[CR -CAMPAGNE FINIE, 50 séances] Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

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JoKeR
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Re: [CR]Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

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Séance 39

« Boum ! »
Cette-fois-ci l’explosion n’est pas lointaine mais juste à côté d’eux ! Des flammes noires, un souffle d’énergie négative destructrice : le doppleganger vient de se faire exploser, libérant l’énergie mortelle de la Ténèbre. Nos aventuriers sont soufflés par le choc mais seul Milon est sévèrement blessé.
Quand ils reprennent leurs esprits et se relèvent, ils découvrent un cratère fumant et les restes épars du doppleganger et de Bonaventure. Autour d’eux les autres victimes se relèvent petit à petit. Amara, déjà affaiblie par le poison ne réagit pas. Au contraire Mandra, la paladine de Sainte Anthomée qui commande une partie des troupes se relève et hurle :
« Assassins ! Ce sont eux qui ont piégé le commandant ! Tuez-les ! »
Et, sans autres formes de procès, elle charge le plus proche d’entre eux : Richard.

Mais nos héros ne veulent pas se laisser entraîner dans ce combat entre alliés. Ils tentent de la raisonner et Milon lui ôte sa voix à l’aide de l’anneau volé à Garen Baal, il y a semble-t-il des mois, sur l’île d’Azerello. Alors que la paladine met Richard en difficulté, eux interdisent aux miliciens d’intervenir et Guillermo arrive à apaiser les soldats de l’Egide. Petit à petit lui et Richard arrivent à faire entendre raison à Mandra.
Milon soigne Amara et, ironie du soir, Guillermo se fait le relai des ordres de Mandra dont la voix ne reviendra qu’au bout de quelques heures. Ils mettent le camp en ordre de marche et attendent l’arrivée de Varissia, la cheffe des nobles, elle aussi capitaine de l’Egide et seconde de Bonaventure. Guillermo se montre un officier remarquable, ce que ne peut ignorer la paladine.
Richard, pour prouver définitivement sa bonne foi, remet le marteau de Sainte Anthomée à Mandra, précédemment entre les mains du défunt. N’ayant plus de voix elle ne peux prononcer le serment mais elle est impressionnée par la réaction de l’arme entre les mains de l’ogre : elle luit d’un bel éclat bleuté tout en étant parcourue d’éclairs, signe de l’honnêteté et de la droiture de son porteur. Sur ces entre-faits il descend à Calderino pour expliquer la situation, ramener Amara et donner des ordres à la milice.
Pendant ce temps la canonade continue jusqu’à ce que les créatures amphibies d’Agazantrax, brutaciens et hommes-lézards, ne sortent de l’eau pour faire main basse sur la flotille de l’Egide : le Soleil Noir a désormais la supprémacie maritime (à l’exception des barque des pêcheurs de Calderino).

Arrive Varissia qui vient avec de sombres nouvelles : les gnolls et cavaliers gobelins établis au nord de Solvedo, la ville en ruine de la Côte Sauvage, font une sortie. Elle réagit promptement à la nouvelle de la mort de Bonaventure et organise un état major avec un de ses sous-officiers, Yvain, Mandra et nos héros.
Tout le monde s’accorde au peu d’intérêt apparent de cette sortie : les fermes et hameaux ont déjà été brûlés et pillés et Calderino est trop bien défendu. C’est donc un piège, une feinte ou un assaut sur Malacresta. Plusieurs plans s’opposent et au final Varissia, Mandra et Richard l’emporte pour une attitude prudente : rejoindre et renforcer les troupes que Varissia a laissé à la passe des Trois Doigts et garder les cavalier nains en arrière garde pour se protéger d’une attaque à revers des gobelins.
Pendant ce temps Fatma va rejoindre Malacresta pour y prendre le commandement des Incandescents, une compagnie de mercenaire dont elle à loué les services dans le cadre de son accord avec Guillermo. Elle devra faire jonction au matin pour faire pencher la bataille ou prendre les gnolls à revers.

Quand ils arrivent à la passe la bataille est déjà engagée et ils sauvent la situation in extremis. Les gnolls se replient avec peu de pertes. Les troupes laissées sur place sont dans un piteux état. L’estimation des forces en présence n’est guère rassurant et sans leur position défensive avantageuse la défaite serait plus que probable.
Richard rend le marteau à Mandra qui a récupéré l’usage de sa voix.
Guillermo, Milon et Richard proposent de faire une discrète sortie pour jauger l’adversaire, voir lui jouer quelques tours pendables. Varissia accepte à contre-coeur et à grand renfort d’illustres précédents historiques.
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JoKeR
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Séance 40
  
 Nos héros entreprennent donc une approche qui leur est peu coûtumière et pour laquelle le plus doué d’entre eux est désormais l’esprit gardien d’une forêt magique loin de là : la discretion. Ils font ça bien : récolte et préparation d’un cataplasme contre les odeurs corporelles par Milon et utilisation de potions de vision nocturne pour l’ogre et l’humain.
 Hélas leur réussite s’arrête là : chutes lors de la descente du ravin, bruit dans la garrigue, … les voilà à affronter (et occire) une patrouille de gnolls qui alerte tout le camp. Milon et Richard « fuient » pour attirer les gnolls et permettre à Guillermo de mener la reconnaissance tout seul. Séparé de ses camarades maladroits, le jeune homme fait une promenade de santé dans le camp, tout les gnolls étant visiblement concentré sur l’extérieur.
 Il reconnaît le clan des Mangeurs d’Os dont ils avaient tué la cheffe et chamane sur l’île d’Azerello. Leur nouveau chef Verez est bien là et il espère que son leadership récent lui joue des tours si les choses se corsent. Les gnolls sont cependant bien moins nombreux que prévu : une partie d’entre eux est partie pour une passe secondaire pour les prendre à revers.
  
 De retour au camp on fait des plans. Tête Rouge et ses chevaucheurs de boucs de guerre partent illico pour la deuxième passe, suivis de près par Yvain et trente fantassins. Pour les autres c’est une longue attente qui commence, malgré la certitude que les gnolls attaqueront de nuit, à leur avantage.
 Finalement on entend les hurlements des worgs derrière eux, auxquels répondent les rires stridents et malsains des gnolls : la bataille commence. Guillermo, à la tête des archers, fait un magnifique discours : « Ici c’est le tir à la pipe ! Souvenez-vous de votre dernière kermesse ! » et il se joint avec eux en sortant … sa fronde.
  
 Hélas la première salve de l’Egide est peu efficace et ralentit à peine la progression des gnolls. Les gobelins se montrent et utilisent leurs arcs à longue portée sans avoir beaucoup plus d’effet : le sort des armes se jouera dans la mêlée.
 Les gnolls se ruent à l’assaut des maigres défenses de l’Egide, que seule le relief avantage. Le relief et les prouesses martiales de Richard et Milon au coeur de la mêlée, valant chacun un petit régiment. Ils contiennent la poussée mais la mêlée devient inextricable et les gnolls sont mieux entraînés et plus disciplinés.
 Derrière leurs lignes les Gobelins font un écart pour éviter autant que possible les tirs de la troupe de Guillermo et charge l’aile gauche commandée par Mandra, balayant ses troupes composées des survivants du premier chocs. Au milieu de cette mêlée la paladine fait briller le marteau de Sainte Anthomée et tient le front presque à elle toute seule.
 A ce moment fatidique Verez commence à incanter pour invoquer la sombre magie de la Ténèbre. Heureusement Milon avait prié avant la bataille pour recevoir le don d’une intuition fulgurante et il utilise à nouveau l’anneau mange-voix pour empêcher le chef gnoll d’agir. Aussi tôt Richard fait preuve de sa propre magie martiale pour foncer à travers la mêlée et assener un coup terrible au commandant ennemi qui vacille avant de fuir, en sang.
 L’ogre paye cher sa bravoure : encerclé par l’ennemi il subit une pluie de coup dont Milon à du mal à l’extraire. Le sort des armes est à ce moment-là complètement incertain. Guillermo a emmener sa troupe au secours de Mandra et plus personne n’a de réserve. La fuite de Verez finit par faire pencher la balance et après quelques derniers efforts sanglants, l’Egide repousse l’ennemi.
  
 Varissia s’oppose à une chasse car les gnolls se replient en bon ordre et cela pourrait être fatal. Les assaillants laissent néanmoins un certains nombre de blessés qui sont passés par le fil de l’épée. Les pertes de l’Egide sont à peine moins nombreuses et Mandra est gravement blessée : il faut la ramener au camp principal pour qu’Equiuus puisse la soigner.
 Quelques temps après un cavalier nain arrive porteur de bonnes nouvelles : Tête Rouge a pu surprendre l’ennemi en position désavantageuse et a dispersé et balayé la troupe secondaire à peu de frais. Ce rapport fait pencher la balance pour une victoire coûteuse mais nette.
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Séance 41 (courte séance pour cause d’insomnie enfantine et de problèmes techniques)
  
 Une fois la poussière retombée et les ordres donnés, Varissia convoque un nouvel état-major. Guillermo milite pour une nouvelle bataille au matin, un pari risqué mais qui permettrai d’emputer les forces d’Agazantrax d’une part importante de ses forces. Au matin doivent arrivés les Incandescents qui sont des tirailleurs vétérans. On peut donc prendre les gnolls entre eux, l’armée principale et les nains de Tête Rouge.
 Le soucis est de s’assurer que les gnolls campent sur leurs positions de l’autre côté de la Passe des Trois Doigts. Nos héros se disent qu’après cette défaite le commandement de Verez doit être vacillant. S’ils le défient dans un duel il pourrait ne pas pouvoir refuser sous peine de perdre le peu de prestige qu’il lui reste. D’un autre côté Richard, fin connaisseur des us et coutumes des peuples du Vastemonde, est sûr qu’il ne perdra pas trop la face en refusant d’affronter un adversaire trop impressionnant comme lui-même ou Milon. Il faut donc que ce soit Guillermo qui s’y colle.
 Varissia accepte à condition que la milice de Calderino envoie une petite troupe en renfort, en prévision d’un éventuel combat d’arrière-garde ou d’une défense du convois de retour des blessés. Bref elle veut des troupes fraîches.
 D’autre part il faut ensuite ramener Mandra auprès d’Equiuus et tenir au camp de l’Egide une réunion stratégique mais elle ne veut pas quitter le front.
  
 Guillermo descend la passe avec ses compagnons d’arme et une petite troupe pour lancer son défi. Un défi « à mort, à l’aube, quand il ne fait ni jour, ni nuit. Contre moi, Guillermo Prasede, parce que, vaincu par Richard et effrayé par Milon, nous ne voulons pas que tu fuies la queue entre les jambes ! »
 Le silence règne pendant quelques minutes avant que Verez n’accepte.
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Re: [CR]Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

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Séance 42 : le duel aux 5 points de chances dépensés

Guillermo
et ses compagnons vont se reposer. Le jeune homme aimerait en faire plus mais la nuit sera déjà courte pour ce qui l'attend au réveil. D'autant plus que la nuit est perturbée par des cris et des tambours venant du camp gnoll.
  
 On vient les réveiller quelques moments avant l'aube. La nuit s'éclaircit doucement alors qu'ils descendent la passe, entouré de légers bancs de brume. Face à eux descendent une dizaine de gnolls. Les deux groupes s'arrêtent à une distance prudente, autour d'un espace dégagé, et les deux combattants s'avancent l'un vers l'autre.
  
 Les salutations et promesses d'une mort prochaine d'usage tournent court quand Guillermo utilise l'anneau mange-voix sur son adversaire et le combat s'engage. Verez est complètement remis des blessures infligées par Richard. Son épée est entourée d'ombres ténébreuses mais face à elle la lame de Bergère semble absorber la lumière tandis que son pommeau lance des reflets grenats menaçants. A côté de leurs armes les boucliers des deux adversaires paraissent bien ternes.
  
 Le gnoll s'avance prudemment avant de lancer une série d'attaque face auxquelles l'humain ne fait que se défendre. Il garde sa lame proche pour tromper son adversaire quand à son allonge réelle et utilise sa magie pour l'étourdire. Verez recule aussi tôt et temporise le temps de reprendre ses esprits et Guillermo entame une chanson de son cru [en rp aussi, fort classe] et arrive à désarmer le suppôt de la Ténèbre.
  
 "J'ai rencontré ce Matin, dans les rues de ma citée
Une troupe de gens bien que l'destin a fait guerrier »

  
 Devant le danger de la situation celui-ci se précipite et récupère son arme pour tenter une botte rapide. Mal lui en prit. Le sol caillouteux est traître et se dérobe sous ses pieds. Le voici étendu par terre et sans difficulté Guillermo lui inflige une vilaine estafilade au bras.
  
 « Ou allez vous mes ami-es qui êtes de fer chargé
Nous courrons à l'ennemi viens rejoindre notre armée
 »
  
 Verez continue à faire preuve de reflexes fulgurants et lance une série de coups maîtrisés montrant qu'il a bien intégré l'allonge et la rythme de son adversaire. Il place alors un violent coup de taille dans le flanc du capitaine de Calderino. Sous la côte de maille enchantée une côte craque. Celui-ci pourtant ne se laisse pas démonter et place une botte rapide à défaut d'être puissante.
 
« La voilà la Blanche Egide Vive donc Fumarino
La Voilà la Blanche Egide nous r'prendrons Azurello »

  
 Le chef des Mangeur d'Os laisse libre court à sa bestialité et lance une nouvelle série d'assauts brutaux dont le but est de pénétrer la garde de son adversaire pour lui flanquer un coup de pommeau dans la mâchoire. L'humain voit trente six chandelles et Verez en profite pour lui mordre le bras. Contre toute attente Guillermo, après avoir fait appel aux pouvoirs guérissants de sa cape, réplique tout en puissance et place un vilain coup d'estoc dans la chaire ennemie.

« D'aucuns disent que c'est folie de combattre les damnés
Moi ils ont tués ma mie et bien je la vengerai »

  
 Les deux adversaires se lâchent et reprennent un peu de distance avant de reprendre l'assaut. Tout deux saignent de multiples blessures et sont bien conscients que tombera le prochain à recevoir de l'acier dans le corps. Le gnoll est quelque peu febrile est sa lame brasse de l'air alors que Guillermo place une feinte et lance Bergère à l'assaut du cœur de Vérez mais celui-ci, par pur instinct animal, se laisse tomber au sol et défie la mort de peu. En se relevant il repart aussi tôt à l'assaut, tout en force. Il écarte l'épée des Prasede et tente de décapiter le jeune homme. Richard et Milon manquent un battement de cœur, mais l'épée ténébreuse ne fait qu'une légère estafilade sur le cou de leur ami.
  
 « Je défendrais le domaine tant qu'aurai le bras vaillant
Car j'aurais bien trop de peine à fuir en l'abandonnant »

  
 Guillermo tente le tout pour le tout et cherche les points vitaux de son adversaire. Après une courte passe d'arme il trouve la faille et Bergère va se planter dans l'oeil du gnoll et traverse le crâne de celui-ci de part en part.
 Pour fêter sa victoire il effectue une cabriole acrobatique en arrière, le sourire aux lèvres malgré le sang et en chantant :

« La voilà la Blanche Egide Vive donc Fumarino
La Voilà la Blanche Egide nous r'prendrons Azurello »

  
 Quand il se relève il découvre le regard horrifié de ses amis et entend un grand choc derrière lui. Eux ont tout vu : une silhouette spectrale, aux bras couverts d'écailles violettes, a animé le corps de Verez telle une marionette grotesque et il s'en est fallu de peu, s'il faut en croire le trou dans le sol causé par l'impact, que le fringant capitaine ne se trouve occis, mort, décédé pour cause de séparation latérale du corps en deux parties.
 Fort heureusement ce sombre sortilège a déjà pris fin et le corps du chef gnoll gît à ses pieds alors que ses gardes remontent la colline à toute allure dans ce qu'il convient d'appeler une déroute totale.
  
 Ils n'ont pas le temps d'aller bien loin : Fatma surgit sur leur flanc accompagnée des Incandescents dont le tir nourrit fauche les fuyards. Sans attendre d'ordre ou de se coordonner avec l'Egide, elle déclenche un feu nourrit sur le camp. Milon vient aux nouvelles et l'ensorceleuse l'accueille ainsi :
  
 « Pas de temps à perdre. Hier soir le Soleil Noir a attaqué Malacresta. Une compagnie d'ogre en armure qui ont commencé par mettre le feu à l'ancienne commanderie où dormait des volontaires désargentés. Ils ne s'attendaient pas à rencontrer une résistance et ils se sont repliés. Ils pourraient nous tomber dessus d'un instant à l'autre. Il faut qu'on se replie. »
  
 Guillermo et une dizaine de soldats montent explorer le camp qui se révèle désert au delà d'une dizaine de fuyard, déjà loin. Le gros des troupes est parti dans la nuit et cela ne peut être une bonne nouvelle.
  
 Varissia, informée, décide que la position n'est plus tenable, d'autant plus qu'ils n'ont pas de nouvelles des Tête Rouge et d'Yvain. L'armée de l'Egide se replie, escortée sur chaque flanc par les mercenaires. Des éclaireurs partis en quêtes des disparus reviennent avec de mauvaises nouvelles : ils sont tombés sur les gnolls en pleine nuit et sans avantage de terrain. Seule une poignée d'entre eux à réussit à fuir.
  
 Ils arrivent à Calderino sans incidents. Conformément aux instructions les Incandescents hissent la bannière Prasede tandis que la ville accueille à grands cris le « Capitaine ». Ils apprenent qu'ils sont convoqués pour un conseil de guerre par Equiuus. Pragmatique, Varissia confie le commandement à Yawar, le capitaine des Incondescents.
  
 Et les voilà partis pour discuter avec l'allié le plus frustrant du Vastemonde...
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Re: [CR]Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

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Bon c'est un peu romancé et parfois flou dans ma tête. Donc il est possible qu'il y ai quelques corrections dans les jours qui viennent. Aussi c'est long, très long. Mais c'était une de nos meilleurs séances et un des moments épiques de la campagne, avec un retournement de situation très bien vu de leur part et plein de bon rp.

Enjoy :
 Séance 43 : le dernier conseil d'Equiuus
  
 Avant de répondre à la convocation d'Equiuus, Varissia prend le temps d'installer l'armée sous les ordres de Yawar, le hobgobelin commandant des Incandescents. On envoie un groupe d'exaltés escorter et porter Mandra jusqu'à la Pointe de Brunescelo pour que le prêtre puisse soigner ses nombreuses et graves blessures. Pendant ce temps Guillermo rédige une lettre à l'attention du Duc de Fumarino, afin de l'informer de la victoire de la nuit et de l'arrivée des mercenaires sous bannière Prasede. Enfin il se met d'accord avec Yawar pour que celui-ci se prépare à un commando pour les libérer à la nuit tombée d'une éventuelle mise au cachot.
  
 Guillermo, Richard, Millon, Fatma et Varissia se rendent au camp de l'Egide. Quand ils arrivent ils découvrent l'arrivée de renforts récents, essentiellement composés de volontaire équipé de neuf mais sans disciplines, ainsi qu'une petite unité de cavalerie dont les membres sont visiblement des soldats de métier.
 Quand ils arrivent dans le temple de toile qui sert de quartier général à Equiuus, le prêtre est en train de donner une messe pour les officiers et leurs seconds. Une cérémonie plus longue que nécessaire qui rend aussi hommage à feu le commandant Bonaventure. Aucour du service il demande à Richard de déposer le Marteau de Sainte Anthomée sur l'autel. Ce faisant il donne à tout le monde l'occasion de voir qu'entre les mains de l'ogre l'arme sacrée brille de mille petits éclairs, prouvant sa droiture.
  
 Enfin le chef de l'Egide met fin aux célébrations et fait commencer la réunion d'état-major. Une fois que tout le monde est installé il commence ainsi :
 « Il nous faut un digne successeur au regretté Bonaventure. Mais avant cela nous devons régler une affaire grave et urgente. On a assassiné le Père Pazzini puis le commandant Bonaventure, privant ainsi les exaltés, les plus sacrés de nos soldats, le fer de lance de l'Egide, de leurs meneurs. Tout cela à eut lieu à Calderino, loin de notre vigilance et de ma présence. La seule version que nous avons de ces faits est celle de Guillermo Prasede. Il y aurait eut un autre doppleganger qui aurait causé tout ça et serait mort pour emporter le commandant avec lui.
 Une histoire tirée par les cheveux qui a pour mérite d'être la seule possible pour innocenter Amara, fidèle de Prasede, vu par des témoins sortir de la tente du Père Pazzini tout en faisant passer la mort du commandant aux mains d'un individus amené par le même Prasede comme un accident !
 Le même Prasede qui pendant ce temps va prêter hommage au maître maléfique du Volcan du crepuscule, un de ses lointains ancêtres ! Car voilà la vraie nature de cet homme. Ce n'est pas un adorateur de la Ténèbre caché dans nos rangs, ce serait trop facile et je l'aurai démasqué plus tôt. Non c'est un serviteur d'un non-mort opportuniste qui veut que le Soleil Noir affaiblisse assez l'Egide pour transformer ce domaine en une marche crépusculaire ! Je ne sais quel est le prix de Guillermo Prasede mais je soupçonne que ce soit la non-mort méprisable et avide, l’ultime lâcheté !
 Enfin ce fourbe essaie de me supplanter à la tête de l'Egide en s'attirant les faveurs du Duc et en s'attribuant tout les mérites d'une victoire de l'Egide comme le prouve cette lettre !
 Gardes ! Saisissez-vous d'eux ! »
  
 Aussi tôt plusieurs dizaines de soldats d'élite de l'Eglise Universelle surgissent de toutes parts et envahissent la tente, sabre au clair. Guillermo demande à être entendu pour défaire ces acusations calomnieuses et injurieuses. Comme Valderoche et Varissia le soutiennent en cela Equiuus accepte, pour montrer qu'il ne s'agit pas d'une arrestation arbitraire. Il exige néanmoins que les accusés déposent leurs armes sur la table, bien en vue.
 Guillermo et Richard obtempèrent mais Millon ne veut pas se séparer du Bâton du Dieu Cornu, déguisé en lance. Sa rébellion provoque la colère d'une nouvelle venue parmi les officiers, l'orque Yadîn qui commande les cavaliers. L'elfe va plus loin encore et traite Equiuus d' « incompétent, obtus, racistes, mégalo,... » ce qui provoque un véritable tôlée. Ses compagnons interviennent et lui demandent de faire preuve de bonne volonté et de ne pas envenimer les choses. Millon s'y résout à contrecoeur, tout en souriant intérieurement en songeant à un certain parchemin magique en sa possession.
  
 Guillermo entreprend alors de se défendre. « La lettre » explique-t-il, « est une démarche totu à fait normale pour tenir le Duc au courant en tant que seigneur du domaine. Les mercenaires ont été payé par la fortune de ma famille, de la même manière que j'ai vendu ma maison pour soutenir Calderino. » Il donne quelques explications de plus avant qu'Equiuus ne l'interrompe.
 « Je suis le chef de l'Egide apointé par le Duc ! Vous n'avez aucun droit ni aucune raison pour lui rapporter quoique ce soit directement si ce n'est pour miner mon autorité et notre cohésion ! »
 Guillermo tente de reprendre la parole malgré l'ordre de se taire jusqu'à ce que le prêtre ordonne qu'on le bâillonne, vu qu'il ne sait pas se contrôler. Et voici Guillermo à genou, maîtrisé par quelques gardes, un linge en travers de la bouche, luttant pour se calmer, forcé d'écouter les accusations d'Equiuus. Le jeune homme se reprend et patiente qu'on lui redonne la parole. Les capitaines sont tendus. Baro, le remplaçant de Mandra à la tête des exaltés, et Yadîn soutiennent leur chef sans réserve mais Iklas, capitaine des troupes d'élites, Logan, capitaine des volontaires, Varissia et Valderoche réprouvent plus ou moins visiblement l'autoritarisme du prêtre.
  
 « Quand à ma visite au Château du Crépuscule je voulais savoir de quoi il en retournait et quelles étaient les intentions de ses occupants. Il s'agit effectivement d'une de mes lointaines ancêtres. Elle est ses soldats sont de fidèles serviteurs d'Ana-Anki, le seigneur des morts et gardien du Voile. Ils sont autant les ennemis de la Ténèbre que nous et c'est vous qui nous les avez aliéné en repoussant ses envoyés par la force ! La famille Prasede est fidèle à l'Eglise du Crepuscule depuis des temps immémoriaux. Mon frère en est un cardinal ! Vos accusations nous insultent.»
  
 Bien sûr Equiuus se saisi de ces propos pour les retourner contre le jeune homme. « Il avoue ! Quand au reste nous n'avons que sa parole ! Par contre nous savons que ces nons-morts n'ont aucun respect pour la vie et l'Egide ! N'ont-ils pas ensorcelé le corps des glorieux défenseurs tombés au combat pour grossir leurs rangs ? Ils ne peuvent que gagner en puissance, que devenir de plus en plus dangereux... et ambitieux ! »
  
 Personne dans l'assemblée ne doute de la protection que l'Eglise du Crépuscule offre au Vastemonde. Il y a bien quelques histoires de non-morts bienveillants, de serments de loyauté éternels, mais combien plus nombreuses sont les histoires de liches tyranniques, de vampire sournois et de hordes de zombis affamés ! Le bon sens veut que l'on se méfie de la non-vie et le prêtre soulève des faits inquiétants...
  
 « Je crois, » reprend Guillermo avec sa verve et son assurance coutumière, « que la dernière accusation est la plus honteuse. Inutile de cacher que le commandant Bonaventure et moi-même avions nos différents. Justement nous n'avons jamais cachés nos désaccords. Nous ne nous aimions pas mais nous étions francs, l'un envers l'autre. C'est sur ses ordres que nous sommes allés négocier une trêve avec les araignées de la forêt dont vous avez provoqué le courroux, ouvrant un deuxième front dans notre dos. Et c'est sur ses ordres aussi que nous sommes allé chercher le coupable de Pazzini et que nous avons ainsi démasqué le dernier doppleganger.
 Et si nous avions su qu'il pouvait se sacrifier en explosant comme cela et que nous avions voulu nous débarasser de Bonaventure de la sorte, nous ne serions pas restés si près de lui. Nous avons étés touchés par le souffle et il s'en est fallu de peu. Pourtant même Mandra a reconnu que nous n'y étions pour rien. »
  
 « Encore une fois » répond Equiuus « votre défense repose sur votre parole seule. Je sais qu'il vous faisait de l'ombre et que vous aviez déjà essayé de vous débarrasser de lui sur des accusations farfelues avant la bataille de Caldérino. Seule son illumination et son ralliement aux préceptes honorables de la foi en Sainte Anthomée vous on sauvé de sa vindicte. »
  
 A ce moment-là de ce débat houleux, l'attitude des capitaines semble au mieux dubitative devant les arguments de Guillermo. Mais l'attitude d'Equiuus ne convainc guère. Il y a un instant de flottement, une brèche dans laquelle le jeune Prasede s'engouffre.
  
 « Tout ce que vous me reproché, tout ces faits que vous déformez, tout cela n'est possible que parce que je combat le Soleil Noir avec mes compagnons depuis le début. Je ne me contente pas de dire des messes et de donner des ordres à l'abris d'un camp retranché. Vous n'étiez pas là quand ils ont envahit le monastère et l'île d'Azerelo, ni quand nous avons versé le premier sang sur les plages de Calderino, le jour même de l'invasion. Et pendant que vous prêchiez nous avons entraîné la milice de Calderino. Nous avons rallié Malacresta pour trouver alliés, informations et ravitaillement. Ce n'est pas vous qui avez tué des ogres au combat en risquant votre vie pour sauver la bataille de Calderino. Pas vous qui avez déjoué les machination des dopplegangers !
 Que faisiez-vous alors que nous risquions notre vie pour libérer les habitants d'Azerelo réduits en esclavage sur l'île, quand ma bien aimée est morte pour leur vie ? J'ai sacrifié sa vie, celle d'un de mes plus proche amis, vendus ma maison, affrontés des gnolls, des orques et même des trolls. Qu'avez-vous sacrifié ? Qu'avez-vous perdu ? Rien ! Je suis sûr que quand vous aurez réduit à néant nos efforts par vos élucubrations, vous fuirez pour retrouver le confort douillé d'une propriété en paix à quelques domaines de là ! »
  
 Cette fois-ci le coup porte, touche juste. Equiuus bout de rage, Yadîn et Baro maudissent Guillermo tandis que les autres capitaines sont bien obligés de songer à leadership souvent frustrant du prêtre.
  
 « Il y a bien longtemps que je me suis défait de toutes mes possessions terrestres pour le bien de l'Eglise et que j'ai consacré ma vie à sa plus grande gloire ! » crie le prêtre. « Vous ne nous détournerez pas de vos actions maléfiques avec ce genre d'accusations fallacieuses. Vous ne faites que brasser du vent, Guillermo Je suis le Bouclier de l'Egide ! Je suis le nommé à sa tête par le Duc. C'est moi et moi seul qui nous assure le soutient de Sainte Anthomée et nous donne le courage et la discipline nécessaire pour affronter le Soleil Noir 
  
 A cet instant tout le monde avec un tant soit peu de recul peut voir l'arrogance du jeune prêtre sur son visage, l'entendre dans chacun de ses mots, la lire dans son attitude. Tout dément la modestie dont ils prétend se parer. Mais Yadîn a mit la main sur le pommeaux de son épée. Richard s'avance pour pouvoir intercepter l'orque tout en prenant la parole. Sa voix grave et posée est pleine de calme et de gravité.
  
 « Allons, mes amis. Mes camarades. Ne voyez-vous pas que nous faisons le jeu de la Ténèbre ? Nous nous entre-déchirons et je suis sûr que s'il le savait Agazantrax nous féliciterai de faire son travail. Tout le monde ici ne veut que la défaite du Soleil Noir. J'ai assez longtemps combattu auprès de Guillermo Prasede pour savoir que c'est un homme droit, qui mérite le soutient de mon bras et de ma confiance. »
  
 Equiuus hésite un instant. Tout le monde a vu la réaction du Marteau de Sainte Anthomée quand l'ogre le portait. Il ne peut l'accuser comme il le voudrait. Contenant difficilement un rictus de mépris, il reprend la parole.
  
 « Nul ne doute de votre sincérité, Richard, ni de la vaillance de votre bras. Mais je crains que, comme nous tous, votre confiance soit mal placée. Vous fûtes bercé par les belles paroles mensongères de cet homme. Vous avez combattu à ses côté et je suis sûr que c'est vous qui avez fait pencher la balance au cœur de la mêlée. Mais tout les exploits dont il se vente ont soi-disant eut lieu avant votre arrivée en ce domaine, n'est-ce pas ? Je ne vous le reproche pas, c'est un esprit fin et retors, tristement pervers et il est bien compréhensible que vous vous soyez laissé prendre à ses mensonges.  »
  
 « Ha ! » l'interrompt Guillermo, « je vous reconnais bien là Equiuus. Vous essayer d'être flatteur mais vous n'arrivez même pas à cacher le mépris et la haine que vous inspire toute personne non humaine ! Combien de fois avez-vous insulté Milon alors qu'il a tant fait pour ce domaine ? Qui peut oublier comment vous avez traité Tête Rouge qui a perdu les siens au combat. »
 Il se tourne alors vers Yadîn : « Et vous, je ne vous donne pas longtemps avant d'avoir envie de le jeter du haut de la falaise ! »
  
 « Il suffit ! » hurle Equiuus, alors que l'orque menace de se jeter sur Guillermo. « Nous en avons entendu assez. Aucune de vos explications ne tient la route, vous êtes clairement coupable aux yeux de tous, de tout les crimes dont tout vous accuse. Et pour cela, en tant que Bouclier de l'Egide, je vous condamne à mort ! »
  
 La sentence prend tout le monde de court. Baro et Yadîn exulte, Iklas et Logan ouvre de grands yeux tandis que Varissia et Valderoche bondissent de leurs chaises. Le conseil sombre dans un brouhaha désordonné. La décision ne fait pas l'unanimité. Millon décide alors que vraiment, tout cela est trop gros. Trop suspect. Et si Equiuus était un agent du Soleil Noir, volontaire ou à l'insu de son plein grès comme Amara ? Il entonne alors d'antiques paroles magiques pour lancer un sortilège d'anti-magie sur le prêtre.
 Celui-ci ne change ni d'apparence ni d'attitude, même s'il en perd un peu de sa superbe. Il hurle à la tentative d'assassinat dont Sainte Anthomée l'a protégé. Les gardes se ruent sur l'elfe, certains sabre au clair et celui-ci finit maîtrisés par plusieurs centaines de kilos de chaire et d'acier, une vilaine estafilade sur le côté. Tout le monde est sous le choc, même Varissia est consternée tandis que Valderoche se positionne non loin de la sortie. Dans la cohue, personne n'a remarqué la disparition de Fatma...
 « Assassins ! Tuez-les tous ! » ordonne Equiuus, entre rage et exultation.
  
 Pourtant Varissia s'interpose. « Père Equiuus, je ne sais ce qui vient de se passer mais vous êtes indemne. Et l'on ne peut les condamner tous pour les agissements d'un seul. A tout le moins sire Richard est innocent de tout cela, comme le Marteau l'a montré tout à l'heure. »
 A son tour Valderoche intervient. « Il y a bien des éléments troublants, mais rien d'assez clair pour justifier une condamnation à mort. On ne peut pas effacer aussi simplement le sang qu'ils ont versé contre le Soleil Noir. »
 Même Iklas en convient, à sa manière. « Père Equiuus, je partage vos soupçons. Pourtant nous ne pouvons l'éxécuter comme cela sous peine de voir Calderino se soulever contre l'Egide. Et c'est bien la dernière chose dont nous avons besoin. Mettons-les aux fers et envoyons-les ainsi à Fumarino pour qu'ils y soient jugés ou emprisonnés jusqu'à ce que nous ayons emporté la victoire. »
  
 « Vous perdez votre temps » crie Guillermo, prenant tout le monde de court. « Depuis le début je fais des pieds et des mains pour apaiser la situation et l'hostilité d'Equiuus à mon encontre. Malgré mes efforts et mes concessions, rien ne l'a jamais satisfait. Ma seule existence semble lui faire de l'ombre, pour une raison que j'ignore. Il ne l'acceptera jamais. Et c'est pour cela qu'il nous divise, encore et encore. J'ai reconnu son pouvoir, son autorité, sa légitimité et même ses ordres. Je ne l'ai jamais respecté car il ne le mérite pas, mais j'ai accepté son commandement pour le bien de l'Egide.
 En vain.
 Et nous y voilà, une fois de plus. Et comme je refuse de la laisser me trainer dans la boue, m'accuser de traitrise, mépriser mes camarades et mes batailles et insulter ma famille, il veut ma tête ! En vérité il la veut depuis le début, peut être plus encore que vaincre le Soleil Noir. »
  
 « Comment osez-vous ... » commence le prêtre avant d'être interrompu par Valderoche.
 « Il a raison. Moi aussi je me tais et je supporte vos élucubrations et vos inepties en matière de stratégie et de chose militaire. Mais cela suffit, vous allez trop loin. »
  
 « TRAITRE ! » Hurle Equiuus. « Tous des traîtres, depuis le début ! Enfin vous vous dévoilez ! »
  
 Alors Guillermo n'en peut plus et il sent le moment venu. « Mais allez-vous cesser ? Jusqu'où allez-vous aller ? Bientôt ce sont Mandra et Varissia que vous exécuterez pour avoir combattu à mes côté, c'est ça ? Et tant que vous y êtes tout Calderino pour m'avoir fait capitaine puis élu au conseil ? Heuresement que Bonaventure est mort, il m'avait fait assez confiance pour me confier une mission ! Et n'oubliez pas d'éxécuter les gardes de factions, ils m'ont laissé passer et même dit bonjour !
 Ensuite vous pourrez peut être vous occuper de cette table et de cette chaise qui me soutiennent tandis que je supporte votre bêtise. Mais surtout, n'oubliez pas mes bottes qui me permettent de marcher et de venir quand vous me convoquez ! »
  
 Alors tout se précipite. Equiuus ordonne qu'on les arrête et les gardes tirent leurs épées mais Valderoche hurle que ses capelans sont juste à l'extérieur et qu'ils interviendront à la moindre violence. Cette menace semble suspendre le temps : tout cela va-t-il finir en bataille rangée ?
  
 C'est à ce moment que la botte de Guillermo atteint Equiuus en pleine face.
  
 Aussi tôt Yadîn se rue sur lui, mais Richard s'interpose et la contre à l'aide de son bouclier, sans rien faire d'offensif. Valderoche siffle, les capelans arrivent et Fatma apparaît soudain derrière Equiuus, le tenant par la tête et appuyant une dague affûtée sur sa gorge !
  
 « Personne n'arrête personne ou cet âne bâté meurt. Je me contrefiche de sa sainteté de mes ovaires ou des ordres du Duc. Suis-je bien claire ? »
  
 Les gardes et même Yadîn sont hésitants. Iklas leur ordonne de reculer et de ranger leurs armes. Il est leur capitaine et il les reprend en main, menaçant de les lâcher sur la prochaine personne a déclencher les hostilité, en actes ou en paroles. Richard et Guillermo demandent à la magicienne de libérer Equiuus et elle finit par obtempérer à regret, arguant qu'on ne peut faire confiance à « cet énergumène. »
  
 Pour la première fois de tout le conseil Logan prend la parole. C'est un vieux vétéran un peu rustre, un peu déplacé dans son uniforme de fortune. Il a vécu bien des campagnes mais jamais plus gradé que sergent. Il a l'air fatigué mais aussi déterminé.
  
 « Il faut bien des qualités pour être un bon général. Mais aucune ne vaut rien sans un sang froid à faire geler la toundra. Il est clair aujourd'hui que le Père Equiuus en est dépourvu. Je propose qu'il soit démis de ses fonctions immédiatement par nous, les capitaines. Ceux qui allons au front et feront de notre mieux pour sauver les miches de ces pauvres fous qui risquent leur vie pour sauver ce domaines. »
  
 Aussi tôt Valderoche et Varissia soutiennent sa position, rapidement suivit, dans un soupir de dégoût, par Iklas. Yadîn veut s'y opposer mais on lui refuse ce droit car elle vient d'arriver, n'a pas encore été intégrée au commandement et surtout a fait autant de mal que le prêtre aujourd'hui. Avant que Baro ne fasse des siennes, Equiuus sort de l'état de choc dans lequel la situation l'a plongé.
 « Vous êtes tous des TRAITRES ! Des MALFAISANTS !  Les flammes de la foi jugeront de vos âmes ! »
 Un halo brillant l'entoure et un cercle de flamme commence à s'étendre en partant de lui alors qu'il continue à incanter.
  
 Richard s'interpose avec son bouclier dont les propritétés anti magiques se révèlent cruciales. Millon lui emboîte le pas et, à l'abri du corps massif de son ami, sort un parchemin et commence à incanter.
  
 C'est un parchemin qu'il a récupéré avec un anneau magique, dans la forêt de Policareto, après qu'ils aient vaincu Garen Baal. Un parchemin dont ils ont déterminé qu'il ouvrait un portail vers le monastère de Sainte Dydine, quartier général du Soleil Noir.
  
 Le portail s'ouvre. Vif comme l'éclair et sans hésiter malgré la brûlure des flammes magiques, Millon se saisit d'Equiuus et se jette dans le portail avec lui. De l'autre côté il a tout juste le temps de voir des rangs et des rangs de gnolls sur le pied de guerre quitter les lieux. Puis ce sont les cris, les ordres et même une ou deux incantations, alors que les flammes continuent de le torturer. Alors il jette le prêtre au milieu des forces du Soleil Noir avant de faire demi-tour, fermant le portail derrière lui.
  
 Il est accueilli par un silence complet.
  
 « Où l'as tu emmené ? » demande Richard
 « Au monastère. Il m'avait l'air en manque de malfaisants à juger... » répond simplement Millon.
  
 « Je ne vous le reproche pas, d'autant que vous nous avez peut être tous sauvé. Mais comment va-t-on expliquer sa disparition ? » demande calmement Iklas en s'effondrant sur son siège.
  
 « Et bien... » commence Guillermo « je pense que tout le monde ici présent s'accordera à dire que, en dépit des objections du conseil de guerre, le Père Equiuus a décidé d'aller défier Agazantrax en personne. Cet homme est mort en martyr. »
  
 Le cynisme de la situation pèse lourd sur l'assemblée mais tout le monde se rend à l'évidence.
  
 « Surtout » reprend Millon, « qu'on a plus urgent à régler. Il nous faut un nouveau commandement : j'ai vu les troupes du Soleil Noir quitter le monastère pour la guerre. Et elles sont plus nombreuses et mieux équipées qu'on le pensait.

Spoiler:
pendant ce temps, dans les catacombes du monastère, Agazantrax le terrible tyranoeil se prépare pour la bataille finale. Sa patience est à bout, ses forces sont prêtes, il est temps d'en finir.
Soudain toutes ses alarmes magiques se mettent à raisonner. On entend des déflagration à l'extérieur, là où ses troupes finissent de se mettre en marche. Des cris et très rapidement, plus rien. Fin de l'alarme. Emtex, la plus ancienne de ses officiers gnoll, vient au rapport.

"Sombre seigneur il s'est produit quelque chose ... d'inattendu. La situation est pour ainsi dire maîtrisée et le problème criblé de flèches, rongé par l'acide et son corps est séparé en plusieurs partie.
Voilà...
Nous supervision le départ de la nouvelle compagnie de ravageurs d'élites envoyés par le Khan Amil quand un portail, un des nôtres, s'est ouvert au milieu de la court. Mais ce ne sont pas les bargheist qui en sont sortis. Non c'est l'elfe Millon et un prêtre qui s'est révélé être Equiuus, le chef de l'Egide. Il était tout auréolé de flamme et Millon l'a jeté au milieu de la court avant de plonger dans le portail. Equiuus était en rage et il a commencé à faire pleuvoir des flammes sacrées au hasard sur nos troupes, causant quelques pertes mineures, avant qu'il soit réduit en purée comme je vous l'ai dit.
Mais cela veut dire que Millon nous a vu sur le pied de guerre..."
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Re: [CR]Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

Message par JoKeR »

Séance 44, où les PJs se disent que c'est tendu et que le MJ est un peu laxiste.

[Petit retropédalage parce que je me suis rendu compte que j'avais mal visualisé la situation. On reprend quand Millon revient du portail, roussi de partout]

Quand Milon revient seul, la tension est encore très élevée. La tente du commandement est en ruine, des flammèches sont toujours visibles là où la magie d'Equiuus avait frappé. Dehors on entend du bruit, de l'agitation et des cris. On demande au moine ce qu'il a fait du prêtre et il répond sincèrement « Au temple de Sainte Dydine, combattant la Ténèbre. » La déclaration jette un froid, court mais intense.
 Et puis c'est une pluie de questions et d'accusations. Comment a-t-il eut ce parchemin ? Pourquoi livrer notre commandant, fut-il fou, à l'ennemi ? C'est un agent de la Ténèbre !!! Les soupçons portent surtout sur Milon mais Guillermo propose d'être arrêté, avec Richard, le temps d'éclaircir la situation.
 Les capitaines Logan et Valderoche sortent pour calmer la situation dehors : la compagnie de ce dernier essaie tant bien que mal de contenir les exaltés, les membres les plus religieux et acquis à Equiuus de l'Egide. Milon annonce qu'ils ont un problème urgent : il a aperçu des mouvements de troupes massifs au temple, et avec des troupes mieux équipées et disciplinées que jusqu'à présent.
 Le capitaine Iklas, chef des troupes d'élite, prend les choses en main par la force des choses. Il demande puis intime à Baro, commandant par intérim des exaltés, de cesser de mettre de l'huile sur le feu (il voudrait exécuter nos aventuriers séance tenante), avant de le mettre aux arrêts par dépit. Il confie à Logan la tâche de relayer les mercenaires avec son corps de volontaires pour apaiser les exaltés.
  
 Enfin il demande à Fatma de se montrer (elle a profité de la cohue pour re disparaître) avant d'aller faire chercher un coffret dont il tire, à regret, un parchemin d'anti-magie de zone. Puis il fait passer le test du marteau à Milon, lame sous la gorge. L'elfe s'avère incapable de faire bouger la relique sacrée d'un millimètre tandis qu'il entend le rire d'Arcileus dans sa tête.
 Richard intervient alors et demande à ce que son ami puisse avoir son bâton pour passer le test. Iklas se retient de décapiter l'elfe mais reste extrêmement suspicieux. Il demande et obtient le fin mot de l'histoire et s'insurge du fait que Guillermo et compagnie aient gardé par devers eux autant d'informations capitales. Malgré tout la situation s'apaisent et les aventuriers obtiennent le bénéfice du doute grâce à leurs états de service (malgré la vive opposition de Baro).
  
 Tout le monde se met vite d'accord pour placer Iklas à la tête de l'Egide et sur une version officielle de la disparition d'Equiuus dans laquelle celui-ci est allé défier Agazantrax. On réfléchit aussi à diviser les exaltés pour les répartir dans les autres divisions mais on préfère les réorganiser en itnerne avec plus de sous officiers.
 Guillermo fait un rapport sur les airaignées et Dame Prasede. On se perd en conjectures quand aux objectifs des forces du Soleil Noir : le volcan ? Le bâton ? Calderino ? Malacresta ? … Dame Prasede se joindrai-t-elle à eux ?
  
 Finalement Guillermo, Milon et Richard décident d'honorer leurs engagements avec le démon Kinicikinidi et prennent congés du conseil de guerre. Puis le chevalier ogre se rend discrètement dans le phare pour y tracer un symbole occulte avec son sang. Ensuite direction Calderino pour se reposer (ils tombent de sommeil) un peu avant d'aller à la tour de Solvedo avant la tombée de la nuit.
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Re: [CR]Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

Message par JoKeR »

Séance 45 & 46 : Retour à la tour (de Solvedo)
  
 Voici donc nos aventuriers de retour devant cette tour hantée (ils ont gardé le manuscrit et la traduction du Livre des Sept pour en confier le sort à Danne Prasede). Ils sont accueillis par une douzaine de zombis des cendres et découvrent ces créatures plus dangereuses qu'ils ne le pensaient (l'un d'entre eux eut même la mavaise idée de continuer à mordre le cou de Richard après s'être fait décapiter...). Les voici pris dans un corps à corps long et douloureux dont ils ressortent blessés, les poumons attaqués par la cendre.
 Pendant l'essentiel du combat Guillermo a essayé d'appeler Tobias, pensant que c'est ce dernier qui contrôlait les zombis. En pure perte.
  
 Après avoir repris leur souffle et apprécié l'absence des stryges, les voilà qui montent tout en haut de la tour, en toute hâte car les bruits d'un violent combat s'y font entendre. Sur place ils trouvent les squelettes de la dernière fois en train de lutter contre des ogres de la Compagnie de l'Eclipse, les nouvelles recrues d'Agazantrax, et quelques spectres sordides et vaporeux, dirigés par un magicien nain.
 Il n'y aura pas de négociations et le combat est aussi bref qu'intense. Le dernier défenseur squelette tombe, se relève et retombe avant que les aventuriers puissent défaire les assaillants. Le nain tente alors de négocier (après s'être prudemment rendu invisible). Il est même disposé à trahir Agazantrax contre leur aide avec l'esprit de Tobias et Danne Prasede. Ou le grimoire des 7 qui doit être « quelque part pas loin ». On lui oppose une fin de non recevoir et il préfère prendre la tengeante.
 Dehors rententi la cloche d'alarme de Calderino : la flotte du Soleil Noir est en train de traverser pour débarquer au nord de Solvedo.
  
 Face à Tobias la situation est complexe, ne serait-ce que parce que celui-ci ne peut parler. Milon trouve, dans une autre pièce de l'étage, le journal d'un nécromant venu étudier le spectre et en conclu qu'il peut utiliser le pouvoir de l'anneau mange-voix pour donner sa voix, ce qui marche. Hélas les échange ne sont guère plus fructueux, Guillermo n'étant pas disposé à libérer Tobias ou autre sordides pacts faustiens.
 Le jeune homme n'arrivant pas à se décider à détruire l'âme prisonnière, Richard s'empare de son bras manu militari et le force à plonger Bergère, la lame Prasede, dans le « corps » de leur interlocuteur. Tobias se fige puis se désagrège tandis qu'un froid plus que glacial se répand dans le corps de l'ogre. Un violent malhaise le prend, la tête lui tourne. Quand il revient à lui il n'a plus d'ombre et se sent pris d'un sentiment étrange de crainte envahissante. Bergère l'a puni et lui a pris son courage (le talent « cœur de fer ») pour l'offre à son porteur.
De plus l'ogre peut désormais voir les défunts encore présents et il voit donc l'ombre de Grâce sur l'épaule de Guillermo. Il est claire que c'est le jeune homme qui la retient et qu'elle commence à en souffrir et à en éprouver de la colère. Quand Richard enjoint son ami à faire son deuil, le jeune Prasede répond "oui et quand ? EN plein duel, en affrontant des zombis ou en évitant de me faire décapiter par un ogre ?"

A la sortie ils utilisent les ogres réanimés par Danne Prasede pour piéger et soutirer des infos à une patrouille gnolle. Ils obtiennent confirmation que ce soir c'est l'assaut général, la grande bataille finale et que les amphibies attaqueront le camp de l'Egide pour occuper ses troupes.
  
 Et les voilà partis vers le Chateau du Crépuscule pour en finir avec cette histoire. Danne Prasede les remercie et se plie à sa part du marché, remettant l'âme d'Engheran Hohenstein à Kinicikinidi. Les défenseurs de Calderino lui remettent aussi le Livre des Sept pour sa plus grande satisfaction : elle va pouvoir s'en servir pour châtier le démon qui a corrompu son fils (pense-t-elle).
  
 A ce moment-là Fatma rentre en contact avec eux : il leur faut rentrer au plus vite car Agazantrax vient d'ouvrir un portail au milieu du village. Il est là en personne avec la Compagnie de l'Eclipse au complet et un régiment de gnoll, tuant et détruisant tout ce qui peut l'être !
 Danne Prasede leur confie des montures squelettes ainsi que son régiment de chevaliers squelettes auquel Guillermopeut commander grâce à l'épée.
  
 « PRASEDE, JAMAIS NE CEDE ! » clament les non-morts en partant au galop.
Dernière modification par JoKeR le lun. sept. 12, 2022 4:42 pm, modifié 2 fois.
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Re: [CR]Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

Message par JoKeR »

Séance 47 : la chute de Calderino
 
Spoiler:
Agazantrax en a assez. Fort de nouvelles troupes de qualité (ogres de la Compagnie de l'Eclipse et élite du clan gnoll des ***, ainsi qu'un petit clan harpie pour faire bonne mesure), il lance l'offensive générale.
 Il a été suffisamment échauffé par les aventuriers et l'Egide pour mener lui-même l'assaut sur Calderino, avec se meilleure troupes et les amphibies. Objectif : tout cramer, détruire le bourg et tuer un maximum de ses habitants, on fera des prisonniers plus tard.
 Pendant ce temps le nouveau chef gnoll mène un débarquement massif à Solvedo pour prendre d'éventuels renforts à revers. Les hommes lézards et les brutaciens les rejoindront ou attaqueront le camp de l'Egide si celui-ci est mal défendu.
 Une fois Calderino suffisamment incendiée et massacrée, Agazantrax et ses troupes d'élite ouvriront un portail à côté du vieux temple dans la forêt des araignées, prêts à affronter celles-ci.
  
 Dans le même temps à l'Egide, les bargheist survivants, n'ayant pas réussis à mener à bien l'opération « incendie de la forêt », on utilisé leurs deux parchemin incendiaires pour mettre le feu au camp des Exaltés et faire en sorte pour que ça passe pour une attaque interne à l'Egide.
 L'Egide se trouve donc divisée en deux camps à couteaux tirés, avec quelques affrontements mineurs. C'est alors que Mandra se réveille et reprend le commandement des Exaltés. Mais ce sont Yadîn et Baro qui lui racontent le dernier conseil d'Equiuus et elle acquiert la conviction que Milonest un agent de la Ténèbre et que donc toutes les décisions sont caduques. Elle exige le commandement de l'Egide.
 Iklaas se plie aux volontés et ordres de la paladine tout en restant en contact avec Valderoche. Le capitaine mercenaire refuse le commandement religieux et se replie avec ses troupes et une partie des volontaires en toute hâte. Objectif : atteindre le col de Malacresta et s'y fortifier pour éviter que le Soleil Noir ne coupe le domaine en deux.

 En arrivant sur les hauteurs de Calderino les aventuriers rencontrent une patrouille des mercenaires de Valderoche qui les mettent au courant de la situation. L'attaque du Soleil Noir a pris tout le monde de cours, le tyranoeil est beaucoup trop puissant. La Milice a été balayée et Varissia mène un combat d'arrière garde pour permettre à un maximum de civils de fuir.
 Puis ils vont rencontrer le gobelours en personne qui accepte de les couvrir tant qu'il ne risque pas d'être débordé par les troupes débarquées à Solvedo. Ils les enjoint à venir avec lui et laisser l'Egide actuelle se débrouiller, il n'a aucun espoir de ce côté-là.
 Mais Guillermo, Richard et Milon ont une autre idée : puisqu'Agazantrax en personne est dans Calderino ils veulent y mener un assaut et utiliser la baliste pour tuer le tyraneoil ! Ce plan audacieux ne convainc pas leurs interlocuteurs. Richard rejoint les combats en premières lignes tandis que Guillermo mène la charge des chevaliers squelettes, permettant à Varissia de se dégager. Milon essaie d'entraîner les Incandescents dans un assaut pour libérer le fort mais leur commandant, Yawar, refuse. Il y a le feu partout, des ogres, des gnolls et un tyranoeil : il ne quittera pas la sécurité des collines. L'elfe descend rejoindre ses compagnons.
  
 Dans le village en flammes tout est confus. La charge des squelettes tourne mal et ils se font coincer par les ogres. Milon est repéré et son bâton identifié : tout le monde se rue pour le protéger et l'évacuer. Au moment où la situation semble désespéré un sinistre cor retenti et les troupes du Soleil Noir se retirent.
  
 
Spoiler:
Agazantrax pense toujours que le bâton de Milon est un leure et l'heure est venue d'aller au temple. Le combat contre les araignées sera plus difficile que prévu mais reste une victoire écrasante. Fabinola est tuée, les araignées repoussées et les défenses magiques du temple balayées les unes après les autres.
  
 Guillermo, Richard et les deux derniers chevaliers squelettes arpentent la ville en flamme pour aider les gens et retrouver Patience. Ils trouvent les corps de Kelos et Obéron avant de remonter jusqu'au fortin. Ils y retrouvent Stan et Fatma en train d'organiser les survivants pour évacuer. Amara et Paran sont morts aussi, aux dernières nouvelles Patience organisait l'évacuation avec sa mère, mais c'était au début de l'assaut.
 Richard réalise une de ses plus grandes prouesse de force à ce jour pour descendre la baliste de sa tour au moyen de cordages imaginés à la volée par Guillermo. Tout ce beau monde traverse tant bien que mal la ville en flamme, recevant moultes brûlures et autres suffocations (mais Guillermo préfère se brûler que brûler son chapeau).
  
 Ils rejoignent enfin les troupes de Varissia et les réfugiés et apprennent que Patience est blessée mais dirige toujours les réfugiés. Il est décidé de se diriger vers le sud et l'Egide plutôt que vers le nord et Malacresta pour ne pas se retrouvés attaqués par les troupes débarquées à Solvedo.
  
 Là-dessus d'étrange scintillements et ondulations optiques les entourent et ils se retrouvent rapidement entourés de cinq ogres et une dizaine de gnolls à l'air tout aussi surpris qu'eux.
Spoiler:

La Chose des Crypte a assez mal vécu l'intrusion musclée d'Agazantrax. Elle a donc téléporté tout ce petit monde jusqu'au Bâton pour avoir la paix, mais le tyranoeil, Darûn, le nécromant nain à son service et Garen Baal le chevalier de la mort, ont résisté.


Parmi les ogres téléportés il y a Marid, la cheffe de la compagnie de l'Eclipse et génitrice de Richard...
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Re: [CR]Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

Message par JoKeR »

Episode 48 (CR par le joueur de Guillermo) : La nuits des méchants Gobbos:
 En retraite avec la colonne de Caldérino, nos héros voit apparaitre subitement un groupe d'Ogre et de Gnolls, tout aussi surpris qu'eux. Reprennant ses esprits, leur meneuse sort un parchemin et menace de tout faire sauter. Des négociations s'ouvrent. La Meneuse, qui se présente comme la Générale Marid négocie son passage et celui de ses troupes sauve en échange de ne pas faire un maxiumum de dégat dans la colonne de réfugié. Guillermo accepte et ainsi est fait. A moment donné, dans le groupe ténébreux qui s'éloigne Marid a disparue.
  
 Guillermo explique à ses camarades et alliés qu'il aimerai mettre le bronx dans les rangs ennemis en faisant croire qu'ils sont largement infiltré par des transfuges. Mais pour l'heure, il s'agit de parer au plus préssé.
 Décisions est prise de partir escorter les réfugiés au sud et le cas échéants, de mener un combat d'arrière garde. Des incandescents sont détaché à Valderoche et un cavalier part prévenir Dane Prasede.
 Guillermo réussi à échanger avec Patience et offre une potion de soin à Gala, inconsciente.
 Au bout d'un temps de retraite ponctué de coups de mains d'incandescent à travers les cendres, l'arrière garde, composée d'incandescent et de soldat de Varessia doit s'appreter à combattre. On planque la baliste démonté dans les cendres. Milon file dans la forêt contacter les araignées: personne au point de contact. Il vas jusqu'au cercle de pierre et apprend que Fabinola à été tuée et les araignées salement réduite par la ténèbre. Aucune aide à attendre, mais permission de fuir par les bois.
 Les troupes d'avant garde ennemie se compose d'un parti de gnoll, de deux quizaine de monteur de warg et d'un vol de harpie. Ces dernières tentent d'approcher les alliés à fin de leur larguer une cage contenant des striges dessus, mais les porteuses sont abatut en vol. Leur cargainson meurt en partie à l'impact, un lancé de répulsif par guillermo snipé par les incandessants les repousses en partie vers les gnolls.
 Le combat fini quand même par s'engager. Un partit de monteur de warg et les harpies débordent vers les réfugiés. Les gnolls chargent de front et le second groupe de warg charge en flanquant par l'Est.
 Mais Guillermo, ses deux cavaliers squelettes et Richard contre charge les wargs appuyé par Milon, de retour, qui balance un feux d'artifice très bien centré dans le dos des cavaliers ennemis.
 Les Gobelins wargués sont cassé dans leur élan et un peu leurs os aussi et débande, blessant quand même guillermo.
 Leur chef, d'un hurlement de sa monture, rappelle le second partit de monteur mais prend un tir de manezing du capitaine prasede.
 Les monteurs de l'autre groupe font alors demi tour, déléssant les réfugiés pour charger l'arrière garde de dos. Alors que richard charge les Gnolls de flanc, Milon et Guillermo rallient les rangs arrières de leurs hommes pour affronter la nouvelle menace.
 Les grands moulinets d'espadon de Richard à l'avant, le leadership de Guillermo et les prouesses martiales de Milon à l'arrière, préservent tant bien que mal les forces lumineuses de la débandage. La leadeuse des monteurs n'est autre que Furzax qui échange des coups avec Guillermo. Mais soudains, les troupes de la ténèbre décrochent. Leur combat retardateur à eu du succès, le gros de l'armée arrive.
 Mais si la colonne de réfugié à échoué à avancer à cause des harpies, (qui ont fait peu de dégât physique, mais bien mis à mal son organisation) les renforts sont là! Un fort partit de fantassin et de cavalier de l'Egide remonte la colonne de réfugiés au pas de course. Vont il à la victoire ou au massacre? Vous le saurez dant le prochain épisode du cul entre le marteau et l'Enclume, Réaliser par Joker, avec John Smith, Ben et Renard Fou. Sur une idée originale du Grumph. Tout droits réservés.
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Re: [CR]Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

Message par JoKeR »

Séance 49 : La bataille des Incandescents
  
 A la tête des cavaliers se trouve Yadîn et à la tête des fantassins se trouve Baro, deux individus que nos héros préféreraient éviter. Les renforts hurlent «  L'Egide pour Sainte Anthomée ! L'Egide pour Père Equiuus ! Mort à la Ténèbre ! »
  
 Guillermo, Richard et Milon prennent donc la tangente vers la forêt aux araignées où ils retrouvent les quelques Incandescents qui ont participé au combat d'arrière garde. Ils apprennent que Varissia est tombée au combat et Guillermo demande à deux d'entre eux de rester dans le coin en guettant une occasion de la retrouver parmi les corps, des fois qu'elle soit encore en vie.
  
 Puis ils décident de laisser ce front à la vaillance de l'Egide et de rejoindre Yawar et le reste des Incandescents dans les bois. Ils se guident à des bruits de détonation de manézingue : les mercenaires affrontent toujours l'ennemi.
 Il les retrouvent en train de préparer une embuscade à une unité de gnolls très rapides qui ont réussit à les engager plus tôt. Le plan est solide, surtout avec le renfort de nos héros, mais au moment où les gnolls arrivent on entend des hurlement de worgs dans leur dos. Voilà l'embuscade prise en tenaille.
 Le combat s'engage aussi tôt et les aventuriers font la différence. Les gnolls se font décimer par les tirs des Incandescents mais les chevaucheurs de worg, menés par Furzax leur cheffe, font mal. Et au pire moment Marid, la comandante des ogres apparaît derrière Milon et tente de l'occire promptement. L'elfe se retrouve en fort mauvaise posture mais il arrive à surprendre l'ogresse avec un german souplex qui envoie son ennemie valser en bas de la butte, en pleine mêlée.
 Le combat est brutal, rapide et intense. Malgré les pertes les Incandescents se défendent bien. Richard et Guillermo arrêtent les chevaucheurs de worgs, le capitaine de Calderino vainquant Furzax en duel. Il réussit même à la faire prisonnière et les autres gobelins fuient. Ailleurs Milon bien que mal en point, retourne affronter Marid pour l'empêcher de faire un carnage chez les Incandescents, faisant parler la puissance du Bâton du Dieu Cornu.
 Finalement c'est Richard qui accourt de l'autre bout du champs de bataille pour occire l'ogresse qui se prétendait sa mère. De sa dépouille il récupère la Lame Sainte de feu son père et acquiert la certitude de l'avoir vengé.
  
 Les Incandescents on payé un lourd tribu et perdu un tiers de leurs effectifs dans la bataille quand deux d'entre eux qui étaient partis observé la bataille de l'Egide reviennent avec de sombres nouvelles. Baro et Yadîn sont tombé dans un piège et Agazantrax et les ogres, ainsi qu'un bataillon de gnolls sont apparu sur leur flanc. La magie s'est déchaînée et ça a été un carnage. Ils ont chèrement défendu leur peau et réussi à gagner du temps pour les réfugiés qui ont été ralliés par quelqu'un. Enfin heureusement que les chevaucheurs de worg on fait demi tour au moment de partir à leur poursuite.
 Depuis les harpies survolent la forêt, sûrement à la recherche des Incandescents et des aventuriers et Agazantrax lui-même se dirige vers leur position avec ses troupes.
  
 La situation est perillieuses mais tous s'accordent à dire qu'ils n'auront pas de meilleurs chances d'atteindre l'abominoeil. Et ce d'autant plus qu'ils ont deux atouts : les morts qu'ils espèrent bientôt relevés par Danne Prasede et la baliste, cachée non loin de là et prestement remontée par Guillermo, son concepteur.
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Re: [CR]Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

Message par JoKeR »

SEANCE 50 & EPILOGUE : la chute d'AGAZANTRAX

Guillermo, Milon et Richard se concertent avec Yawar pour mettre au point un plan impliquant une fausse embuscade, un piège évident, une vraie embuscade et une baliste surprise. Le temps presse et à peine Richard, camouflé par les bons soins de Yawar est-il en position pour la vraie embuscade que les éclaireurs annoncent l'arrivée d'Agazantrax. Celui-ci est accompagné par deux douzaines d'ogres en armure lourde et d'une dizaine d'éclaireurs gnolls à l'air féroce. Sans l'effet de surprise nos héros ne sont guère optimiste. Déterminés, ils avalent leurs potions de protection contre la magie...

C'est alors qu'arrive non pas un mais six tyranoeils ! Tous parfaitement identiques et synchronisés, tous lançant les sorts en même temps...
Les Incandescents attendent le dernier moment pour déclencher la fausse embuscade avant de fuir les troupes ennemies qui les ont contourné. Agazantrax, visiblement au courant pour les morts vivant, lance des boules de feu qui font des ravages dans leurs rangs.Les tirailleurs de la fausse embuscade se trouvent plongés dans une terreurs totale qui leur fait oublier le plan et mener l'ennemi vers la bataille au lieu de les éloigner. Même en étudiant l'illusion de près, Guillermo n'arrive qu'à éliminer un seul des tyranoeils factices. Millon se voit contraint d'utiliser toute sa puissance magique de réserve pour lancer un puissant contresort.

C'est le signal pour la véritable embuscade, dans le dos de l'ennemi. Malgré les fusées éclairantes les tirs sont ardus et ne causent guère de dégats. Pire encore la baliste manque ! Un ogre se prend le gigantesque projectile à la place du tyranoeil mais c'est une maigre consolation. Aussitôt le seigneur de la Ténèbre lance un sort de lianes agrippantes sur le promontoire d'où est parti le tir. 
Richard charge en utilisant sa magie guerrière pour prendre l'ennemi de court. Il arrive à blesser Agazantrax mais aussi tôt il se trouve entouré d'ogres alors que la magie du tyranoeil chauffe son armure à rouge. Il se résout à se passer de ses pouvoirs et avale sa potion d'antimagie, mais il est mal en point et désormais coincé dans un duel avec Garen Baal, leur ancien ennemi transformé en chevalier de la mort.
Tandis que Guillermo recharge la baliste à une vitesse extraordinaire, le dernier chevalier squelette intercepte la charge d'un ogre pour le couvrir. Milon se joint à la mêlée pour empêcher des gnolls de couper la retraite des Incandescents démoralisés. La magie mortelle d'Agazantrax pleut, tout juste repoussée par l'effet des potions, mais pour combien de temps encore ?

Les Incandescents lancent une dernière salve avant de se retirer. Nos héros croient à un replis stratégique mais Yawar estime le combat perdu et il quitte le champs de bataille. Tout serait-il perdu ?

Non, bien sûr !

Dans un effort héroïque et grâce à la puissance de l'épéer sainte de son père, Richard découpe Garen Baal en deux. Milon charge les ogres pour soutenir les morts vivants et donner du temps à Guillermo. Il se retrouve vite littéralement enseveli d'ogres cherchant à attraper son bâton tandis qu'Agazantrax, conscient que sa magie est repousée, s'emploie à croquer de l'ogre ou de l'elfe sans discernement. Les dents claques à plusieurs reprise à deux doigts de la tête du moine et  emportent un bout de son épaule.

Alors Richard bondit en avant, ignorant un coup d'épée placé opportunément par les ogres dans son dos. Il fonce vers Agazantrax qui lance un rayon désintégrateur vers Guillermo et celui-ci ne doit la vie sauve qu'au sacrifice du chevalier squelette. Richard atteint le tyranoeil et lui plante son épée dans le corps jusqu'à la garde mais ça ne suffit pas. Sans hésiter Guillermo tourne le dos à l'épée monstrueuse de l'ogre et tire.

Le projectile de guerre s'envole... et transperce l'oeil principal du monstre ! La créature tombe au sol, agitée quelques instants de râles d'agonie.

L'épée à deux main de l'ogre s'abat sur le dos de Guillermo quand apparait un visage spectral terrifiant : Grâce décide, malgré sa rancoeur, de défendre son ancien rival. L'ogre s'enfuit et cette catharsis permet à l'ombre de la pirate de se dissoudre, libérant Guillermo du poids qui l'oppressait
. Ses amis sont toujours en mauvaise posture et il n'hésite pas à les rejoindre, appelant les Incandescents à l'assaut. Des gnolls l'identifient alors comme chef et tentent de le capturer mais il les repousse.
Se pensant en mauvaise posture, le chef ogre entame alors des pourparler pour se retirer. L'un de ses hommes reste sur place, une épée sur la gorge de Milon pendant que les autres se replient. Il leur laisse le bâton mais en avertissant qu'en ne le cédant pas, les calderiniens font durer la guerre et le ravage de leurs terres.

Une fois seuls, Richard et Guillermo s'occupent de Milon qui est aux portes de la mort. Ils sont épuisés, Richard ne tient debout que grâce à son entraînement martial et son coeur d'acier. Guillermo est à court d'idées. Arrivent alors trois araignées, dont deux chevauchées par Fatma et Prudence. Alors qu'une des araignées soigne l'elfe, toujours reconnu comme fidèle de la Vieille Déesse, les deux femmes racontent le reste de la bataille.

Epilogue (narré plus que joué)

Après le massacre des exaltés les gnolls ont poursuivit les réfugiés et dans la paniques ceux-ci ont abandonnés les blessés qui ont été massacrés. Prudence voulait défendre sa mère mais Fatma a réussi à l'entrainer à l'abris de la forêt où les araignées les ont aidé.
Par la suite les réfugié ont atteint les lignes de l'Egide, déjà aux prises avec les hommes lézards, les brutaciens et les pirates. Mandra et Iklas, aux commandes, ont alors entrepris et réussit un combat d'arrière garde jusqu'au lever du jour. Le chef gnoll a alors préféré se retirer pour s'assurer du contrôle de la région.
Pendant ce temps Guillermo, Richard, Fatma et les incandescents se glissent entre les patrouilles pour voler une barque et rejoindre Azerello. Là ils rejoignent la forêt de Policareto et Kesseul et le survivant de l'île, qui les aident à investir le monastère. Ils font main basse sur l'étandar du Soleil Noir et honorent ainsi leur contrat avec Yalïn le Dragon Vert, le maître de Fatma. Ils investissent les sous sol, là où Grâce est tombé et réussissent à détruire le portail.

Ils l'ont fait : pour la première fois le Soleil Noir est vaincu et repoussé.

Dès le lendemain l'avant garde de l'armée ducale est là tandis que Dane Prasede sort ses troupes. Le chef gnoll sent le vent tourner et se dépêche de se replier dans le sauvage, dans les collines au-delà du Volcan du Crépuscule. Il sera un danger pour la région pour de longues années.
Le duc arrive en personne le surlendemain. Il est un peu mécontent de s'être fait voler la vedette mais surtout réellement surpris et heureux que son domaine soit en sécurité. Il choisit alors de s'attacher Guillermo et le fait Baron de Calderino, qui sera reconstruite sur les deniers du duché. Guillermo hésite mais Prudence l'encourage et lui fait sa demande en mariage, rapidement soutenue par Richard. Le jeune Prasede accepte mais se "venge" en nommant l'ogre "seigneur de Brunescello". Quand à Prudence, il s'agira de se faire une cour en bonne et due forme avant toutes choses, non mais !

L'Eglise Universelle n'est pas en reste et construit, avec l'autorisation du nouveau seigneur, un temple -monastère sur la pointe de Brunsecelo. Très vite de nombreux pélerins viennent et des aspirant à l'Egide y seront formés en nombre. Avec la Côte Sauvage de Solvedo et la menace gnolle comme terrain d'entraînement, ils ne chôment pas. Et Richard en personne les mène.
Quelques années plus tard l'ogre est assez riche pour lever une petite troupe d'élite et confier son domaine à une intendante avant d'aller parcourir le Vastemonde, d'Egide en Egide.
Calderino voit revenir ses habitants survivants, à peine les deux tiers. Mais la prospérité nouvelle attire vite de nouvelles têtes chaleureusement accueillies par le baron. Quand le site se fait trop petit, les regards se tournent vers Solvedo qu'on entreprend de rebâtir.
Les gobelins blancs plaident la peur de la Ténèbre qui les auraient engagés de force et ne demandent qu'à revenir à leur ancienne vie isolée, ce qu'on leur accorde.

Sur l'île d'Azerello, Kesseul demande (avec une formulation ne laissant guère de place à la discussion car sa transformation en esprit des bois est déjà profonde) à ce que l'île devienne le domaine de l'Arbre. Les survivants de l'île qui vivent déjà avec lui sont les bienvenus tant qu'ils respectent la loi de l'Arbre. En quelques années à peine l'île devient une forêt luxuriante qui peut faire commerce de gemmes de phytus pour obtenir le peu dont elle a besoin.
Les survivants leur apprennent la sinistre histoire d'Orlando, le rôdeur qui menait les survivants et avait participé à l'assaut sur le monastère ou Grace péri. Il était de longue date en deal avec des nains des profondeurs via un passage vers les abysses. Désespéré par la situation il leur "vendait" des survivants pour avoir les ressources pour en nourrir le plus possible. Une fois tout le modne à l'abri il a écrit une lettre d'aveux et est parti pour les abysses, espérant libérer ses victimes, dont le gobelin Hi Won Ka. On ne l'a jamais revu.

Quelques jours après la victoire arrivent aussi une petite troupe armée par l'Eglise du Crépuscule : le frère aîné de Guillermo a bien reçu sa lettre. Le Cardinal Prasede viendra en personne, officiellement pour féliciter son turbulent petit frère et officieusement pour que le Crépuscule renoue avec Dane Prasede. Celle-ci demande alors à être relevée de ses devoirs et trouver le repos éternel, ce qui lui est accordé une fois qu'un monastère discret mais bien défendu s'installe au chateau.

Le nouveau Baron de Calderino rétabli les araignées dans leur pleine et entière jouissance de la Vieille Forêt. Ce sera coûteux pour la reconstruction, mais tel est le prix de l'intégrité. D'autre part les araignées, décimées, se replient vers les profondeurs des bois et autorisent les locaux à chasser dans la zone compris entre l'orée et le sanctuaire du Dieu Cornu.

Quand Valderoche prend congé il informe Guillermo que le clan Giunta de Malacresta est un ramassis de criminels qui lui causeront du tord. Ils se sont enrichi en dépouillant tout les volontaires qui arrivaient au col, ce qui aggrava les problème d'équipement et de ravitaillement de l'Egide. De plus on retrouve Caillebote morte mais elle laisse un message identifiant son assassin : le fils aîné des Giunta. Il était son responsable dans le réseau de renseignement halfelin mais aussi un agent du culte ténébreux des Princes Marchands. Le Patriarche le livre lui-même et clame son innocence en la matière.
Guillermo en profite pour lui mettre un ultimatum et les giunta acceptent de se refaire "propres". Une semaine plus tard Guillermo échappe de peu à une tentative d'assassinat. Le temps qu'il arrive à l'auberge les Giunta ont plié bagages... Le baron contacte la Guilde de l'Acier pour pauser une prime sur leur tête.

Une fois remis de ses blessures Milon disparait : le contrat qui le lie pour sept ans avec Kinicikinidi prend effet immédiatement. Sept ans plus tard, sans aucun souvenirs de cette période, il se retrouve à Hautefaille, sa ville "natale", devant la Tour Blanche du Conseil de Lumière, ses "parents". Il entre et s'explique avec eux. Ce n'est pas facile mais tout le monde est de bonne volonté. Les hauts mages sont désolé de sa condition mais ne regrettent pas leur choix, seule possibilité pour enfermer Arcileus. Ils lui proposent de renforcer le rituel pour que le moine n'aie plus besoin du Bâton du Dieu Cornu pour résister à son double maléfique et ainsi fut fait. Les mages lui assurent être sur la piste du dragon noir auprès de qui Arcileus a acheté le piège à ombre qui lui permettrait de se réincarner à sa mort. Quand ce sera fait Milon devra toujours vivre avec son double mais sans la crainte que celui-ci soit libéré à sa mort.
L'elfe prend alors le chemin de Calderino pour retrouver ses amis et remettre le Bâton à sa place.

"Vous voyez, lui dit la Chose des Cryptes, il finit toujours par revenir."

Sur la place de la ville il y a un magnifique monument, toujours fleuri, où sont gravés les centaines de noms de celles et ceux qui sont tombé face à la Ténèbre :

Père Manolo
Maître Candac
Maître Dubius
Capitaine Astlan
Lieutenant Amara
Capitaine Grâce
Caillebote
Maîtresse Gala
Fabinola l'Araignée
Commandant Bonnaventure dit "Gueule Cassée"
Capitaine Varissia
Père Equiuus
Lieutenant Yadîn
Lieutenant Baro
Tête Rouge
Orghilad
Les pêcheurs halfelins
Les cavaliers Tinigens
Les Calderiniens
Les Azurelans
Les volontaires de l'Egide
Les incandescents

                                                                            FIN

 
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Re: [CR -CAMPAGNE FINIE, 50 séances] Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

Message par FibreTigre »

Juste pour dire que ce CR m’a poussé à acheter le livre. Super livre. 
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Re: [CR -CAMPAGNE FINIE, 50 séances] Vastemonde : c'est ce qui s'appelle avoir le cul entre le marteau et l'enclume.

Message par JoKeR »

FibreTigre a écrit : mar. mars 21, 2023 6:02 pm Juste pour dire que ce CR m’a poussé à acheter le livre. Super livre. 

Merci :)
Tu trouveras ma critique ici :https://www.casusno.fr/viewtopic.php?t=10685&start=1065

Et des bac a sable de mon cru dans ma signature, un discord dédié (mais peu actif) sur le discord chibi. J ai aussi fait une adaptation des classes et peuples pour Argosia de Poche, dernière système OSR de LG. Je peux te le faire passer si tu veux.

Et je lance une nouvelle campagne dont tu trouvera me debut du CR dans ce forum.
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