[livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
- Erwan G
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Non, pas encore. Je le ferai, mais plus tard. Pour l'instant, je suis en train de m'amuser dans Ivanhoé !
Va prophétiser ailleurs, c'est interdit dans le centre ville !
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
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Jes mi ridas, kiam mi aŭdas : "mi konas ; sed mi petas".
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- Tybalt (le retour)
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
La typographie est importante ! Mettez vos titres d'œuvres en italique 

Mes sites : Kosmos (un jdra sur la mythologie grecque qui a lu les auteurs antiques pour vous) ; blog de lectures ; site d'écriture.
Disclameur : j'ai écrit pour "Casus" et "Jdr Mag".
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Tybalt (le retour) a écrit : ↑dim. mai 21, 2023 10:13 pm La typographie est importante ! Mettez vos titres d'œuvres en italique
En même temps quand on voit le titre du fil...

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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
J'ai adoré Solaris moi aussi et j'ai essayé les autres Lem disponibles en français, mais rien n'a retenu mon attention plus de quelques pages

- Blondin
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Et pendant ce temps, dans le Sud des États-Unis :

C'est la première fois que je lisais du Poppy Z. Brite/Billy Martin, et j'ai trouvé le livre fort intéressant. Imparfait et maladroit, mais très intéressant. Et j'aurais été curieux de découvrir la réception du livre à l'époque de sa sortie (1992 pour la VO, 1994 pour la VF). Il est d'ailleurs intéressant de voir que ce roman sort seulement un an après la première édition de Vampire : La Mascarade. Pour les hématophages, les étoiles semblaient plus que propices en cette période.
La structure du récit m'a un peu perturbé. J'ai trouvé la première partie plutôt bien rythmée et déroulant assez logiquement les évènements, tandis que la seconde m'a paru plus brouillonne, voyant les personnages vagabonder à la recherche des uns et des autres alors que leurs routes se rejoignent à La Nouvelle-Orléans. L'impression que j'en ai est que Brite/Martin avait plutôt bien en tête le début du récit, puis une fois passé le climax des évènements se déroulant à Missing Miles, a plus ou moins improvisé la fin du roman en se reposant sur son casting et en introduisant un nouveau personnage (emprunté à une collègue, à en croire les remerciements) pour créer à la fois une péripétie et une résolution pour l'arc de certains personnages.
Si l'abondance de détails gores et les contenus explicitement sexuels ne m'ont pas particulièrement remué, je trouve toutefois qu'il y a deux passages qui passent un peu difficilement en raison de leur gratuité :

C'est la première fois que je lisais du Poppy Z. Brite/Billy Martin, et j'ai trouvé le livre fort intéressant. Imparfait et maladroit, mais très intéressant. Et j'aurais été curieux de découvrir la réception du livre à l'époque de sa sortie (1992 pour la VO, 1994 pour la VF). Il est d'ailleurs intéressant de voir que ce roman sort seulement un an après la première édition de Vampire : La Mascarade. Pour les hématophages, les étoiles semblaient plus que propices en cette période.
La structure du récit m'a un peu perturbé. J'ai trouvé la première partie plutôt bien rythmée et déroulant assez logiquement les évènements, tandis que la seconde m'a paru plus brouillonne, voyant les personnages vagabonder à la recherche des uns et des autres alors que leurs routes se rejoignent à La Nouvelle-Orléans. L'impression que j'en ai est que Brite/Martin avait plutôt bien en tête le début du récit, puis une fois passé le climax des évènements se déroulant à Missing Miles, a plus ou moins improvisé la fin du roman en se reposant sur son casting et en introduisant un nouveau personnage (emprunté à une collègue, à en croire les remerciements) pour créer à la fois une péripétie et une résolution pour l'arc de certains personnages.
Si l'abondance de détails gores et les contenus explicitement sexuels ne m'ont pas particulièrement remué, je trouve toutefois qu'il y a deux passages qui passent un peu difficilement en raison de leur gratuité :
Spoiler:
Bref, un premier roman sympathique (heu... c'est peut-être pas le terme le plus approprié
), qui me donne avant de continuer à découvrir les autres œuvres de l'auteur.

Dieu de la robe de chambre en télétravail
Joueur sur : Les Encagés (Cthulhu Hack)
Traducteur ponctuel pour Savage Torgan
Traducteur de : 24XX DRS — 24XX CONFRONTATION — 24XX CONSIGNES D'URGENCE
Auteur de : 1980 LEGION
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- sherinford
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La tour des fous
Dernière lecture:

"La tour des fous" de Andrzej Sapkowski.
On ne présente plus Andrzej Sapkowski, auteur de la très populaire saga The Witcher, connue surtout au travers de son adaptation en jeu vidéo et de la popularité d'Henry Cavill dans une baignoire en bois...
Il y a deux ans, il lançait une nouvelle trilogie, la "trilogie hussite", qui a pour cadre la Bohême (et les alentours) au 15ième siècle. Fidèle à mes habitudes, j'ai donc acquis ce premier tome, et j'ai patiemment attendu que le troisième sorte avant d'en commencer la lecture, habitudes qui ont pour avantage que je peux lire d'une traite l'ensemble de l'histoire, mais pour désavantage que si je n'apprécie finalement pas le bouquin, je l'ai triplement dans l'os... Bon, soyons clairs, avec cet auteur, je ne prenais pas un grand risque: j'avais déjà lu plusieurs romans sur le fameux Geralt de Riv, et avais apprécié sa prose.
Mais du coup, de quoi ça cause, ce livre ?
Je dois vous avouer que le préambule m'a fait peur: une sorte de contexte assez touffu, avec beaucoup de noms polonais, tchèques et allemands, balancés, et dont je n'ai au final pas retenu grand chose, car dès le premier chapitre, l'aventure avec un grand "A" allait débuter, et dans l'esprit de Sapkowski, ça implique évidemment de débuter par une scène de sexe entre Reinmar von Bielau, dit Reynevan, notre principal protagoniste, et Adèle von Stercza, bourguignonne mariée à un seigneur silésien. Leurs ébats sont interrompus par les frères du cocu, et Reynevan se voit obligé de prendre la fuite, poursuivi par les frères von Stercza. Un des frères tombera de cheval lors de cette poursuite, se tuant sur le coup.
Reynevan doit donc fuir la région, et quelques amis lui donnent des conseils pour ce faire. Lui, n'a qu'une idée en tête: retrouver son aimée Adèle, ce qui bien sûr lui entraînera toutes sortes d'ennuis et de péripéties. Au fil des pages, il va être rejoint par deux compagnons: Charley, un repenti mis à son service par un chanoine de ses amis, et Samson Miel, un colosse rencontré par hasard et possédé par un esprit...
Mais qui est ce Reynevan, au juste ? Il s'agit d'un médecin et étudiant en occultisme qui a fréquenté l'université de Prague. En tant que médecin, il a quelques connaissances très utiles, même si l'usage de la magie pourrait bien lui valoir le bûcher, et par les temps qui courent, on brûle à tout va, en Silésie et en Bohême: c'est que l'hérésie hussite bat son plein (j'ai la flemme d'expliquer ce que c'est, wikipedia est votre ami).
La tour des fous qui donne son titre au bouquin est un édifice qui se trouve dans la bonne ville de Frankenstein (ça ne s'invente pas) et qui abrite toutes sortes d'aliénés et de "patients" qui attendent les bons soins de l'Inquisition. Bien évidemment, Reynevan va y faire un petit séjour, et y rencontrer pour l'occasion un certain Copernic (il a déjà croisé Gutenberg et sa presse plus tôt dans le livre)...
Est-ce que ça vaut le détour ?
Indubitablement. Sapkowski livre ici un roman extrêmement abouti, bien documenté, et qui forme une source d'inspiration fantastique pour les jeux historiques et fantasy. Il m'a même redonné envie de rejeter un oeil sur Helvéczia, le jeu OSR de Gabor Lux.
Seule ombre au tableau: Reynevan est parfois un peu trop "porté par les événements" à mon goût, et pas assez proactif. Et quand il l'est, c'est souvent pour agir de manière irréfléchie... Mais bon, on va dire que c'est un trait de caractère, et du reste, ce type de comportement est assez typique des romans picaresques.
Lectures de 2023:

"La tour des fous" de Andrzej Sapkowski.
On ne présente plus Andrzej Sapkowski, auteur de la très populaire saga The Witcher, connue surtout au travers de son adaptation en jeu vidéo et de la popularité d'Henry Cavill dans une baignoire en bois...
Il y a deux ans, il lançait une nouvelle trilogie, la "trilogie hussite", qui a pour cadre la Bohême (et les alentours) au 15ième siècle. Fidèle à mes habitudes, j'ai donc acquis ce premier tome, et j'ai patiemment attendu que le troisième sorte avant d'en commencer la lecture, habitudes qui ont pour avantage que je peux lire d'une traite l'ensemble de l'histoire, mais pour désavantage que si je n'apprécie finalement pas le bouquin, je l'ai triplement dans l'os... Bon, soyons clairs, avec cet auteur, je ne prenais pas un grand risque: j'avais déjà lu plusieurs romans sur le fameux Geralt de Riv, et avais apprécié sa prose.
Mais du coup, de quoi ça cause, ce livre ?
Je dois vous avouer que le préambule m'a fait peur: une sorte de contexte assez touffu, avec beaucoup de noms polonais, tchèques et allemands, balancés, et dont je n'ai au final pas retenu grand chose, car dès le premier chapitre, l'aventure avec un grand "A" allait débuter, et dans l'esprit de Sapkowski, ça implique évidemment de débuter par une scène de sexe entre Reinmar von Bielau, dit Reynevan, notre principal protagoniste, et Adèle von Stercza, bourguignonne mariée à un seigneur silésien. Leurs ébats sont interrompus par les frères du cocu, et Reynevan se voit obligé de prendre la fuite, poursuivi par les frères von Stercza. Un des frères tombera de cheval lors de cette poursuite, se tuant sur le coup.
Reynevan doit donc fuir la région, et quelques amis lui donnent des conseils pour ce faire. Lui, n'a qu'une idée en tête: retrouver son aimée Adèle, ce qui bien sûr lui entraînera toutes sortes d'ennuis et de péripéties. Au fil des pages, il va être rejoint par deux compagnons: Charley, un repenti mis à son service par un chanoine de ses amis, et Samson Miel, un colosse rencontré par hasard et possédé par un esprit...
Mais qui est ce Reynevan, au juste ? Il s'agit d'un médecin et étudiant en occultisme qui a fréquenté l'université de Prague. En tant que médecin, il a quelques connaissances très utiles, même si l'usage de la magie pourrait bien lui valoir le bûcher, et par les temps qui courent, on brûle à tout va, en Silésie et en Bohême: c'est que l'hérésie hussite bat son plein (j'ai la flemme d'expliquer ce que c'est, wikipedia est votre ami).
La tour des fous qui donne son titre au bouquin est un édifice qui se trouve dans la bonne ville de Frankenstein (ça ne s'invente pas) et qui abrite toutes sortes d'aliénés et de "patients" qui attendent les bons soins de l'Inquisition. Bien évidemment, Reynevan va y faire un petit séjour, et y rencontrer pour l'occasion un certain Copernic (il a déjà croisé Gutenberg et sa presse plus tôt dans le livre)...
Est-ce que ça vaut le détour ?
Indubitablement. Sapkowski livre ici un roman extrêmement abouti, bien documenté, et qui forme une source d'inspiration fantastique pour les jeux historiques et fantasy. Il m'a même redonné envie de rejeter un oeil sur Helvéczia, le jeu OSR de Gabor Lux.
Seule ombre au tableau: Reynevan est parfois un peu trop "porté par les événements" à mon goût, et pas assez proactif. Et quand il l'est, c'est souvent pour agir de manière irréfléchie... Mais bon, on va dire que c'est un trait de caractère, et du reste, ce type de comportement est assez typique des romans picaresques.
Lectures de 2023:
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- Sammael99
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?

Après un an sans écrire de billet en Français sur mes lectures m'a pris l'envie de partager quelques pépites récemment appréciées.
La première est le roman de Dominique Scali "Les marins ne savent pas nager".
Sans être du fantastique, ce roman se situe dans l'ile fictive d'Ys, à mi-chemin de l'Europe et de l'Amérique du Nord, au milieu de l'Atlantique.
On y suit la destinée de Danaé Poussin, une orpheline des Premiers Nés qui, contrairement aux marins du titre, sait nager.
C'est immersif, enlevé, magnifiquement écrit avec un travail précis et délicieux du langage d'Ys, je n'ai pratiquement pas pu le lacher dès que je l'ai commencé. Le "world building" comme on dit dans notre jargon rôliste est absolument magnifique.
Une critique plus détaillée sur hu-mu: https://hu-mu.blogspot.com/2023/05/les- ... er-de.html
Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph
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Re: [livres] Les Embrasés
Les Embrasés de Stefan Platteau

Recueil de 3 nouvelles qui se déroulent dans le monde de la série Le Sentier des Astres, un monde med fan très original où la spiritualité est omniprésente, inspirée d'un sorte de mélange celtico-proto hindouiste, pour autant que mon inculture crasse dans ces cultures me permette d'en juger.
Je me suis jeté là-dessus comme la vérole sur le bas clergé tellement j'adore le Sentier des Astres pour son ambiance très mystique et spirituelle, contemplative et tout à la fois low-fan raz du sol. (merci @Thabanne pour la découverte)
En fait, sur les 3 nouvelles, il y en a une très courte, qui décrit à base de témoignages un épisode de la guerre qui sert de toile de fond au Sentier des Astres, une longue qui est...la réédition du Dévoreur paru il y a quelques années, c'est très bien mais je l'ai déjà lu.
Ca nous laisse une longue nouvelle (200 p) dont le personnage principal est Peyr Romo, un genre de shaman investi d'une petite autorité mystico-religieuse façon druide, il enquête sur des phénomène étranges survenant dans deux hôpitaux pour miséreux tenus par des congrégations de religions concurrentes, dans une capitale en proie à une crue centennale.
C'est assez sobre, un peu lent, mais très dépaysant, le Nom de la Rose à Calcutta, avec toujours cette mystique et cette magie low-fan mais présente partout, qui me fait tant triper.
Pour citer l'auteur : "L'Antique parler, qui commande et donne forme aux esprits de la matière, de l'âme et de la vie et jusqu'à la lueur même des étoiles."
On retrouve aussi, de manière légère et suggérée ,un thème présent dans les précédents livres de l'auteur, à savoir suivre sa voie et respecter ce qu'on est ou au contraire y renoncer pour se plier à un groupe ou une communauté, et les conséquences bonnes et mauvaise de l'un ou l'autre choix qu'il faut bien assumer.
Bref j'ai bien aimé, mais j'attends toujours la suite (et la fin) du Sentier des Astres

Recueil de 3 nouvelles qui se déroulent dans le monde de la série Le Sentier des Astres, un monde med fan très original où la spiritualité est omniprésente, inspirée d'un sorte de mélange celtico-proto hindouiste, pour autant que mon inculture crasse dans ces cultures me permette d'en juger.
Je me suis jeté là-dessus comme la vérole sur le bas clergé tellement j'adore le Sentier des Astres pour son ambiance très mystique et spirituelle, contemplative et tout à la fois low-fan raz du sol. (merci @Thabanne pour la découverte)
En fait, sur les 3 nouvelles, il y en a une très courte, qui décrit à base de témoignages un épisode de la guerre qui sert de toile de fond au Sentier des Astres, une longue qui est...la réédition du Dévoreur paru il y a quelques années, c'est très bien mais je l'ai déjà lu.
Ca nous laisse une longue nouvelle (200 p) dont le personnage principal est Peyr Romo, un genre de shaman investi d'une petite autorité mystico-religieuse façon druide, il enquête sur des phénomène étranges survenant dans deux hôpitaux pour miséreux tenus par des congrégations de religions concurrentes, dans une capitale en proie à une crue centennale.
C'est assez sobre, un peu lent, mais très dépaysant, le Nom de la Rose à Calcutta, avec toujours cette mystique et cette magie low-fan mais présente partout, qui me fait tant triper.
Pour citer l'auteur : "L'Antique parler, qui commande et donne forme aux esprits de la matière, de l'âme et de la vie et jusqu'à la lueur même des étoiles."
On retrouve aussi, de manière légère et suggérée ,un thème présent dans les précédents livres de l'auteur, à savoir suivre sa voie et respecter ce qu'on est ou au contraire y renoncer pour se plier à un groupe ou une communauté, et les conséquences bonnes et mauvaise de l'un ou l'autre choix qu'il faut bien assumer.
Bref j'ai bien aimé, mais j'attends toujours la suite (et la fin) du Sentier des Astres
Dernière modification par fafnir le ven. mai 26, 2023 4:05 pm, modifié 4 fois.
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Re: La tour des fous
sherinford a écrit : ↑ven. mai 26, 2023 7:57 am Dernière lecture:
"La tour des fous" de Andrzej Sapkowski.
On ne présente plus Andrzej Sapkowski, auteur de la très populaire saga The Witcher, connue surtout au travers de son adaptation en jeu vidéo et de la popularité d'Henry Cavill dans une baignoire en bois...
Il y a deux ans, il lançait une nouvelle trilogie, la "trilogie hussite", qui a pour cadre la Bohême (et les alentours) au 15ième siècle. Fidèle à mes habitudes, j'ai donc acquis ce premier tome, et j'ai patiemment attendu que le troisième sorte avant d'en commencer la lecture, habitudes qui ont pour avantage que je peux lire d'une traite l'ensemble de l'histoire, mais pour désavantage que si je n'apprécie finalement pas le bouquin, je l'ai triplement dans l'os... Bon, soyons clairs, avec cet auteur, je ne prenais pas un grand risque: j'avais déjà lu plusieurs romans sur le fameux Geralt de Riv, et avais apprécié sa prose.
Mais du coup, de quoi ça cause, ce livre ?
Je dois vous avouer que le préambule m'a fait peur: une sorte de contexte assez touffu, avec beaucoup de noms polonais, tchèques et allemands, balancés, et dont je n'ai au final pas retenu grand chose, car dès le premier chapitre, l'aventure avec un grand "A" allait débuter, et dans l'esprit de Sapkowski, ça implique évidemment de débuter par une scène de sexe entre Reinmar von Bielau, dit Reynevan, notre principal protagoniste, et Adèle von Stercza, bourguignonne mariée à un seigneur silésien. Leurs ébats sont interrompus par les frères du cocu, et Reynevan se voit obligé de prendre la fuite, poursuivi par les frères von Stercza. Un des frères tombera de cheval lors de cette poursuite, se tuant sur le coup.
Reynevan doit donc fuir la région, et quelques amis lui donnent des conseils pour ce faire. Lui, n'a qu'une idée en tête: retrouver son aimée Adèle, ce qui bien sûr lui entraînera toutes sortes d'ennuis et de péripéties. Au fil des pages, il va être rejoint par deux compagnons: Charley, un repenti mis à son service par un chanoine de ses amis, et Samson Miel, un colosse rencontré par hasard et possédé par un esprit...
Mais qui est ce Reynevan, au juste ? Il s'agit d'un médecin et étudiant en occultisme qui a fréquenté l'université de Prague. En tant que médecin, il a quelques connaissances très utiles, même si l'usage de la magie pourrait bien lui valoir le bûcher, et par les temps qui courent, on brûle à tout va, en Silésie et en Bohême: c'est que l'hérésie hussite bat son plein (j'ai la flemme d'expliquer ce que c'est, wikipedia est votre ami).
La tour des fous qui donne son titre au bouquin est un édifice qui se trouve dans la bonne ville de Frankenstein (ça ne s'invente pas) et qui abrite toutes sortes d'aliénés et de "patients" qui attendent les bons soins de l'Inquisition. Bien évidemment, Reynevan va y faire un petit séjour, et y rencontrer pour l'occasion un certain Copernic (il a déjà croisé Gutenberg et sa presse plus tôt dans le livre)...
Est-ce que ça vaut le détour ?
Indubitablement. Sapkowski livre ici un roman extrêmement abouti, bien documenté, et qui forme une source d'inspiration fantastique pour les jeux historiques et fantasy. Il m'a même redonné envie de rejeter un oeil sur Helvéczia, le jeu OSR de Gabor Lux.
Seule ombre au tableau: Reynevan est parfois un peu trop "porté par les événements" à mon goût, et pas assez proactif. Et quand il l'est, c'est souvent pour agir de manière irréfléchie... Mais bon, on va dire que c'est un trait de caractère, et du reste, ce type de comportement est assez typique des romans picaresques.
Lectures de 2023:
Spoiler:
Merci pour le descriptif et l'avis : ça pourrait aussi inspirer pour du Warhammer j'imagine (version 1, avec la magie peu fréquente et crainte/ honnie)
L'expression "adolescent boutonneux" est désormais proscrite : Bienvenue chez les ayatollahs du dictionnaire
"Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin" J. Cocteau
"Le tact dans l'audace, c'est de savoir jusqu'où on peut aller trop loin" J. Cocteau
- sherinford
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Les guerriers de Dieu
Dernière lecture:

"Les guerriers de Dieu" de Andrzej Sapkowski.
Dans ce deuxième tome de la trilogie hussite, Reynevan et ses compagnons ont rejoint Prague et la faction hussite, et vont participer à la guerre dans ce camp...
A nouveau, ils vont connaître moultes péripéties, et à nouveau, les sentiments de Reynevan pour une dame vont considérablement influencer le récit, avec plein de révélations et de faux semblants.
Clairement, avec ce deuxième tome, l'auteur a atteint une vitesse de croisière: l'intrigue de développe de manière fluide, et on a un véritable "page turner" qui nous tient en haleine jusqu'à la toute fin du livre, et au-delà...
Bref, j'attaque le troisième tome dès que possible...
Lectures de 2023:

"Les guerriers de Dieu" de Andrzej Sapkowski.
Dans ce deuxième tome de la trilogie hussite, Reynevan et ses compagnons ont rejoint Prague et la faction hussite, et vont participer à la guerre dans ce camp...
A nouveau, ils vont connaître moultes péripéties, et à nouveau, les sentiments de Reynevan pour une dame vont considérablement influencer le récit, avec plein de révélations et de faux semblants.
Clairement, avec ce deuxième tome, l'auteur a atteint une vitesse de croisière: l'intrigue de développe de manière fluide, et on a un véritable "page turner" qui nous tient en haleine jusqu'à la toute fin du livre, et au-delà...
Bref, j'attaque le troisième tome dès que possible...
Lectures de 2023:
Spoiler:





- sherinford
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Re: La tour des fous
Difficile à dire.
Oui, j'imagine que certains éléments pourraient facilement être repris dans le contexte de l'Empire.
Mais bon, un des éléments clefs de cette série, c'est la lutte entre chrétiens de différentes obédiences...





- Lordelric
- Dieu de dans 7 ans
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- Localisation : Imrryr, avant la chute...
Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Perso, j'ai aussi pensé à Warhammer 1ère édition, mais surtout à cause de cet élément du récit :

Un des frères tombera de cheval lors de cette poursuite, se tuant sur le coup.

co-fondateur autoproclamé de l'ABA (désolé)
Le jdr : faire et se faire plaisir. What else ?
Le jdr : faire et se faire plaisir. What else ?
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Re: La tour des fous
facilement adaptable dans l'empire, il suffit de remplacer par les dieux de l'empire en gardant la base, sigmar serviteur d'ulrichsherinford a écrit : ↑sam. mai 27, 2023 12:16 pm
Difficile à dire.
Oui, j'imagine que certains éléments pourraient facilement être repris dans le contexte de l'Empire.
Mais bon, un des éléments clefs de cette série, c'est la lutte entre chrétiens de différentes obédiences...
- Sammael99
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Re: [livres] La Kiki de papier, la Kiki de tous les Kikis ?
Après avoir pris mon temps pour lire Le Sang de la Cité de Guillaume Chamanadjian puis Citadins de Demain de Claire Duvivier, j'ai attaqué Trois Lucioles, le second tome de la première trilogie la semaine dernière. Je l'ai dévoré, jusqu'à son final haletant. Le lendemain je suis allé acheter Mort aux Geais, le second tome de la seconde trilogie que j'ai presque terminé, et Les Contes Suspendus, le troisième tome de la première trilogie.
Ca fait longtemps que j'avais pas été happé comme ça par un cycle de fantasy. J'attendrais la sortie du troisième tome de la seconde trilogie (je ne sais pas quand) pour faire une critique complète, mais pour le moment je suis quand même super enthousiaste.

Ca fait longtemps que j'avais pas été happé comme ça par un cycle de fantasy. J'attendrais la sortie du troisième tome de la seconde trilogie (je ne sais pas quand) pour faire une critique complète, mais pour le moment je suis quand même super enthousiaste.

Mozart n'a pas écrit que le Boléro de Ravel. Mais aussi plein d'autres trucs beaucoup moins connus (comme le canon de Pachelbel). - Le Grümph