En toute franchise, la version grümphesque de l'écriture inclusive reste déstabilisante, au moins au début... On peut avoir l'impression que l'auteur du jeu s'adresse à un public exclusivement féminin (joueuses et meneuses de jeu), mais qui ne jouerait que des personnages masculins (des patrouilleurs). Bizarre !
Mais bon, à la réflexion on échappe au point médian (autant "militant·e" c'est joli, autant "joueur·euse" c'est pénible) ou pire (le point à la place du point médian, genre "joueur.euse", militants fainéants soyez maudits).
Donc, bon, même si ça mérite des explications, même si je trouve Le Grümph un tantinet ridicule quand il parle de lui-même au féminin (genre "en tant que joueuse, je...") au final, ça passe.
Enfin, c'est mon humble avis de fasciste de la grammaire.
Sinon, pour en revenir au sujet, je suis moi-même adepte des cubes en bois. J'ai terraformé Mars un nombre incalculable de fois !
Je serais en conséquence amateur (amatrice ?) de mécanismes ludiques inspirés des jeux de plateau.
En fait, ce qui a fait capoter notre campagne à Oltrée ce n'est pas la gestion proprement dite, enfin pas tout-à-fait, mais les comptes-rendus entre deux séances. Le suivi de l'exploration, la prise de notes, la description des lieux, des contacts, tout ça. Tout ce qui est chiffré, ça allait encore, mais le reste... Le meneur de jeu (c'était mon frère, j'ai du mal à écrire "la meneuse" dans ce cas précis) a décrété que c'était son boulot (je voulais aider, il a pas voulu) mais il a vite trouvé ça exténuant.
Du coup, des outils sont-ils prévus pour aider les chroniqueuses fatiguées ? Genre une fiche de lieu, de PNJ, facile à compléter... Ou ça existait déjà ?
Les portraits et ressources mises gracieusement à disposition par Le Grümph devraient aider !