[CR] Nobilis

[CANARD]

Merci mais de quel conteur parles-tu? Ce récit doit beaucoup aux qualités de conteur de Salanael. L'essentiel des idées viennent de lui. J'essaie de juste de leur donner une forme agréable afin que le récit soit facile à lire.

[Duael]

La foule en délire réclame la suite

[Loludian]

La foule en délire réclame la suite

Tout a fait. Ton CR de Nobilis eveille ma curiosite et stimule mon imaginaire comme rarement un jdr l'a fait auparavant. C'est tres plaisant

[CANARD]

Ce sera pour demain désolé. Merci beaucoup.

[Loris]

Merci mais de quel conteur parles-tu? Ce récit doit beaucoup aux qualités de conteur de Salanael. L'essentiel des idées viennent de lui. J'essaie de juste de leur donner une forme agréable afin que le récit soit facile à lire.

Je parle des deux, les enfants. Je parle des deux

Loris

[CANARD]

On dit que la musique adoucit les mœurs. Je ne sais trop si la mienne eut un effet positif sur l’humeur générale mais la soirée se déroula fort calmement. Je m’attendais au pire et fut au fond de moi assez désappointé d’assister à cette gentille sauterie entre gens du même monde. Je ne vais pas m’en plaindre cependant, aillant profité de l’occasion pour réaliser une ample moisson d’informations.

Lorsque je descendis de l’estrade laissant le tzigane seul jouer le concert de sa vie, j’attirais l’attention de Lance et lançait immédiatement la conversation sur ses registres incomplets. Le frère de ma tendre amie semblait effectivement interpellé par cette incompréhensible défaillance de ses pouvoirs. J’évoquais avec lui l’hypothèse d’une disparition antérieure à la création du conseil des quatre. Sa surprise ne fut pas feinte. Cela lui semblait difficile à croire et il ne l’avait même pas imaginée. Il est vrai qu’on peut difficilement disparaitre durant 5000 ans sans laisser la moindre trace et revenir tout à coup sans crier gare.

L’artefact qu’il avait confisqué était un ancien focus de tourmenteur m’apprit-il encore. Tout le monde l’avait cru désactivé mais vérifications faites, il permettait encore d’envoyer un signal. Je lui révélais alors ce que nous avions pu apprendre de la double personnalité de notre prisonnier et ma crainte que la seconde ne soit celle d’une écharde de tourmenteur cohabitant avec celle du Nobilis original. Il fût catégorique. La chose n’était pas possible. Tout au plus, pouvait-il accepter que cette schizophrénie ait été causée par un tourmenteur. Ce qui était fort à craindre. Il me quitta en me promettant de se rendre dés le lendemain chez nous afin de lancer un rituel qui nous permettrait d’en avoir le cœur net. Je l’en remerciais et parcourais la salle du regard afin de dénicher une nouvelle victime.

Freud et moi avons été contemporains. J’avais dix ans lorsqu’il est mort. Le retrouver ici ne pouvait que m’intriguer. Je m’approchais de lui espérant pouvoir l’apostropher. Il devait attendre ce moment car il se retourna vivement vers moi et engagea directement la conversation. « Monsieur Bouvier !!! Quel bonheur. J’ai adoré vos bouquins. » Sueur froide. « Ah vous les avez lu ! » « Oui oui. Vous écrivez divinement bien mais vous ne vous épanchez pas assez sur les besoins tout à fait naturels que vous avez du éprouver durant vos voyages. L’abstinence ne fût elle pas trop pénible ? Et cette promiscuité notamment avec votre compagnon, Thierry Vernet, que vous évoquez à peine. Vous devriez m’en dire plus. » « Je vois que vous n’avez pas cessé vos analyses maitres » « Certainement pas. Elles n’ont jamais été aussi intéressantes. Vous ne pouvez imaginer combien les Nobilis sont des sujets de choix. Tenez votre amie qui vous suit comme une ombre. Je serais curieux de savoir si une morte éprouve encore des pulsions sexuelles. » Le système sanguin de Mori ne fonctionnait plus depuis mille ans mais je puis dire qu’en la circonstance le peu qui lui restait de sang ne fit qu’un tour. Elle devint verte et m’attira loin de ce si sympathique pervers que je me promettais de retrouver bien vite.

Elle m’attira vers les trois fileuses, autrefois appelées Parques ou Moires. Je peux comprendre son inclinaison naturelle pour ses vieilles femmes. Au fond, elle leur ressemblait tant. Mori les avait mises au parfum de nos déboires et j’écoutais poliment ce qu’elles avaient à nous dire. Elles connaissaient un rite permettant de lever l’amnésie de Daniel. Elles étaient décidées à nous l’apprendre si nous acceptions de nous rendre en Adamastar, leur domaine. J’acceptais l’invitation, promettant de leurs rendre visite dés que nous le pouvions. Elles glosèrent également sur l’impérator de notre mystérieux ennemi. Selon elles, il pouvait avoir pris l’apparence d’une autre entité en s’accaparant ses pouvoirs et en délaissant les siens dés lors tombés en léthargie. J’appris ainsi l’existence de la puissance du troisième âge dont la véritable identité et les réels pouvoirs ne furent connus que lorsque son temps fût venu. Je restais dubitatif et laissais bien vite Mori se noyer dans ces explications saugrenues.

J’engageais la conversation avec Nephel, la puissance des fêtes, mais me rendant compte assez vite qu’il n’allait pas m’être d’une très grande utilité pour organiser la mienne, je m’éclipsais et retrouvais Freud au bar qu’il semblait vouloir vider à lui tout seul. Je lui proposais alors de venir chez nous analyser un cas particulièrement intéressant de dédoublement de la personnalité. Il accepta volontiers et se dit prêt à partir sur le champ. C’est donc en compagnie d’un vieux juif libidineux et imbibé que nous prîmes congé de nos hôtes, la plupart des invités faisant de même au demeurant. Arrivé chez nous, le vicieux personnage avait retrouvé tous ses esprits et ses yeux brillaient plus que jamais d’intérêt. Nous le laissâmes seul avec le malade pour ne pas faire interférence.

La séance dura deux bonnes heures et nous apporta plus de réponses que nous n’en espérions. Le psychanalyste était particulièrement satisfait d’avoir rencontré un pareil cas de dementia animus. Il ne se fit pas prier pour nous révéler ses conclusions. Selon lui, il y avait eu séparation de l’âme humaine originelle et du fragment de l’imperator, probablement suite à un rite des déchus qui ne peut être fait que par les membres de la même famille nobiliaire. Pour une raison inconnue, les deux composantes du Nobilis étaient restées captives du corps et se le partageaient depuis. Daniel était l’âme humaine originelle et l’autre le fragment très certainement perverti de l’imperator. Freud avait pu s’entretenir avec la personnalité cachée et pensait qu’elle bluffait, qu’elle tentait de faire peur à ceux dont elle pouvait craindre qu’ils lui fassent du tord. Et selon notre spécialiste elle craignait plus que tout de perdre quelque chose de plus important que sa propre vie même. Mais quoi ! Il n’en savait rien !

[CANARD]

Ainsi c'est terminée la séance de samedi.

Nous avons tous apprécié de jouer en journée plutôt qu'un vendredi soir. La qualité de nos échanges s'en est fortement ressentie. Le scénario a bien progressé et nous avons eu quelques bons moments. Du tout bon donc.... Vivement la prochaine.

[Duael]

Tu prends des notes pendant la partie pour pouvoir ressortir un CR de cette qualité ou c'est de mémoire ?

Encore !

[CANARD]

Je n'ai jamais pris autant de notes que cette fois-ci. Ca se ressent je pense.

Il faut dire aussi qu'il s'est passé pas mal de choses et que contrairement aux autres parties, je n'était pas fatigué.

[Loludian]

Tu prends des notes pendant la partie pour pouvoir ressortir un CR de cette qualité ou c'est de mémoire ?

Pourquoi t'en prends pas toi ?

Loludian, qui aime que ses PJ prennent des notes, et qui aime en prendre aussi pour pouvoir continuer une campagne un an et demi apres en ayant un moyen de se rememorer ou il en etait.

[Duael]

Tu prends des notes pendant la partie pour pouvoir ressortir un CR de cette qualité ou c'est de mémoire ?

Pourquoi t'en prends pas toi ?

Loludian, qui aime que ses PJ prennent des notes, et qui aime en prendre aussi pour pouvoir continuer une campagne un an et demi apres en ayant un moyen de se rememorer ou il en etait.

Pas toujours...
Pas assez souvent...

[Salanael]

Elle m’attira vers les trois fileuses, autrefois appelées Parques ou Moires. Je peux comprendre son inclinaison naturelle pour ses vieilles femmes. Au fond, elle leur ressemblait tant. Mori les avait mises au parfum de nos déboires et j’écoutais poliment ce qu’elles avaient à nous dire. Elles connaissaient un rite permettant de lever l’amnésie de Daniel. Elles étaient décidées à nous l’apprendre si nous acceptions de nous rendre en Adamastar, leur domaine. J’acceptais l’invitation, promettant de leurs rendre visite dés que nous le pouvions.

Je ne me rappelle pas avoir parlé de rituel rendant la mémoire, il me semble qu'il était plutôt question de rituel permettant de retrouver les membres d'une même Familia Caelestis en remontant le lien qui uni les membres d'une famille ou, mieux, en suivant les liens symboliques entre les fleurs du blasons d'une Puissance et celle-ci. A la rigueur, il me semble avoir évoqué une rite réparateur au rite des Déchus.

Merci pour le CR. C'est toujours très intéressant de voir comment les joueurs ont perçu la partie. Et puis tu brodes toujours aussi bien sur les détails . Il y a quelques noms mal orthographiés, mais on s'en fout, c'est phonétique .

C'est une partie qui m'a vraiment plu, même si on est régulièrement partis dans des a parte culturels en plein jeu de temps en temps. Mais bon, l'ambiance du scénario étant assez décontractée, elle n'en a pas pâti. Je suis content que le scénar vous plaise parce que j'étais moi-même assez content de la manière dont j'avais rattrapé la précédente. Dans la catégorie auto-critique, il faudra que je songe sérieusement à trouver un moyen de donner à mes joueurs l'impression d'avoir obtenu quelque chose quand c'est le cas. Sinon, ils s'acharnent sur la source jusqu'à l'épuisement (d'ailleurs, j'ai bien été obligé de faire tomber Daniel en syncope pour qu'ils s'arrêtent de le questionner ). On arrive parfois à des scènes où mes joueurs appuient sur tous les boutons pour voir lequel va marcher . C'est l'un des problèmes du diceless, avec des dés, les joueurs n'insisteraient pas, ils se diraient "j'ai raté mon jet d'Intimidation/Persuasion", tandis que là, ils se disent "j'ai pas encore posé LA bonne question". Mais il n'y a pas de bonnes questions en fait.

Il parait que je joue très bien les filles et les schizophrènes ... mais moins bien les juifs allemands. C'est vrai que je suis nul en accents, je devrais m'entraîner .

Prochaine partie sans doute en septembre.

[Loris]

Vu que y'a qu'ici qu'y a des intéressés :
http://imago.hitherby.com/wp-content/up ... -Promo.pdf

Loris

[Duael]

Encore tout un tas de jolis bouquins qui seront jamais traduits :/

[Loris]

Pas sûr que ça ne soit pas traduit. Mais bon, ça reste improbable.

Loris