'objectif est de ferrer le joueur du clerc mauvais qui ne manquera pas de m'identifier comme assassin en raison de cette équipement!
Ca fait ni une ni deux,le joueur me prend à part pour qu'on s'allie!
Tout content de moi, je le maîtrise et le dénonce au reste du groupe.
Il crie son innocence...
Le reste du groupe tranche: "non, mais attends, t'as une leather et un shield, t'es pas ranger, t'es assassin!"
Et on me lynche...
Véridique!!!