[livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

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Gridal
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[livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par Gridal »

Des retours sur la série de romans Kiki la petite sorcière d'Eiko Kadono, parue en VF chez Ynnis Éditions ? Il est possible de les lire à partir de quel âge à votre avis ?
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Luven
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par Luven »

Tout ce que je sais c'est que le film ne reste pas prêt de la trame du livre, Miyazaki ayant tendance a s'inspirer librement des oeuvres qu'il adapte. J'ai cru comprendre que c'est plus mignon tout plein, pas de blues pour l'heroine dans le livre.
Un commentaire lu sur Elbakin:
Spoiler:
Lu ! (le premier tome uniquement pour le moment) Je rejoins en tous points la critique de Gilossen, c'est très mignon, plein de fraîcheur et émouvant. Je ne me souviens plus précisément du Miyazaki, mais je dirais qu'il emprunte probablement des éléments à l'ensemble des volumes et du coup, dans ce premier tome, les personnages et thématiques du film apparaissent seulement esquissés. Mais j'y ai retrouvé l'énergie et l'atmosphère du film ainsi que les personnalités de Kiki et surtout l'adorable Jiji !

http://www.elbakin.net/forum/viewtopic.php?id=9760
Je poste parfois depuis un clavier qwerty sans accents, desole !
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cdang
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par cdang »

Dạ Ngân, Une bien modeste famille, Intervalles (2014), ISBN 978-2-36956-008-1 (350 p.) — traduit du vietnamien Gia Đình Bé Mọn, 2010
https://www.editionsintervalles.com/cat ... e-famille/

Image

Déclaration de conflit d'intérêt : ce livre a été traduit par une de mes tantes, j'ai eu un exemplaire gratuit.

C'est le récit autobiographique de cette autrice du sud du Vietnam.

Tiẹp s'engage dans la résistance contre les USA à 14 ans. Elle se marie avec un camarade de combat, Tuyên, après une brève étreinte dans un trou d'obus. Après la guerre, elle devient autrice, membre de l'Association des écrivains de la province, et vend des glaçons (les congélateurs sont rares) pour arrondir les fins de journées. Son mari grimpe les échelons de l'administration communiste et sacrifie tout pour son ambition. Quand elle tombe enceinte, il va la déposer en mobylette le matin à l'hôpital pour qu'elle se fasse avorter puis vient la rechercher le soir. Mère de deux enfants, Thu Thi (fille aînée) et Vĩnh Chuyên (fils), elle tombe amoureuse d'un journaliste de passage. L'expérience est aussi brève que décevante, d'ailleurs l'amant n'a pas de nom, c'est « l'autre », mais constitue une tache indélébile : dans ce pays en mutation forcée, la société continue à se reposer sur l'autorité de la grand-mère, la piété filiale du fils aîné et la soumission de la femme mariée ; l'adultère reste une infamie. Puis elle tombe amoureuse de Ðíhn, un écrivain de Hà Nội qui vend de l'alcool de riz fait maison pour faire bouillir la marmite, et dont le mariage est un naufrage.

Ce livre est une plongée dans le Vietnam des années 1980, une période où l'espoir d'une vie nouvelle fait place à la décrépitude : des fonctionnaires accrochés à leur siège, arrogants et flemmards, des politicards abusant de leur pouvoir et auprès desquels il faut quémander, la démerde des citoyens qui élèvent des porcs dans leur cour et des canards dans leur appartement.

Sur la structure, c'est un livre-cerveau (pour singer Frédéric Bonnaud) : les souvenirs n'arrivent pas toujours dans l'ordre au début du livre, puis par la suite, plusieurs années peuvent séparer les chapitres. Les noms vietnamiens rendent l'histoire un poil difficile à suivre, surtout quand l'homonymie tient à un accent ; heureusement, la liste des personnages avec leurs liens est rappelée en fin de livre.

Sur le style, Dạ Ngân a beaucoup recours aux sensations, y compris internes, ce qui, quand elle décrit un curetage, peut être un poil inconfortable :
Ses cuisses se crispaient violemment, résistant à l'impression qu'on la déchirait en deux comme on démantibulerait une grenouille.
Bon, c'est la seule phrase scabreuse, mais on navigue entre le champêtre
L'automne ruisselait d'or […] comme chargé de miel et de vent accompagné de musique et de poésie.
et le glauque comme la description des latrines des logements collectifs.

Le livre se termine par des notes de traduction, le projet s'inscrivant dans le cadre d'un master de traductologie. Ça permet de bien mesurer les écarts entre les deux langues et cultures et les difficultés de l'exercice.

J'ai adoré. C'est facile à lire, ça donne à voir la société de l'époque de l'intérieur, le style est très évocateur. Seul bémol, les dialogues sonnent parfois un peu artificiel, notamment les enfants qui s'expriment comme des adultes de la bonne société.
Dernière modification par cdang le mar. nov. 16, 2021 1:36 pm, modifié 1 fois.
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killerklown
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par killerklown »

Pour avoir visité le vietnam au début des années 90, je peux confirmer que les vendeurs de blocs de glace y étaient encore très fréquents (et qu'il était conseillé de commander son coca sans glaçons, sinon bonjour la tourista)
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akodosho
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par akodosho »

Hello !
Un auteur que je connais depuis peu, dans un genre que j'apprécie pourtant guère, mais qui m'a convaincu.
Les meurtres de Molly Southbourne de Tade Thompson.
Une ambiance horrifique mais où l'héroïne est capable de se défendre, du moins de survivre, quitte à se perdre elle-même. Après Rosewater (une invasion alien douce), c'est encore une réussite pour moi.
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Inigin
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par Inigin »

akodosho a écrit : mer. nov. 17, 2021 5:33 pm Hello !
Un auteur que je connais depuis peu, dans un genre que j'apprécie pourtant guère, mais qui m'a convaincu.
Les meurtres de Molly Southbourne de Tade Thompson.
Une ambiance horrifique mais où l'héroïne est capable de se défendre, du moins de survivre, quitte à se perdre elle-même. Après Rosewater (une invasion alien douce), c'est encore une réussite pour moi.

On l'avait lu en club de lecture, très obsédant.
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akodosho
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par akodosho »

Oui je pense que le mot est bien choisi. As-tu lu la suite ?
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Inigin
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par Inigin »

Je crois qu'on des commentaires sur la suite était que ça n'apportait rien, j'ai pas creusé.
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Antharius
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par Antharius »

30ème lecture de l'année (hors manga et BD of course ^^): une découverte pour moi d'une autrice et de son univers SF japonisant. Et c'est une vraie réussite!

Quitter les monts d'Automne, Emilie Querbalerc édition Albin Michel

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Kaori est une jeune femme issue d'une famille de "conteurs" c'est à dire de personnes donnant corps au "Flux" à travers des histoires. Mais Kaori a grandi et elle n'est jamais devenue conteuse. Elle rêve et nous allons suivre son incroyable aventure.

Ce roman est une très belle histoire de Science fiction qui fleurte avec le roman initiatique avec des touches "à la Asimov".

Les personnages vivent et agissent. Ils ne sont pas que les vecteurs d'un message de l'autrice ou d'une fonction. C'est très agréable à lire et prenant.

La trame est peut-être un peu rapide mais c'est que j'aurais aimé ne pas laissé Kaori ^^

Un bémol assez paradoxal pour moi : moi qui ne suis pas fan de hard science, il y a un moment qui m'a fait un peu sourire, rien de grave mais bon (une histoire de 600ans).

Bref, un très bon roman de SF, passionnant que je recommande chaudement, en particulier à ceux qui veulent découvrir de la SF en douceur et poésie.

J'oublie souvent de poster mes critiques mais je me suis fait un profil babelio et on peut les retrouver là_bas ^^
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par vermer »

Antharius a écrit : jeu. nov. 18, 2021 2:48 pm Image

Super, merci je viens de l'acheter.
Vieille Garde : joueur de Jdr depuis 1984 - Jeux favorits : Empire Galactique, Pendragon, Reve de Dragon, Shadowrun, Paranoia, Hurlements, Warhammer, Mnemosyne.
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killerklown
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par killerklown »

Antharius a écrit : jeu. nov. 18, 2021 2:48 pm J'oublie souvent de poster mes critiques mais je me suis fait un profil babelio et on peut les retrouver là_bas ^^
Ha ouais, 276 critiques, quand même !  :pri
 
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akodosho
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par akodosho »

Je vais attendre sa sortie en poche mais il me fait vraiment envie. Cette collection Albin Michel Imaginaire a quand même de sacrés titres !
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par Antharius »

killerklown a écrit : jeu. nov. 18, 2021 4:38 pm
Antharius a écrit : jeu. nov. 18, 2021 2:48 pm J'oublie souvent de poster mes critiques mais je me suis fait un profil babelio et on peut les retrouver là_bas ^^
Ha ouais, 276 critiques, quand même !  :pri
 

Il y a aussi mes Mangas et bd, ça "fausse" le score. Mais j'ai arrêté de critiquer les bd, c'est un peu fastidieux ^^
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par Pascalahad »

Vieux moutard que jamais, 8 ans après la publication en ebook, j'ai (je pense) enfin figé les exemplaires papier de mon premier roman "Mais qui est donc Sister Love ?". J'ai attendu d'être bien sûr que les deux suites soient écrites avant de faire les exemplaires physiques, et c'est chose faite cette année, au moins pour les premiers jets.

Ça fait drôle d'ailleurs de les envoyer à la BNF pour enregistrement. Ça sonne très officiel pour quelque chose qui pour l'instant relève plus du passe-temps qu'autre chose !

Amazon.fr - Sister Love 1 : Mais Qui Est Donc Sister Love ?: Les "Supers" sont de retour ! - RAY, Norman.T., Pingault, Ethan Joe - Livres

Image
Les héros ne meurent jamais, ils sont juste remplacés par ces acteurs plus jeunes.

Mon site auteur (romans de super-héros / SF / Fantasy) : Norman T. Ray - Chez Sister Love - Super-héros et pop culture ! (norman-t-ray-chez-sister-love.com)

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Kardwill
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Message par Kardwill »

Pascalahad a écrit : ven. nov. 19, 2021 8:51 am Vieux moutard que jamais, 8 ans après la publication en ebook, j'ai (je pense) enfin figé les exemplaires papier de mon premier roman "Mais qui est donc Sister Love ?"
Félicitations :bierre:


De mon côté, ayant racheté une liseuse (j'avais perdu ma Sony il y a quelques années, et il m'a fallu un moment pour retrouver un modèle qui me plaise et que ne soit pas inféodé à un vendeur de bouquins), je me suis remis à explorer le catalogue du Projet Gutemberg, et je renoue avec mon amour des vieux auteurs Pulps et lisant quelques classiques que je n'avais pas encore touchés.

Tarzan of the Apes de E.R. Burrough (1912, 230 pages)

J'étais curieux de voir ce que donnait le bouquin qui a lancé la légende de Tarzan, et globalement je ne suis pas déçu. J'y ai retrouvé avec plaisir l'écriture punchy de Burrough qui m'avait déja plu dans John Carter. L'auteur s'y fait visiblement plaisir dans ses description d'une jungle africaine fantasmée. C'est sombre, c'est sauvage, c'est viscéral, souvent très violent, certaines scènes sont puissamment évocatrices. C'est très dense et rythmé, et Burrough raconte en 230 pages ce qui demanderait plusieurs volumes à beaucoup d'auteurs. C'est complétement over the top aussi (Tarzan est un surhomme qui domine physiquement et intellectuellement tous les autres personnages, animaux ou humains. Qui peut par exemple apprendre à lire et écrire parfaitement en anglais en autodidacte sans avoir jamais entendu ou parlé une langue humaine, simplement en regardant un dictionnaire abandonné dans la jungle. Et qui apprend à parler correctement Français et Anglais en moins de deux semaines), mais dans le cadre d'un roman pulp, ce nawak fait partie du plaisir :)

C'est aussi terriblement raciste, colonialiste, classiste et sexiste. On a parlé il y a quelques mois du fait de juger une oeuvre selon nos valeurs actuelles, et je dois dire que malgré tout le plaisir que j'ai eu à la lecture de ce roman, j'ai eu des moments de gêne à certains passages où ce jeune dieu blanc, supérieur de par sa race et son origine aristocratique, tue pour le plaisir et le profit les habitants du village de cannibales voisin, mais retient instinctivement sa lame dés qu'il est face à un blanc. Le roman a plus d'un siècle, et ça se sent : Jane est complétement soumise aux désirs des hommes de son entourage, le "gentil vieux professeur marrant" vend sa fille pour éponger ses dettes, tous les noirs sont des gros stéréotype racistes qui tachent (le cannibale sanguinaire et cruel, la nounou stupide et couarde...), les marins de basse extraction sont dépeints comme des orcs, l'Afrique est un gros délire colonial (mais où étonnamment, les blancs sont souvent représentés comme des touristes qui n'ont rien à faire dans l'enfer de la jungle africaine)

Soyons clair, j'ai adoré cette lecture (même si il est probable que je laisse passer un peu de temps avant de me risque à lire des suites du genre "le fils de Tarzan" ou "Tarzan contre les hommes-fourmi" ^^). Mais il faut accepter que, pour un lecteur du 21eme siècle, ce "choc des cultures" peut créer un certain malaise.

The Great God Pan, de Arthur Machen (1890, 50 pages)

L'un des premiers romans de Arthur Machen, et probablement le plus célèbre, il prend la forme d'une série de très courts récits racontant une expérience interdite et ses conséquences. Une histoire de connaissances que l'Homme ne devrait jamais découvrir sous peine de grosse crise existentielle et de folie, qui est clairement une des inspirations de Lovecraft, c'est une lecture interessante. Machen sait évoquer le malaise dans des descriptions en apparence anodines (comme l'odeur des fleurs par un bel après-midi d'été) et l'horreur par ses silences et ses ellipses (voire ses coupeure franches dans la narration, sans jamais rien expliciter.
A côté, la narration est un peu confuse, les personnages-point-de-vue tellement ininteressants et interchangeables que je n'arrivais parfois pas à savoir qui a fait quoi, et le style irrégulier (on alterne des passages fleuris, et d'autres où la narration est beaucoup plus sèche)

J'ai trouvé la lecture un peu indigeste, et j'aurais probablement lâché le livre s'il avait fait la longueur d'un roman "classique". Mais à 50 page, je trouve que c'est une lecture intéressante pour avoir une vision de l'horreur existentielle proto-Lovecraftienne, et une inspi en or pour de l'appel de Cthulhu. ^^


Actuellement sur Dracula. C'est étonnament moderne pour un roman de 1897, et j'aime vraiment bien, mais je n'en suis encore qu'à la moitié du roman. J'adore le personnage de Mina Harker (qui m'a agréablement surpris dans un roman de 1897), et je ne supporte plus ce je-sais-tout cachotier, arrogant et sermonneur de Van Helsing. Et Dracula est pour l'instant un odieux salopard inhumain et calculateur bien loin de l'image de romantique torturé que j'en avais par d'autres médias.
MJ actuellement sur : Dresden Files (Fate), Star Trek (Fate), Ravenloft (D&D)
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