[livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
- Celi
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
L'un des meilleurs est celui adapté par Tavernier au cinéma: "Dans la brume électrique avec les morts confédérés. "
Les aventures de Robicheaux c'est vrai que c'est une atmosphère bien particulière. Celle de la Louisiane et de ses bayoux que Burke arrive bien à rendre pour des intrigues diversement intéressantes.
Au fil du temps il s'est quand même bien perdu avec l’apparition de Purcell en Deus ex machina et des redondances d'un roman à l'autre. Il devrait arrêter en fait. Dans l'un des derniers que j'ai lu il arrive même à mêler les nazis à l'intrigue.
Dans "Créances de sang", de mémoire, Connelly lui rend hommage. Un personnage à un moment donné porte un T-Shirt "Robicheaux articles de pêches".
Ca me donne envie de relire Dans la brume électrique tiens. L'avantage de vieillir c'est qu'on peut lire à nouveau, avec un plaisir proche de celui de la découverte, des bouquins ouverts il y'a plus de 20 ans.
Les aventures de Robicheaux c'est vrai que c'est une atmosphère bien particulière. Celle de la Louisiane et de ses bayoux que Burke arrive bien à rendre pour des intrigues diversement intéressantes.
Au fil du temps il s'est quand même bien perdu avec l’apparition de Purcell en Deus ex machina et des redondances d'un roman à l'autre. Il devrait arrêter en fait. Dans l'un des derniers que j'ai lu il arrive même à mêler les nazis à l'intrigue.
Dans "Créances de sang", de mémoire, Connelly lui rend hommage. Un personnage à un moment donné porte un T-Shirt "Robicheaux articles de pêches".
Ca me donne envie de relire Dans la brume électrique tiens. L'avantage de vieillir c'est qu'on peut lire à nouveau, avec un plaisir proche de celui de la découverte, des bouquins ouverts il y'a plus de 20 ans.
- Orlov
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
J'etais persuadé que Coup de torchon (le meilleur film du monde grâce à Eddy Mitchell, Stéphane Audran et Guy Marchand) était aussi adapté de Burke. Mais non en fait, en tous les cas merci d'avoir mis du Tavernier dans ma journée !Celi a écrit : ↑ven. mai 12, 2023 7:38 am L'un des meilleurs est celui adapté par Tavernier au cinéma: "Dans la brume électrique avec les morts confédérés. "
Les aventures de Robicheaux c'est vrai que c'est une atmosphère bien particulière. Celle de la Louisiane et de ses bayoux que Burke arrive bien à rendre pour des intrigues diversement intéressantes.
Au fil du temps il s'est quand même bien perdu avec l’apparition de Purcell en Deus ex machina et des redondances d'un roman à l'autre. Il devrait arrêter en fait. Dans l'un des derniers que j'ai lu il arrive même à mêler les nazis à l'intrigue.
Dans "Créances de sang", de mémoire, Connelly lui rend hommage. Un personnage à un moment donné porte un T-Shirt "Robicheaux articles de pêches".
Ca me donne envie de relire Dans la brume électrique tiens. L'avantage de vieillir c'est qu'on peut lire à nouveau, avec un plaisir proche de celui de la découverte, des bouquins ouverts il y'a plus de 20 ans.
Johan Scipion a écrit : ↑lun. janv. 23, 2017 3:52 pm Ça va être fun, ça va être jeune, et vous allez tous mourir.
Mildendo aka Capitaine Caverne a écrit : Faire du Jdr c'est prendre une voix bizarre et lancer des dés en racontant qu'on tue des gobs.
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Coup de torchon (tu oublies Isabelle Huppert :wub: ), c'est une adaptation de 1275 âmes de Jim Thompson.
- Erwan G
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Mémoires trouvées dans une baignoire
Stanislas Lem
J'ai rien compris.
Enfin, j'ai compris qu'il s'agit d'une critique acerbe de l'administration soviétique, de la foi, des croyances, d'une certaine façon que l'on a de sur-réfléchir à trop de choses, du sentiment d'être unique, seul ou le seul à vivre quelque chose.
Une fois que cela est dit, je n'ai rien compris.
J'ai eu l'impression de lire une espèce de Alice au pays des Soviets, une version adulte et littéraire d'un Tintin dans le même pays mais par quelqu'un qui a subi le diktat du grand frère soviétique. Un livre que Kafka aurait écrit sous extasy, une mise en oeuvre du précepte de Vladimir Bartol "Rien n'est vrai, tout est permis" : j'écris ce que je veux et tu peux chercher ce qu'il y a dessous parce que soit c'est déjà visible, soit il n'y a rien, mouahahah. Et oui, je suis un Auteur, je fais qu'est-ce que je veux. :smileyquisedrogue:
Nous suivons le début d'activité d'un agent au sein de l'Edifice. Il se voit confier une Mission, dont personne ne veut ou ne peut lui dire ce qu'il en est. Errant au sein de l'Edifice, il va y rencontrer des traitres, des agents doubles, des triples, des quadruples et pire encore. Seule une personne, au milieu de tout cela, lui dira la vérité. Mais confronté à tant de mensonges, il ne peut y croire, jusqu'à ce qu'il se retrouve confronté à des situations qui correspondent à ce qui lui a été raconté.
S'il y a un début, on voit la fin, qui fait très fin de nouvelle : la résolution découle de ce qui a été écrit avant et met le narrateur face à son destin.
Mais je n'ai pas compris bien plus que cela. A certains moments, j'étais perdu dans la lecture, rien ne faisait sens, sans que je sache si c'est parce que je m'endormais et que je ne comprenais plus rien ou si c'est parce que je lisais bien ce que je lisais et que cela ne faisait pas de sens. Un peu comme si je regardais l'abîme au moment où l'abîme regardait en moi.
Qu'en penser ?
Bin, c'est long. C'est le sentiment que l'on a dès le début du livre. Je me suis dit dès les 20 premières pages que si tout était comme cela, ça allait être long, vraiment long. Comme une chanson de Céline Dion : tu as à peine reconnu ou entendu sa voix et tu veux juste que ça s'arrête, sans savoir si tu vas prendre du plaisir à pouvoir dire "j'y ai survécu" ou juste au silence, appréciable, d'après la souffrance. Enfin, non, contrairement à Céline Dion, il y a de bons moments et, après, tu es content de l'avoir fait. Avec Céline Dion, au mieux, tu te sens sale, un peu comme si tu rigolais à une blague de Laurent Gerra. Enfin, je ne sais pas, je n'ai jamais rit à une blague de Laurent Gerra. Et, si je me sens sale après du Céline Dion, c'est un peu comme après avoir entendu du PNL ou la playlist de France Inter : j'ai été puni, mais je ne sais pas pourquoi.
Et tout était comme les 20 premières pages. En pire. Ou en mieux, je ne sais pas. En pareil, au moins. Sauf les moments où il analyse les épisodes lus, où là, tu te demandes si tu as réellement lu ça. Est-ce que le narrateur dit la vérité ou fait-il comme tout le monde ? Où est le message décodé ?
Et, pour autant, c'est une expérience. On ressent ce qui est écrit. Oh, pas la peur, non, un peu l'humour, mais surtout l'incompréhension totale, le fait d'être projeté dans une spirale dont on ne comprend ni la cause, ni les conséquences, ni le ressenti. Et de savoir que cela n'aura pas de fin. La dernière fois que j'ai ressenti cela, c'est quand j'ai dû échanger avec les URSSAF : je ne sais plus s'il existe réellement des règles pour régenter notre monde. Ou nos cotisations, c'est pareil.
Faut-il le lire ?
Je ne sais pas. Je dirais oui pour trouver quelqu'un de plus intelligent que moi qui pourrait m'expliquer le sens réel du bouzin. Je dirais non si vous aimez les histoires structurées avec un sens clair. Mais il y a de beaux moments de bravoure, une proximité entre le thème et sa mise en oeuvre, entre le sujet et la forme. Alors, pourquoi pas ?
Si vous avez déjà eu à faire à l'URSSAF, lisez le. Impérativement. Avec du Lexomil, cela risque de reveiller d'anciennes angoisses, à base de "MAIS POURQUOI IL ME DIT CA, LUI ? QU'EST CE QUE LES FRAISES ONT A VOIR AVEC MON CHIFFRE D'AFFAIRES ?"
Mais c'est clair que, après ça, je vais d'autant plus apprécier de lire Ivanohé de Walter Scott : construit, linéaire, sans surprise. Par-fait !
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Vu tes goûts musicaux on peut aussi douter de tes goûts littéraires…
- Erwan G
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Je ne sais pas. J'ai un ami qui a des goûts littéraires très sûrs (chaque livre qu'il me conseille est une merveille) mais qui trouve que Jean-Jacques Goldman et Céline Dion sont de grands artistes. Tout est donc possible

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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Erwan G a écrit : ↑lun. mai 15, 2023 11:45 am
Mémoires trouvées dans une baignoire
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J'ai rien compris.
Enfin, j'ai compris qu'il s'agit d'une critique acerbe de l'administration soviétique, de la foi, des croyances, d'une certaine façon que l'on a de sur-réfléchir à trop de choses, du sentiment d'être unique, seul ou le seul à vivre quelque chose.
Une fois que cela est dit, je n'ai rien compris.
J'ai eu l'impression de lire une espèce de Alice au pays des Soviets, une version adulte et littéraire d'un Tintin dans le même pays mais par quelqu'un qui a subi le diktat du grand frère soviétique. Un livre que Kafka aurait écrit sous extasy, une mise en oeuvre du précepte de Vladimir Bartol "Rien n'est vrai, tout est permis" : j'écris ce que je veux et tu peux chercher ce qu'il y a dessous parce que soit c'est déjà visible, soit il n'y a rien, mouahahah. Et oui, je suis un Auteur, je fais qu'est-ce que je veux. :smileyquisedrogue:
Nous suivons le début d'activité d'un agent au sein de l'Edifice. Il se voit confier une Mission, dont personne ne veut ou ne peut lui dire ce qu'il en est. Errant au sein de l'Edifice, il va y rencontrer des traitres, des agents doubles, des triples, des quadruples et pire encore. Seule une personne, au milieu de tout cela, lui dira la vérité. Mais confronté à tant de mensonges, il ne peut y croire, jusqu'à ce qu'il se retrouve confronté à des situations qui correspondent à ce qui lui a été raconté.
S'il y a un début, on voit la fin, qui fait très fin de nouvelle : la résolution découle de ce qui a été écrit avant et met le narrateur face à son destin.
Mais je n'ai pas compris bien plus que cela. A certains moments, j'étais perdu dans la lecture, rien ne faisait sens, sans que je sache si c'est parce que je m'endormais et que je ne comprenais plus rien ou si c'est parce que je lisais bien ce que je lisais et que cela ne faisait pas de sens. Un peu comme si je regardais l'abîme au moment où l'abîme regardait en moi.
Qu'en penser ?
Bin, c'est long. C'est le sentiment que l'on a dès le début du livre. Je me suis dit dès les 20 premières pages que si tout était comme cela, ça allait être long, vraiment long. Comme une chanson de Céline Dion : tu as à peine reconnu ou entendu sa voix et tu veux juste que ça s'arrête, sans savoir si tu vas prendre du plaisir à pouvoir dire "j'y ai survécu" ou juste au silence, appréciable, d'après la souffrance. Enfin, non, contrairement à Céline Dion, il y a de bons moments et, après, tu es content de l'avoir fait. Avec Céline Dion, au mieux, tu te sens sale, un peu comme si tu rigolais à une blague de Laurent Gerra. Enfin, je ne sais pas, je n'ai jamais rit à une blague de Laurent Gerra. Et, si je me sens sale après du Céline Dion, c'est un peu comme après avoir entendu du PNL ou la playlist de France Inter : j'ai été puni, mais je ne sais pas pourquoi.
Et tout était comme les 20 premières pages. En pire. Ou en mieux, je ne sais pas. En pareil, au moins. Sauf les moments où il analyse les épisodes lus, où là, tu te demandes si tu as réellement lu ça. Est-ce que le narrateur dit la vérité ou fait-il comme tout le monde ? Où est le message décodé ?
Et, pour autant, c'est une expérience. On ressent ce qui est écrit. Oh, pas la peur, non, un peu l'humour, mais surtout l'incompréhension totale, le fait d'être projeté dans une spirale dont on ne comprend ni la cause, ni les conséquences, ni le ressenti. Et de savoir que cela n'aura pas de fin. La dernière fois que j'ai ressenti cela, c'est quand j'ai dû échanger avec les URSSAF : je ne sais plus s'il existe réellement des règles pour régenter notre monde. Ou nos cotisations, c'est pareil.
Faut-il le lire ?
Je ne sais pas. Je dirais oui pour trouver quelqu'un de plus intelligent que moi qui pourrait m'expliquer le sens réel du bouzin. Je dirais non si vous aimez les histoires structurées avec un sens clair. Mais il y a de beaux moments de bravoure, une proximité entre le thème et sa mise en oeuvre, entre le sujet et la forme. Alors, pourquoi pas ?
Si vous avez déjà eu à faire à l'URSSAF, lisez le. Impérativement. Avec du Lexomil, cela risque de reveiller d'anciennes angoisses, à base de "MAIS POURQUOI IL ME DIT CA, LUI ? QU'EST CE QUE LES FRAISES ONT A VOIR AVEC MON CHIFFRE D'AFFAIRES ?"
Mais c'est clair que, après ça, je vais d'autant plus apprécier de lire Ivanohé de Walter Scott : construit, linéaire, sans surprise. Par-fait !
Un auteur que j'ai envie de découvrir. Mais je crois que je vais éviter de commencer par celui-ci
[url=https://mondesdepoche.fr/]Mondes de poche[/url] - retours de lectures SFFF au format poche.
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Je me souviens d'avoir lu et aimé ce livre lors de mon adolescence, mais je serais aujourd'hui incapable d'en parler au delà de ce que tu décris (de l'histoire).
- Killing Joke
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Le Congrès de futurologie (que je n'ai pas lu) du même Stanislas Lem, çà a l'air mieux, déjà, non ?


Alors que le huitième congrès de futurologie sur le problème de l’explosion démographique de la planète vient de débuter au Hilton de Costaricana, le consul des États-Unis est enlevé. C’est le point de départ d’un soulèvement de population sans précédent auquel le gouvernement va répondre à grandes doses de supercarésine et de félicitol, de puissants psychotropes. Le Pr. Ijon Tichy, un futurologue, parvient alors à se retrancher dans les égouts avec certains de ses confrères. Le tout pour lui va maintenant être de ne pas sombrer dans l’illusion.
Mais après une tentative de sauvetage du groupe de réfugiés qui tourne mal, le professeur se réveille quarante ans plus tard, dans le New York de 2039, dans une société où la psychimie règne sur le monde, effaçant de la perception de la réalité toutes traces de l’effondrement des civilisations.
Satire spéculative hallucinante sur l’avenir de nos sociétés et notre rapport au réel, “Le Congrès de futurologie” compte parmi les chefs-d’œuvre absolus de la science-fiction mondiale.
- sherinford
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Le problème à trois corps
Dernière lecture:

"Le problème à trois corps" de Liu Cixin.
Ce livre fait partie de la sélection du mois de mai du Club de lecture du Bocal.
On ne présente plus ce roman de science-fiction chinois qui est devenu un classique "instantané".
L'histoire en peu de mots: suite à des suicides de scientifiques dans la communauté mondiale, Wang Miao, chercheur en nanotechnologies, est chargé par les autorités militaires d'infiltrer une société sur les frontières de la science et découvre une sorte de complot mis en place par des extra-terrestres pour empêcher l'évolution des sciences et faire reculer le progrès de l'humanité...
Il s'agit du premier tome d'une trilogie, qui ne fait finalement que présenter le contexte de cet univers, assez original. Le récit, en tant que tel, manque néanmoins de souffle, et je me retrouve (comme souvent dans ce genre de circonstances) dans l'attente d'une suite que je n'ai pas le temps ni la motivation de lire.
En tant que "stand-alone", je ne recommande donc pas ce roman. Si vous vous lancez là-dedans, il vaut mieux que ce soit pour l'ensemble de la série...
Lectures de 2023:

"Le problème à trois corps" de Liu Cixin.
Ce livre fait partie de la sélection du mois de mai du Club de lecture du Bocal.
On ne présente plus ce roman de science-fiction chinois qui est devenu un classique "instantané".
L'histoire en peu de mots: suite à des suicides de scientifiques dans la communauté mondiale, Wang Miao, chercheur en nanotechnologies, est chargé par les autorités militaires d'infiltrer une société sur les frontières de la science et découvre une sorte de complot mis en place par des extra-terrestres pour empêcher l'évolution des sciences et faire reculer le progrès de l'humanité...
Il s'agit du premier tome d'une trilogie, qui ne fait finalement que présenter le contexte de cet univers, assez original. Le récit, en tant que tel, manque néanmoins de souffle, et je me retrouve (comme souvent dans ce genre de circonstances) dans l'attente d'une suite que je n'ai pas le temps ni la motivation de lire.
En tant que "stand-alone", je ne recommande donc pas ce roman. Si vous vous lancez là-dedans, il vaut mieux que ce soit pour l'ensemble de la série...
Lectures de 2023:
Spoiler:





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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Killing Joke a écrit : ↑lun. mai 15, 2023 8:52 pm Le Congrès de futurologie (que je n'ai pas lu) du même Stanislas Lem, çà a l'air mieux, déjà, non ?
Je n'ai pas lu le roman, mais j'avais beaucoup aimé l'adaptation ciné par Ari Folman sortie il y a dix ans (avec mélange de prises de vue réelles et d'animation).
Mes sites : Kosmos (un jdra sur la mythologie grecque qui a lu les auteurs antiques pour vous) ; blog de lectures ; site d'écriture.
Disclameur : j'ai écrit pour "Casus" et "Jdr Mag".
Disclameur : j'ai écrit pour "Casus" et "Jdr Mag".
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Je ne sais pas si c'est représentatif de l'auteur, je n'en sais rien. J'ai connu ce livre il y a plus de 30 ans, par un ami polonais de mes parents, qui était passionné de SF. Nous parlions de 1984 que je venais de lire et il m'indiquait que ce n'était qu'un petit livre à coté de celui-ci, qu'il m'a dégoté (en français, parce que déjà, j'ai eu du mal à le finir, mais en polonais, j'aurais eu du mal à le commencer).
Alors, les deux ne sont pas comparables. Les Mémoires, c'est entre Kafka et Orwell. C'est du communisme appliqué et je pense que cela parlait plus, à l'époque, aux gens qui vivaient dans ces "républiques démocratiques". Le livre est une réelle expérience : tu ressens vraiment ce qui est vécu par le narrateur, le poids écrasant de l'Edifice, l'absence de sens de ce qui se passe autour de toi, l'environnement qui te pousse, doucement mais surement, vers la paranoïa, le temps extrêmement long et stressant, l'incertitude de ce qui va t'arriver tout à l'heure. La seule chose qui est positive, dans cet univers, c'est qu'il est nettement moins dangereux pour le corps que ne l'était l'état russe. Mais le polonais ?
Franchement, c'est une expérience à vivre.
Hyeronimus a écrit : ↑lun. mai 15, 2023 7:46 pm Je me souviens d'avoir lu et aimé ce livre lors de mon adolescence, mais je serais aujourd'hui incapable d'en parler au delà de ce que tu décris (de l'histoire).
Je suis certain que j'oublierai plus vite l'histoire que le ressenti et l'émotion. D'ailleurs, à chaque fois qu'il faisait un retour en arrière, je me demandais où il avait vu ou dit cela...
Killing Joke a écrit : ↑lun. mai 15, 2023 8:52 pm Le Congrès de futurologie (que je n'ai pas lu) du même Stanislas Lem, çà a l'air mieux, déjà, non ?
Mieux, je ne sais pas. Plus accessible, plus "facile", certainement. Là, on est dans du Kafka qui a mal tourné : si l'univers de Kafka est incompréhensible pour le personnage du procès, il semble avoir une logique interne. Là, on te démontre qu'il n'y en a pas. Ou alors...
Non, franchement, ce n'est pas un mauvais livre. Mon inconscient assimile ce que j'ai lu. C'est dur pendant la lecture, mais c'est un peu comme un film des frères Coen : long et parfois douloureux à voir une première fois, mais on est content de l'avoir fait et on en garde un bon souvenir, ce qui rend le second visionnage plus intéressant (sauf pour Fargo, qui est bien dès la première fois, et The Big Lebowski, qui ne s'améliore pas avec les visionnages).
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
- Erwan G
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Re: Le problème à trois corps
sherinford a écrit : ↑lun. mai 15, 2023 9:00 pm Dernière lecture:
"Le problème à trois corps" de Liu Cixin.
Il s'agit du premier tome d'une trilogie, qui ne fait finalement que présenter le contexte de cet univers, assez original. Le récit, en tant que tel, manque néanmoins de souffle, et je me retrouve (comme souvent dans ce genre de circonstances) dans l'attente d'une suite que je n'ai pas le temps ni la motivation de lire.
En tant que "stand-alone", je ne recommande donc pas ce roman. Si vous vous lancez là-dedans, il vaut mieux que ce soit pour l'ensemble de la série...
C'est rigolo, j'ai un vécu très différent. J'ai lu le premier tome avant que le deuxième soit publié en vf et l'attente a été longue, donc je n'ai lu le deuxième que quand le troisième a été disponible. J'ai beaucoup aimé ce premier tome. Il m'a offert énormément de choses : d'abord, une critique de l'histoire chinoise, ce que je ne pensais pas possible. Ensuite, une vision très intéressante de la SF vue par un chinois. Enfin, des histoires individuelles intéressantes, pour ce rapport à la réalité chinoise d'hier et d'aujourd'hui. Mettons nous d'accord, les personnages ne sont que des vecteurs d'histoire. Ils n'ont pas de personnalité, n'apportent que peu de choses, mais ils portent soit l'histoire qui se raconte, soit l'histoire de la Chine.
J'ai beaucoup aimé et j'ai dévoré les deux tomes suivants, avec une fin comme j'en ai rarement lue, qui clôture tout et apporte une vision différente.
Enfin, cet auteur m'a permis de découvrir le Monde futur de Wang Xiaobo, une merveille. Très différent de l'univers de fiction. Et qu'une référence à un titre de ce type (qui parle de la censure, quand même) passe dans un tel livre, c'est impressionnant.
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- glamourous.sam
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
il fait parti de ma pile de lecture (mais avec tellement de livres que je ne sais quand je le lirais). Il faut voir qu'il date de 2007 en VO, donc avant l'arrivée de Xi au pouvoir et la mise en avant du Nationalisme. Sans vouloir trop en faire, c'était une époque ou la Chine s'ouvrait encore au monde occidental, la critique de la révolution chinoise était possible et les livres d'histoire étaient revus pour que l'armée nationaliste soit réhabilitée dans son combat contre l'envahisseur japonais. Ce n'était pas l'âge d'or mais on en était pas loin, et c'est ce contexte un peu particulier qui a permis à ce roman de sortir, je doute qu'il en soit de même désormais (Jia Zhangke est maintenant critiqué car trop 'anti-chinois' dans ses films et tu as des censures stupides sur d'autres films)
Tiens, il y a même une page sur la SF chinoise sur Wikipedia: https://en.wikipedia.org/wiki/Chinese_science_fiction
- Humphrey B
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
(un peu HS, désolé)
- que c'est l'un des films les plus barrés et les plus originaux que j'ai eu l'occasion de voir ;
- que je n'ai rien compris à l'histoire ;
- qu'il s'en dégageait un sentiment de désespoir tellement puissant que je suis sorti de mon visionnage émotionnellement lessivé.
Je ne suis pas sûr d'avoir aimé, mais peu de films produisent cet effet.
J'ai également vu ce film (dont le titre est Le Congrès). J'en ai très peu de souvenirs, à part quelques images, et aussi :Tybalt (le retour) a écrit : ↑lun. mai 15, 2023 9:21 pmKilling Joke a écrit : ↑lun. mai 15, 2023 8:52 pm Le Congrès de futurologie (que je n'ai pas lu) du même Stanislas Lem, çà a l'air mieux, déjà, non ?
Je n'ai pas lu le roman, mais j'avais beaucoup aimé l'adaptation ciné par Ari Folman sortie il y a dix ans (avec mélange de prises de vue réelles et d'animation).
- que c'est l'un des films les plus barrés et les plus originaux que j'ai eu l'occasion de voir ;
- que je n'ai rien compris à l'histoire ;
- qu'il s'en dégageait un sentiment de désespoir tellement puissant que je suis sorti de mon visionnage émotionnellement lessivé.
Je ne suis pas sûr d'avoir aimé, mais peu de films produisent cet effet.
“Harry, I’m going to let you in on a little secret. Every day, once a day, give yourself a present. Don’t plan it. Don’t wait for it. Just let it happen. It could be a new shirt at the men’s store, a catnap in your office chair, or two cups of good, hot black coffee.” – Agent Dale Cooper