[PbtArkeos] Les reflets de l'Histoire

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Mickey-bis
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[PbtArkeos] Les reflets de l'Histoire

Message par Mickey-bis »

Voici les résumés de la campagne Arkéos que je mène (avec des modifs, comme le 1er scénar), commencé ce mois-ci au club et motorisée par un hack PbtA : l'Amazing Pulp Adventures.

Commençons par l'employeur des héros:

L'INSTITUT FERGUSSON
Winston Fergusson, né avec une terrible malformation du bras gauche, est l’unique descendant d’une riche famille industrielle disparue dans un accident lors de sa jeunesse. C’est le fondateur et propriétaire de l’Institut Fergusson, à Boston, dont le musée privé regorge d’objets uniques que bien des universitaires réclament la restitution dans la sphère publique.
Diplômé de l’Université Miskatonic, il se maria sur un coup de tête avec Meredith Hunter, la fille d’un sénateur qui annonça peu après sa grossesse de sa future fille, Darline. Aventurier extravaguant, avec un groupe d’ami de l’université il défraya la chronique par ses récits exotiques autant que par ses frasques contre les institutions nationales, ce qui l’amena à créer son propre Institut et musée et financer ses propres expéditions. L’une d’entre elle, l’expédition Dapango, tourna à la catastrophe et vit la disparition de plusieurs amis, mais Ferguson en revint guéri de son handicap natal.
Plusieurs années plus tard, lors d’une soirée mondaine un nouveau scandale éclata, avec le meurtre de sa femme Meredith dans une violence folle. Arrêté sans se débattre, le meurtrier se trouvait être l’un des disparus de Dapango, qui accusa Ferguson de l’avoir laissé pour mort et d’avoir sacrifié sa femme pour retrouver l’usage de son bras. Le meurtrier fut condamné à la peine capitale mais son évasion peut avant la sentence fit à nouveau les gros titres.
L’Institut vacilla une nouvelle fois lorsque le professeur découvrit que son petit protégé du Professeur, Jusco Burns, détournait ses travaux pour de plus généreux maîtres. Ferguson sorti de cette trahison encore plus méfiant et exigeant vis-à-vis de tout le monde. Désormais, Ferguson est un quinquagénaire sévère qui dirige une petite équipe d’explorateurs, aidé de sa nouvelle assistante, une brillante et belle archéologue juive autrichienne nommée Ilsa Bergstein.
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DARLINE FERGUSSON
Fille unique du Professeur Fergusson et de feu Meredith Hunter, c’est une jeune nymphe brune aux grands yeux noisettes, qui aime par-dessus tout les choses de son âge (20 ans) : le swing et les flirts. Elle adore son père pourtant froid et distant et se passionne pour les civilisations anciennes, pensant ainsi se rapprocher de lui. Elle possède de solides connaissances sur l’Amérique précolombienne, mais n’est jamais allée sur le terrain.
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ILSA BERSTEIN
Archéologue juive autrichienne de talent ayant fui le IIIe Reich, elle fut recrutée par Ferguson en tant qu’assistante et ne demande qu’à faire ses preuves sur le terrain. Mais elle est beaucoup trop douée pour qu’il accepte. Beauté froide et réservée, elle est dévouée à l’Institut.
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Dernière modification par Mickey-bis le lun. sept. 26, 2022 9:39 am, modifié 1 fois.
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Re: [PbtArkeos] Les reflets de l'Histoire

Message par Mickey-bis »

Nos 2 héros (rejoint plus tard par un 3ème)
- Duncan Macallister, d'origine écossaise, c'est un bel homme, bien habillé et à l'aise en société. Photographe de renom qui a ses entrées à la Jet Set et estime la valeur des oeuvres d'arts pour les riches investisseurs qu'il côtoie. Il ne se sépare pour ainsi dire jamais du magnifique appareil photo que lui a offert son paternel et qui lui a permis de se hisser parmi les grands noms de la photographie aux Etats-Unis.
- William Blake, un ingénieur so british au regard bleu perçant constamment plongé dans ses livres, son visage émacié contraste avec son élégant costume 3 pièces. Il est employé par Fergusson pour ses recherches et l'apport de ses connaissances linguistiques et archéologique. Toute occasion est bonne à prendre pour sortir un livre de sa sacoche du même cuir vieilli que les couvertures de ses livres et qu'il trimballe de partout.
- Jaõ Araujo, brésilien de Manaus, seul membre de son village à avoir baroudé un peu partout et rêve encore d'aventures.

William s'entend plutôt bien avec Duncan malgré leurs origines conflictuelles, il l'a d'ailleurs aidé à retrouver un objet qu'il recherchait pour un mécène. Secrètement William souhaiterait faire preuve d'autant d'aplomb et de courage que Duncan en société.
Darline trouve que William ne profite pas assez de la vie et aimerait le déridé un peu, de son côté William estime que Darline raisonne de façon immature et son comportement l'épuise.

Scénario 1 : Sous l'Oeil de Kilquato
Une réception haute en couleur

Fergusson a convié nos compagnons pour une soirée mondaine au Havana Club, le restaurant le plus chic de tout San Francisco.

Tirés à 4 épingles, Duncan et William sont attablés non loin de Fergusson et Darline, profitant des cocktails et des brochettes fumantes de homards braisés à l'ananas.

Ils aperçoivent Fergusson en compagnie de Darline en pleine discussion avec 3 hommes d'origine asiatique. La tension semble monter et sans comprendre comment la situation a pu dégénérer à ce point nos deux amis se rendent compte que l'un des hommes menacent Darline avec une arme pointée dans son dos, les deux autres dissimulent des holsters sous leur costume noir et l'un d'entre eux dissimule sans précaution une croix dans l'une de ses poches et ce qui peut ressembler à des pierres précieuses dans la seconde.

Duncan et William établissent à la hâte une stratégie pour venir en aide à leur employeur et sa fille : William doit simuler un état d'ébriété et se dandiner jusqu'aux agresseurs pour détourner leur attention pendant que Duncan doit se rapprocher d'eux pour tenter une manœuvre.

Le fin stratégème
Pendant que William se rapproche des assaillants un verre rempli à la main et que Duncan les contournent discrètement, Darline n'appréciant pas d'être ainsi prise en otage plante vigoureusement le talon de son escarpin rouge contrastant avec sa magnifique robe noire pailletée dans le pied de son agresseur, prit de court et déstabilisé, ce dernier titube en arrière offrant à Darline l'opportunité de faire volte-face pour lui assener un coup dans les valseuses, d'une violence qu'elle-même ne concevait pas posséder, permettant de le mettre hors d'état de nuire.

William arrivant à sa portée, il jette le contenu ainsi que son verre à la figure de l'un des deux hommes faisant face à Fergusson, prenant Darline par le bras en lui demandant de le suivre jusqu'aux cuisines pour s'échapper.

Sans que personne ne s'en aperçoive, Duncan subtilisa l'objet ressemblant à une croix et se positionna en retrait pour ne pas être pris à parti.
Les deux hommes vociférèrent des paroles en mandarin en direction de Fergusson, 3 autres hommes firent irruption dans la salle, au niveau du balcon lounge tenant chacun en main un fusil Thomson.

Des coups de feu retentirent et la foule incrédule se mit à hurler et partir dans toutes les directions, Darline se substitue à la poigne de William pour opérer un demi-tour afin d'aller aider son père, Duncan renverse une table pour essayer de protéger Fergusson sans le succès escompté car Fergusson se prit une balle entre temps.

William se fait emporter par la foule à l'opposé de la salle en direction des doubles portes menant à l'extérieur alors qu'il tente de défaire un cordage à côté de la porte menant aux cuisines qui aurait permis de neutraliser les 3 hommes, Duncan parvient à abattre l'un des deux hommes d'une balle dans la tête avec une précision inouïe. Ils remarquent un tatouage sur le poignet du mort, mais ne perdent pas un instant et se ruent avec Fergusson et Darline aux cuisines sur le conseil avisé de cette dernière.
Deux des hommes en haut descendent pour rejoindre leur camarade en bas poursuivant les fuyards.

William bousculé et malmené par la foule parvient jusqu'aux doubles portes, et aperçoit immédiatement deux voitures noires qui ne présagent rien de bon car des hommes armés s'en extirpent. Il opère alors un demi-tour se frayant un chemin à grand coups de canne.

L'homme armé de l'étage l'interpelle en lui dictant en mandarin ce qui s'apparente à sorte de citation sans queue ni tête qui s'interrompt prématurément et semble appeler à une fin de phrase, William faisant appel à sa mémoire et ses nombreuses lectures, se risque à terminer la citation douteuse ce qui fait mouche auprès de son interlocuteur, qui lui demande en suivant ce qu'il fait là et si c'est Yong qui l'envoie. William ne souhaitant prendre aucun risque évite la question et intime de le laisser passer au risque de perdre la trace des fuyards. La méfiance de l'homme menaçant s'agrandit, probablement dû au ton pâle et laiteux de William, ce dernier pensait que son subterfuge fonctionnait à merveille et fut surpris quand l'agresseur tira une salve de balles en sa direction et le toucha.

William se met alors à couvert tant bien que mal et se faufile à quatre pattes vers la porte menant aux cuisines. Il se lève d'une traite et met un coup de cane désespéré en direction du mur, son attaquant hilare devant cette action éperdue formule une dernière prière sans se rendre compte de la masse gigantesque qui le percute de tout son poids et l'écrase dans un bruit assourdissant de cristal brisé.

Ca chauffe en cuisine
Durant ce temps, Duncan et Darline tentent tant bien que mal d'échapper à leurs nombreux poursuivants, Duncan essuie une rafale de tir qui finit par le blesser sans pour autant le destabiliser, ils jettent tout ce qui passe à portée de main, et unissent leurs efforts pour jeter une énorme marmite d'huile bouillante qui éclabousse la veste de Duncan et tâche la sublime robe de Darline en plus d'inonder le sol.

L'un des poursuivants se fracasse sur le sol et se brise la nuque, le second parvient à attraper Darline par le bras et se prend un coup de poing en réponse ainsi qu'une soupière qui se décroche au-dessus de sa tête et fini par l'hébéter.

Ils entendent des crissements de pneus, et aperçoive une jolie blonde au volant de la Cadillac v-16 452C de Fergusson. Ils finissent par reconnaître et rejoindre précipitamment Ilsa, une femme d'une beauté sans pareille, qui en plus de jouer les chauffeurs assiste Fergusson dans ses affaires.

La cavalcade
Le temps que William parvienne tant que mal à rejoindre dans un plongeon affolé ses compagnons, les assaillants parviennent à récupérer également une voiture pour continuer leur poursuite.

Fergusson faisant fi de tout ce qui se passe autour de lui demande à Duncan qui lui a indiqué dès le début qu'il avait la croix de la lui montrer, et esquisse un sourire non feint lorsqu'il la tient dans ses mains. Il lit les inscriptions avec l'aide de William sur un fond de crissement de pneu et de balles sifflantes à proximité d'eux, de bris de vitre et de klaxon.

Malgré la conduite digne d'une vraie pilote de course et irréprochable d'Ilsa pour les tirer de ce mauvais pas, les compagnons se retrouvent bloqués dans les bouchons, leurs assaillants sont descendus de leur voiture pour les prendre en chasse à pied et sont presque à leur hauteur quand Ilsa tempête et invite tout le monde à s'accrocher, appuie à fond sur l'accélérateur et monte sur le trottoir, esquivant les passants médusés et affolés à grand coup de klaxon et de volant.

Après quelques temps, et s'être assurés de ne plus être poursuivi, les esprits et la cadence redescendent et retrouvent leur calme, jusqu'à atteindre l'aéroport où se trouve le jet privé de Fergusson.

Belem la belle, et la belle Belem
Fergusson leur indique durant leur voyage que la croix qu'ils viennent de récupérer et qu'il recherchait à tout prix est la clé du début de leur aventure : la quête de l'El Dorado, à la recherche de l'oeil de KilQuato, le fameux crocodile Borgne Grenat.

Ils atterrissent ainsi à Belem, en quête d'une embarcation pour remonter l'Amazone jusqu'à Manao's ou se trouve la dernière expédition (connue) du Capitaine Mendoza, la mythique cité de Kilquato, précédant sa soi-disant découverte de l'Eldorado.

L'embarcation
Sur le quai, toutes les embarcations semblent plus précaires les unes des autres, et incapables de remonter plus que 1 miles du fleuve, c'est à dire pas plus du quart de leur trajet. Un rafiot attire cependant l'attention de nos compagnons car bien plus robuste que les précédents.

Le seul hic, c'est que cette embarcation semble prise d'assaut et de nombreux containers sont en train d'y être chargés. Des étrangers en tenue coloniale et au fort accent suisse se tiennent à proximité de l'embarcation. Sans sourciller Duncan se dirige à leur rencontre pour demander s'ils peuvent partager l'embarcation et les mener jusqu'à Manao's.

Coup de chance, l'embarcation prend la même direction, toutefois elle n'accepte plus de passagers et les étrangers ne semblent pas enclins à accueillir d'autres voyageurs.

Duncan tente de soudoyer le capitaine, une armoire à glace au teint local et dont l'argent semble être un élément de négociation efficace, malheureusement les Suisses se rendent compte de la supercherie et enchérisse avec deux fois plus d'argent. Le capitaine indiquant n'avoir qu'une parole, en plus d'avoir désormais les poches bien pleines, s'excuse auprès de Duncan de ne pouvoir accéder à sa requête.

Duncan ayant abattu toutes ses cartes, il appelle Darline et Fergusson à la rescousse, se disant que la jolie frimousse de la demoiselle pourrait faire son effet auprès du capitaine pour faire pencher la balance en leur faveur.

C'est alors que l'un des Suisses saute dans les bras de Fergusson, qui l'étreint également en retour, ce qui ne manque pas d'interloquer les compagnons n'ayant jamais vu un tel élan de compassion chez Fergusson, si ce n'est envers des objets d'arts ou de sa collection.

Une manoeuvre bien rodée
Après quelques échanges, nos compagnons comprirent que les deux hommes sont en réalité des amis de longue date s'étant perdu de vue. Profitant de cette aubaine pour négocier leurs billets pour l'embarcation, étrangement la limitation des places n'était plus un point bloquant.

Alors que les échanges se poursuivent, William se rend compte qu'un des nombreux bambins qui trainaient à proximité pour essayer de glaner quelques cent auprès des touristes lui a fait les poches et qu'un autre à chiper la croix dans la veste de Fergusson sans que ce dernier ne s'en rende compte.

Il alerte tout le monde, Fergusson s'écrit et demande de récupérer la croix immédiatement, ni une ni deux Duncan se lance à la poursuite des gosses et William lui emboite le pas.

Inexplicablement, les deux hommes parvinrent à rattraper les voleurs dans un dernier virage, ces petits malingres se trouvent désormais derrière une bande de brutes locale, tenant un bâton qu'ils s'amusent à taper dans leur autre main pour accroître leur aspect menaçant.
"Alors les touristes, on s'est perdu ?" baragouine l'un des hommes dans un anglais approximatif.

Duncan sort instantanément son pistolet et les intime de restituer la précieuse croix dérobée, ne comprenant pas pourquoi l'homme qu'il mettait en joue conservait son sourire hautain malgré la menace, il fut surpris quand une brute lui assena un coup de bâton dans le dos. Duncan tombe sur le sol et perd son arme. William utilise sa cane pour balayer la cale qui contenait des grumes à proximité qui bloqua le chemin des brutes, les deux amis profitèrent de la surprise générale et de leur incapacité à les poursuivre pour se faire la male et abandonner le butin aux mioches, estimant que leurs vies prévalent sur la croix ; ou du moins espérant que Fergusson aille dans leur sens.

La peste ou le choléra
Au final Fergusson ne leur en tint pas rigueur, ils prirent tous l'embarcation en direction de Manaos. Le moteur fait un bruit assez impressionnant, le capitaine se vente de maintenir lui-même ce bateau en état, ce qu'atteste ses mains pleines de cambouis, et qu'il est le plus rapide de Belem, ce que personne ne remet bien évidemment en question.

Après quelques heures de navigation, ils aperçoivent des villageois sur le bord du rivage, de nombreux corps sont étendus sans vie sur la plage, quand d'autres semblent s'occuper d'autres mal en point.
William parvient à convaincre les Suisses d'accoster, grâce au soutien de Fergusson, et se jette à l'eau après avoir était rassuré par le capitaine que cette partie du fleuve ne contient ni crocodile, ni risque pour sa vie.

Après quelques échanges et réflexions, il comprend que le village situé en amont subit une pandémie liée à l'eau, la seule manière d'y remédier serait de leur fournir tout le stock de médicament des Suisses, aucune plante ou élément à bord permet de guérir ces villageois de l'agonie.

Malheureusement pour William cela semble une équation impossible à résoudre, l'expédition ne pouvant se permettre de se séparer de tous leur stock de médicament, la contrée étant propice aux maladies et risques d'infection, d'autant plus pour des étrangers.
Il se décide à contrecœur de laisser les villageois à leur triste sort en leur indiquant avec Duncan qu'il faut éviter à tout prix d'utiliser l'eau du puit ou du coin car elle est contaminée.

L'embuscade
Duncan trouve que Rich est un peu trop entreprenant avec Darline et son comportement lui parait quelque peu étrange sans qu'il ne sache exactement pourquoi. Il tente de fouiller l'une des caisses de l'embarcation mais ne trouve rien d'autres que des plantes médicinales et le logo de la boîte pour laquelle les Suisses travaillent (Weleda).

Peu après, un vrombissement provenant de derrière se fait entendre. Duncan aperçoit une embarcation qui fonce à toute vitesse sur eux et sur laquelle est montée une énorme mitrailleuse, il demande au capitaine s'il n'est pas en train d'halluciner tellement la scène est invraisemblable, malheureusement ce dernier confirme les propos de Duncan. Des tirs résonnent et terminent dans l'eau, mais plus le bateau se rapproche et plus les rafales entament le bois de l'embarcation jusqu'à toucher le moteur et immobiliser définitivement l'embarcation dans un dernier toussotement timide (pof pof).

C'est Mani qui mène l'assaut, le chef de la bande de brutes qu'ils avaient croisé à Belem, à bord d'une vedette militaire probablement réquisitionner pour resquiller les touristes. Ils crient victoire et demandent à leurs victimes de se rendre sans faire d'histoire, c'était sans compter la hargne de nos compagnons qui se défendent becs et ongles à l'aide d'armes fournies par les Suisses. Leurs fusils font des ravages, mais c'est Duncan encore une fois qui fait mouche et abat Mani d'une balle dans la tête sur le conseil avisé de William qui indique que si le chef n'est plus de la partie il est fort probable que cela déstabilise les rustres.

Sans demander leur reste, l'ensemble des assaillants battent en retraite abandonnant leur chef aux piranhas.

La célébration

C'est avec un excellent whisky tourbé écossais que le suisse remercie ses hôtes de cette bataille subit.

A leur réveil, nos compagnons se retrouvent ligotés au rafiot et découvre avec effroi que Rich jouait un double jeu. Il est en réalité à la solde des SS.

Il palabre sur ses ambitions abracadabrantes indiquant qu'il n'a que faire de l'El Dorado pour lequel Fergusson voue un culte ou encore pour les mythes aryens, car selon lui seuls les dieux anciens non souillés par la civilisation sont à même de lui offrir puissance et savoir infini. Il évoque le souhait de donner Darline en offrande aux anciens dieux et explique que Fergusson s'est fourvoyé et que son ami est bel et bien mort il y a des années de cela. Il se présente désormais lui-même à l'assemblée sous le nom du grand prêtre de KilQuato, "Ichtar".

Sans sourciller, alors que Fergusson s'apprête à assener un coup à Rich oubliant ses menottes, ce dernier l'exécute d'une balle dans la tête et demande à ses subalternes de donner aux crocodiles les 2 compagnons restants.
Dernière modification par Mickey-bis le jeu. févr. 09, 2023 8:42 am, modifié 1 fois.
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Re: [PbtArkeos] Les reflets de l'Histoire

Message par Mickey-bis »

Nos héros en herbe sont parvenus à s'extirper des mains de leurs assaillants, après 3 jours de marche dans une jungle plutôt hostile ils parviennent à rejoindre le village de Manaos sans trop de difficultés.

La majeure partie des villageois les regardent d'un air étonné pour ne pas dire méfiant, Duncan et William trouvent cependant une main tendue par Jaõ Araujo, un jeune brésilien d'une trentaine d'année assez costaud aux yeux rieurs qui les accueillent et écoutent avec attention leur histoire.

Ils en apprennent également un peu plus sur Jaõ, accueilli par un colon portugais qui a baroudé une dizaine d'année avant de revenir aux sources. Il accepte d'aider William et Duncan dans leur quête de retrouver leur amie kidnappée par des étrangers moyennant une contrepartie financière que l'héritière de Winston Fergusson sera s'acquitté s'ils la retrouvent à temps et en vie.

Jaõ mène nos compagnons auprès d'une vieille dame qui connait contes et légendes et permet de localiser le Lac Mort, elle les alerte toutefois du danger qu'ils encourent.

Durant leur progression vers le Lac Mort, Duncan se blesse à la suite d'une chute dans la tourbière, William tombe nez à nez d'un phacochère mais ce dernier prit la fuite à la vue d'un cougar qui s'approchait à pas feutrer dans le dos de William.
Malgré le courage inattendu dont a fait preuve William face à cette situation, c'est grâce au renfort de ses compagnons qu'il parvient à s'extirper sans trop de dégâts.

Peu de temps après, et malgré l'insistance de Jaõ pour que les compagnons fassent preuve de la plus grande vigilance et le suivent à la trace pour éviter les surprises, pour ne pas dire les drames, Duncan et William vacillent sur un tronc en guise de pont et tombent dans une eau trouble remplie de poissons avec des dents longues et aiguisées qui ne manquent pas de s'en prendre à nos deux compères.

Après toutes ces péripéties, ils parviennent (et presque entièrement) au Lac Mort et y découvre une immense pyramide où à droite trône un Galion dans lequel William découvrira un parchemin représentant une cartographie de la pyramide et des emplacements marqués d'une croix (X) et à gauche une caisse contenant des munitions de 9mm a été négligemment laissée par les ravisseurs de Darline.

Nos héros progressent dans la pyramide et se rendent rapidement compte que les croix symbolisent sur la carte l'emplacement des barils de poudre dans la pyramide, une fois le sommet de la pyramide atteint, ils découvrent Ish'tar en train de lacérer Darline entouré de 6 hommes armés de part et d'autre.

Ni une ni deux, Jaõ se précipite face à Ish'tar et le provoque ouvertement, pendant ce temps Duncan essaie de surprendre un gardien avec plus ou moins de succès et sent qu'une poigne lui saisit la jambe, se retournant il découvre avec stupeur qu'il s'agit d'un squelette qui est en train de s'animer, au même titre qu'une dizaine d'autres tout autour de la salle.
William prend un peu de hauteur en escaladant la sculpture sur laquelle le grenat palpitant se situe, et essaie de le dégonder en espérant que cela puisse surprendre l'auditoire et permettre à ses amis d'arracher Darline des mains de ses agresseurs et de s'enfuir.

Après moultes heurts, coups de feu, cliquetis d'os, William parvient à récupérer le Grenat dans sa sacoche au détriment de ses livres, Jaõ à se débarrasser d'Isht'ar sans une égratignure et Duncan de ses poursuivants, sans qu'aucun d'eux n'aient pu prévoir qu'une des mèches des barils de poudre ne s'embrase. Il n'en fallu pas plus pour que nos compagnons prennent leur jambe à leur cou pour s'extirper de la pyramide avant son explosion, Darline fut blessée à la jambe mais sauve.

De retour aux Etats-Unis, c'est avec ferveur que Darline annonce à nos 3 protagonistes qu'elle souhaite se rendre en Allemagne pour récupérer un artefact ayant des propriétés mystiques qui lui permettraient très probablement de ramener à la vie Winston parti trop tôt à son goût.
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Re: [PbtArkeos] Les reflets de l'Histoire

Message par Mickey-bis »

Les larmes de la tsarine
Ich bin ein Berliner
Nos compagnons prennent un avion privé direction Berlin afin de mettre la main sur la précieuse Broche de Raspoutine.
C'est le professeur Laurens, un linguiste britannique, qui a informé Darline de cette vente aux enchères exceptionnelles qui se déroulera au casino de la ville.
Il les retrouve dans un hôtel luxueux de la ville ou tout le monde est invité à séjourner.

En attendant les enchères...
Pendant que William profite sagement des bienfaits de l'hôtel avec Darline...

Duncan appelle un de ses contacts issu de la Jet Set pour prendre la température vis à vis de cette vente exceptionnelle, ce dernier lui confirme qu'il est bien au courant mais qu'il est déçu car il n'est pas parvenu à obtenir d'invitation pour la vente. Duncan lui indique qu'il va faire tout ce qu'il peut pour le faire rentrer, après avoir tenté sans succès d'obtenir une place supplémentaire auprès de Laurens, il se met en direction du casino tout en réfléchissant à un autre subterfuge.

Jao de son côté se fait interpeller quand il recherchait des informations auprès des taxis brésilien, malgré une arrestation musclée, il finit par être relâché après avoir été délesté de son argent et de ses papiers ; s'il souhaite les retrouver il doit retourner à la boutique de Bretzel le lendemain matin pour restituer une importante somme aux deux gardes.

Ne voyant pas Jao rentrer, et n'ayant pas réussi à convaincre le professeur de patienter un peu avant de se rendre au casino, William n'hésite pas à soudoyer le chauffeur discrètement pour gagner du temps dans l'espoir de mettre la main sur Jao.

Le casino royal
C'est devant un casino flambant neuf que nos compères se retrouvent. La vente aux enchères démarre de la Broche de Raspoutine retrouvée à Varsovie.
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Les invités présents ont été triés sur le volet et certains se démarquent, le Baron Armand, Sergeï Miranov l'ambassadeur Soviétique (à Berlin), un homme de Weleda au regard froid, et Lord Taylor (un lord britannique).

William a lu quelque chose au sujet de ce dernier, il serait ruiné et chercherait à redorer son image pour que les investisseurs réinjectent de l'argent dans sa compagnie.

Duncan s'est éclipsé dans l'espoir de faire rentrer son contact de la Jet Set, sans grand succès car il finit par fuir poursuivit par 2 grands gaillards, sans que William et Jao ne s'en rendent compte car trop concentré sur la vente en cours.

Sans grande surprise et bien que les enchères se succèdent c'est sans commune mesure que Lord Taylor remporte la précieuse Broche.

William et Jao essaie de faire plier Lord Taylor en le menaçant de tout révéler sur sa situation, ce dernier ne mord pas à l'hameçon et appelle la sécurité du Casino qui ne se fait pas prier pour mettre les 2 huluberlus à la porte de service pour leur donner une bonne leçon par la même occasion.

C'est ainsi qu'éclate une course poursuite dans la ville après quelques échanges de coups, Jao et William parviennent à s'extraire de leur poursuivant grâce à un petit africain qui leur offre un sauf-conduit.

Après avoir fausser compagnie à leurs assaillants respectifs, tous nos compagnons se retrouvent à l'hôtel et un médecin prend en charge les blessés (notamment Jao).

A la recherche de la broche
William avait repéré un défaut sur la broche lors de la vente aux enchères, cette dernière a dû être subtilisée et remplacée par une fausse ; grâce aux infos d'Ilsa, nos compagnons remontent la piste jusqu'à l'ambassade de Russie.

Ils préparent une stratégie d'approche afin de subtiliser à leur tour la broche, cependant la tentative est un fiasco et échoue lamentablement.

C'est devant le commandant Vladimir Illouchine (avec une énorme tâche de vin sur la moitié du visage) qu'ils tombent et se font arrêtés.
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Le professeur est bâillonné et jeté dans un train pour Varsovie.

Tous les chemins mènent à Varsovie
Les autres compagnons sont emmenés sans ménagement dans un fourgon métallique coiffé d'une plaque diplomatique remplit de soldats, après quelques temps le fourgon s'immobilise et les prisonniers sont amenés à travers des bois jusqu'à une petite prairie ou ils sont invités à creuser leur propre tombe.

Après moultes efforts et tentatives pour semer le trouble parmi les gardes, Jao et William parviennent à s'enfuir, mais tombe nez à nez avec les nazis menés par Nate Wolff (lieutenant SS), le fameux garçon blond aux yeux bleus perçant qu'ils avaient croisé dans la salle des enchères du casino.
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Il leur propose un marché, ces derniers doivent lui rapporter la broche de Raspoutine en l'arrachant des mains des soviétiques, il leur confie les moyens et ressources pour se rendre à Varsovie dans les plus brefs délais, ainsi qu'un contact clé sur place qui leur permettra d'atteindre leur but : Julia Alderberger.

[La suite au prochain épisode....]
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Re: [PbtArkeos] Les reflets de l'Histoire

Message par JoKeR »

J avais manqué ça, je m abonne ;-)
Mes modestes créations : des 7hex "à la Islayre d'Arghol" :

Les Derniers jours de la Hague Blanche, du med fan frisqué
De sel et de Sang (WIP), de l'aventure avec du crime organisé "réaliste"
A bord du Transhimeyen, aventure ferroviaire dans le Vastemonde
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Re: [PbtArkeos] Les reflets de l'Histoire

Message par Mickey-bis »

1er septembre 1936

Arrivée à Varsovie
Accueilli à la sortie du train par une jolie blonde vêtu d'un trench beige, d'un foulard et des lunettes noire, nos compagnons se laissent guider jusqu'à un appartement situé au 3e étage qu'ils atteignent en empruntant le tramway, ainsi que des petites ruelles tout en s'assurant ne pas avoir été suivi.

Julia, puisqu'il s'agit de leur contact nazi, leur indique sommairement le plan à suivre pour empêcher l'éveil de Raspoutine, et précise qu'ils doivent patienter jusqu'à la tombée du jour pour se mettre en marche. Ils s'alarment de ne pouvoir rien faire à 3 seulement. L'officier nazi leur explique que des renforts sont prévus, et qu'ils donneront le top départ de l'assaut, mais elle reste mouette quant à leurs formes et nombres.

Duncan profite du temps imparti pour entamer, ou plutôt consommer une relation éphémère avec Julia, durant ce temps William quant à lui en profite pour analyser les plans éparpillés sur la table.

Pleine lune
A la nuit tombée, Julia emmène en voiture Duncan et William sur un site industriel de la banlieue de Varsovie, où des entrepôts ont été en grande partie rasée et pas encore reconstruits, non loin d'une vieille voie ferrée où git la locomotive du Commandant Illouchine.
Ils escaladent une butte et observent les soviétiques s'affairer à une étrange manœuvre : un cadavre semble avoir été déterré, que nos compagnons supposent être celui de Raspoutine, une grue à laquelle est fixée la broche pendant au bout d'une chaîne se positionne non loin de ce dernier.

William et Duncan décident de contourner le site par le nord, à l'opposé du lieu où les renforts sont supposés arriver pour les soutenir afin d'éviter de se retrouver entre deux feux.

Ils parviennent à attirer deux gardes qui patrouillent à proximité, et à les mettre hors d'état de nuire.
Duncan récupère les vêtements de l'un des deux gardes étant à peu près à sa taille et se fait passer pour l'un d'eux. Malgré le fait qu'il ne parle pas un traitre mot de russe il parvient avec l'aide de William de duper un court moment les gardes cependant alertes et tendus qui se rapprochent de plus en plus de nos deux compagnons.

L'effet de surprise
Repérant un ancien sous-sol mal recouvert par une plaque de métal sur laquelle semble pouvoir rouler les engins de chantier, William et Duncan contournent l'espace dégagé où se concentrent Illouchine et ses hommes pour se réfugient dans le train. Là, ils se retrouve face au professeur Laurens, attaché sur une chaise, pas réellement être en bonne posture, et détient des notes dans ses mains.

Duncan parvient à fusiller 2 gardes qui se trouvaient à proximité de Laurens, le dernier parvenant à s'échapper avec le professeur. Il décide de les poursuivre.

Au même moment, des bruits assourdissants tonnent dans les airs, et des bombes allemandes commencent à exploser de toute part, c'est le fameux signal de l'arrivée des renforts et de la "surprise" que leur réservait Nat Wolff... La Luftwaffe pilonne la zone et largue des vagues de parachutistes, alors que la DCA de Varsovie vomit sa DCA. Hitler a lancé l'assaut contre la Pologne pour récupérer son Raspoutine! 

La voie libre, William sort du train et essaie de prendre le contrôle de la grue mais rate totalement son tir.

À la suite d'une explosion, la grue se déstabilise et tombe, menaçant de broyer William sous son poids. William parvient à se réfugier in extremis dans un tube de béton cylindrique non loin de là, qui retient la grue.

Duncan récupère la broche malgré la pression du commandant Illuchine, avec qui il échange de nombreux tirs. Ce dernier, voyant le collier dans les mains de Duncan, décide de mettre fin à cette mascarade et lui lance une grenade. Le britannique se jette sur Laurens dans le but de le protéger au maximum et reçoit des éclats de grenade.

La rage de Duncan décuplée par les récentes blessures lui permet de faire face au commandant et de le blesser gravement dans un nouvel échange de tir. En se relevant Duncan se retrouve aux mains de deux allemands qui le mettent en joue.
C'est alors que William surgit de son trou et abat d'une balle dans la tête les deux allemands s'opposant à Duncan, alors que ce dernier a bout de souffle se demande encore comment il allait se sortir de cette situation désespérée.

La roulette russe
Malheureusement ils se retrouvent rapidement encerclée par les Allemands. Durant l'agitation, William avait vu Ilsa abattre un soviétique qui allait prendre à revers Nat Wolff, son ravisseur, avant d'échanger un regard complice avec lui. Ilsa serait donc de mèche avec les Nazi ?!? Cette dernière continue de jouer la victime aux mains de Wolff pour amadouer nos deux compagnons afin qu'ils lui remettent la broche, mais ils jouent les innocents, arguant que la broche a été reprise par les soviétiques. 

Illouchine dément et Nat sent bien qu'ils lui mentent. Agacés, il pousse tout ce petit monde, Laurens y compris, à lui révéler l'emplacement de la broche en les obligeant à jouer à la roulette russe. Heureusement, c'est Illouchine qui prend la balle en pleine tête au 3ème tour, poussant les héros à craquer. Ils sont à nouveau capturé par les nazis et trimballé pendant plusieurs jours jusqu'à une cale d'un bateau, le Der Berlinder. Ilsa, elle les quitte pour retrouver Darline et surtout le crâne de cristal qui visiblement intéresse fortement le Furher.

La noyade
En pleine mer des Barents, après 4 jours d'effort, William parvient à déboulonner une plaque en métal de sa cellule à l'aide d'un couvert, et manipule à l'aveugle une vanne se trouvant dans la paroi.
Malheureusement, immédiatement de l'eau commence à s'infiltrer dans la cabine! Julia rentre à ce moment et appelle des secours. Durant ce temps, William parvient à aggraver la situation en tirant sur des câbles et ce malgré les suppliques de ses compagnons présents dans la cabine et ne souhaitant pas mourir noyer. Peu de temps après des explosions retentissent et le bateau se met à tanguer, les lumières d'urgence s'éclairent et l'alarme retentit dans tout le navire. Laurens accuse William de vouloir les faire couler.

William accompagne les mécaniciens pour les assister à colmater la brèche, réussissant à convaincre Ilsa de sa capacité à leur apporter main forte pour éviter que le navire sombre.
Duncan et Laurens, eux, sont amené sur le pont, où ils aperçoivent des membres de l'équipage entamer un rituel qui ne se passe pas comme prévu. Le cadavre vient de s'éveiller, visiblement de mauvais poil.

Duncan parvient à convaincre Ilsa qu'il faut retirer la broche du cadavre de Raspoutine qui est en train de brûler les membres de l'équipage par simple regard ou pointage du doigt.
Duncan se rapproche de la DCA et le canarde en évitant de croiser son regard pour en pas s'embraser. Il esquive également des tirs de rafale des nazis souhaitant l'empêcher de parvenir à ses fins, ces derniers loupant leur objectif et atteignant le cadavre de Raspoutine qui ne laisse absolument rien paraître des potentiels dégâts subis.

Un choix crucial
Julia se dirige vers les canots, William la rattrape mais subit une explosion engendrée par Raspoutine, il intime à Julia d'attendre Duncan avant de s'échapper.

Duncan continue désespérément ces tirs d'artillerie sur Raspoutine et tente de viser le collier sans se montrer, il y parvient sans trop savoir comment.

Malheureusement Julia après avoir attendu un certain moment et sentant le bateau s'abîmer elle tire sur la corde. En une fraction de seconde, William a dû décider entre sauver sa peau et partir avec la belle blonde ou se ruer sur Duncan dans l'espoir de le sauver.

Fort heureusement, par on ne sait quel miracle, ce dernier parvient à ces fins et Julia récupère nos deux compagnons sur son radeau de fortune au beau milieu de la mer...
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Skull & Roses
Secouru par un bateau de pêche, nos compagnons font passer Julia pour une transfuge Allemande. Après avoir passé la douane et quelques interrogatoires ils parviennent à rejoindre Darline à l'hôtel de luxe ou elle séjourne depuis 2 semaines maintenant.

Elle leur indique que sa recherche du Rabin n'a pas été chose aisée, cependant d'après ses informations le Rabin Leikowski est parti en Afrique occidental et semble avoir été vu pour la dernière fois à l'hôtel "Borgnis-Desborde" de Bamako.

Par une belle nuit, Duncan se prélasse avec sa douce Julia, William sirote un somptueux scotch whisky confortablement installé dans un canapé en cuir moelleux lorsqu'il sent un courant d'air provenant de la chambre de Darline, ce qui l'intrigue par cette nuit fraîche. Par acquis de conscience, et après toutes les péripéties vécues dernièrement, il décide d'aller jeter un oeil.

Il laisse échapper un cri alors qu'il surprend un individu glissant le crâne de cristal dans une sacoche et remarque qu'une rose a été déposée, où il était censé se trouver, dans le coffre fort dont la porte est grande ouverte.

Sans perdre une seconde, l'individu vêtu d'une cape et d'un haut de forme, saute sans réfléchir par la fenêtre ouverte alors qu'ils se trouvent au 3e étage. Surpris mais boosté par l'adrénaline, William se rue vers la fenêtre et saute également en agrippant le filin utilisé par le voleur pour prendre la fuite ; voyant William en peine, ce dernier prend le temps de s'incliner et effectuer une révérence.

Duncan, réveillé de sa torpeur par le cri d'alerte de William, se précipite dans le couloir et découvre 2 hommes sur le point de défoncer la porte menant à la chambre de Darline (porte par laquelle William était rentrée quelques instants auparavant). Il saisit alors un vase à proximité et l'explose sur le crâne d'un des deux assaillants qui tombe à terre inerte, les éclats de verres blessent le second, Duncan les intimes de se rendre sans heurts en menaçant ses opposants.

Après un court moment d'échange, les tensions s'apaisent mais Duncan, parvient à subtiliser les cartes de police des deux assaillants, puis parvient à aider William à remonter tant bien que mal dans la chambre de Darline après l'avoir découvert suspendu au filin blanc comme un linge.

Ils retrouvent dans le coffre une magnifique rose agrafée à un papier où un message d'une calligraphie impeccable et aussi belle que la rose est laissée à destination de nos compagnons pour les remercier de ce cadeau dont il prendra bien soin.

Les nouveaux venus se présentent comme étant de la Police, et plus précisément d'Interpol. Au nombre de trois, ils indiquent être sur la piste d'un cambrioleur et interrogent nos compagnons sans demi-mesure.
William prend le temps d'analyser le mécanisme et s'aperçoit qu'il s'agit d'un système artisanal extrêmement ingénieux, fait "maison", il en profite pour faire connaissance de Charles PERLOT, l'un 3 enquêteurs.

Ces derniers indiquent à nos compagnons qu'ils auront besoin de leur aide pour éclaircir et boucler cette affaire et qu'ils repasseront demain pour voir si d'autres éléments peuvent leur être rapportés pour les aider dans leur enquête.

Après avoir terminé les interrogatoires, nos compagnons parviennent à la même conclusion : leur méthode laisse à penser qu'ils ne sont pas réellement des policiers.

Duncan va se renseigner auprès de Robert Lenoir, une de ses connaissances des bas-fonds qui est en pleine partie de poker et de perdre tous ses gains.

Il y découvre que le gentleman cambrioleur "Arsène Lupin" est un mythe/une légende bien connu mais qu'il n'y a jamais eu réellement de preuve de son existence, que ce dernier a sévit il y a des dizaines d'années de cela et qu'il s'agit surement d'une personne souhaitant vouloir faire revivre le mythe ou s'amuse à le faire vivre.

En questionnant sur le tatouage aperçu sur l'avant bras de Jean Malfroit, le policier ayant prit le coup de vase, il apparait que ces derniers soient en réalité des anciens condamnés à de lourdes peines pouvant servir de mercenaire ou tueurs à gage à un riche homme d'affaires.

Une filature peut en cacher une autre
A son retour à l'hôtel, Duncan propose à William qu'ils tendent un piège aux faux policiers.
L'objectif est de découvrir leur cachette en les filant à leur sortie de l'hôtel. Pour se faire Duncan "emprunte" une moto et se positionne dans un angle permettant d'observer la sortie de l'hôtel en toute discrétion.

Après un court instant, il remarque la présente de Malfroy, positionné à l'angle opposé, qui semble également être en planque. Il se dirige alors vers lui en lui indiquant qu'ils les attendaient. Malfroy, pris au dépourvu, essaie tant bien que mal de feindre une raison sans queue ni tête pour justifier sa présence sans ses compagnons mais précise qu'ils viendront bien comme convenu en fin de matinée, ils se quittent sur ces termes et Duncan retourne à l'hôtel pour avertir William et Darline de la situation. Image

Nos compagnons mettent au point un autre plan pour tenter d'identifier le repaire des malfrats qui en ont après le crane (et eux probablement). C'est ainsi que William sort dans l'intention de se faire filocher par la bande à Malfroy, et se dirige vers la Bibliothèque Nationale suivit discrètement par ces derniers, qui sont eux même suivi discrètement par Duncan.

Arrivé à la bibliothèque, William trouve un prétexte pour que l'une des bibliothécaires accablent de questions passionnées tout en lui présentant des vieux ouvrages son poursuivant, en le faisant passer pour un féru amateur de livres de cuisine alsacienne.

Malgré tous leurs efforts, Duncan ne parvient pas à remonter la piste jusqu'à leur repère sans avoir à se révéler, ce qu'il décide de ne pas faire au profit de la discrétion et la sécurité.

Illusions, faux semblants et autres groupuscules
A son retour à l'hôtel un groom interpelle Duncan, lui présentant un gamin des rues qui souhaite lui parler. Ce dernier est envoyé par Lenoir afin qu'ils le rejoignent.

Lenoir informe Duncan que pas mal de lascars et de gros bras ont été embauchés par le musée des traditions Normandes afin de sécuriser la réouverture qui aura lieu ce soir, mais n'a pas pu glaner beaucoup d'autres informations.

William a lu un journal au sujet de cette réouverture, et trouve plusieurs entrées en récupérant d'autres journaux. Il note qu'un dress-code est de mise : queue de pie et haut de forme.

Les hommes de main de Malfroy reviennent pour tenter d'obtenir des informations supplémentaires, Duncan détourne l'attention des 2 brutes pendant que William échange plus longuement avec le plus intelligent du groupe, Charles Perlot, avec qui il a déjà pu tisser un lien. Il lui révèle qu'ils font partis des Arcanes Révélées, qu'ils sont présents pour ramener les artefacts et autres objets ésotériques et que les Saloméens décident après une étude approfondie si l'objet est dangereux ou non.
Charles et les hommes de main, dont le chef Jean Malfroy, sont des "arcanes noirs", et ont la possibilité d'évoluer en "Arcanes Blanches". Lorsque William lui demande ce qu'il fabrique avec des hommes comme Malfroy qui sous-exploite son intelligence, il précise qu'il a été repéré par les arcanes rouges (qui semble être les recruteurs et plus haut dans la hiérarchie de cette pseudo-secte) il y a quelques temps et qu'on lui a d'abord proposé des missions. Les arcanes rouges sont les têtes pensantes, aussi appelés les Aéropages.

Après le départ des faux policiers, Duncan décide de jouer la carte de l'évasion en se grimant pour se faire passer pour un riche client et de sortir par la grande porte en emportant les nombreuses valises de Darline, et en récupérant nos compagnons par l'arrière-cour.

Malheureusement cela ne suffit pas à duper nos experts en filature, et une course poursuite s'ensuit dans les rues de Paris. Face à un accident, oà la circulation est géré par les forces de l'ordre, nos compagnons ne trouvent rien de mieux que de faire passer Darline pour une femme enceinte et arguent l'urgence auprès des forces de l'ordre. Malheureusement, ces derniers semblent avoir de l'expérience car ont déjà vécu pareille situation et se mettent en position pour aider Darline à accoucher de son faux bébé.

Ni une ni deux, Duncan appuie sur le champignon et sème le trouble parmi les forces de l'ordre. Alors qu'une voiture de patrouille s'apprêtait à les prendre en chasse, une voiture heurta son parechoc de plein fouet. C'était Malfroy et ses hommes. S'ensuivit une course poursuite effrénée dans les rues de Paris, entre trottoir et route, virage serré et carrosserie contre carrosserie, la cavalcade prenant l'air d'un vrai film hollywoodien.

C'est devant les galeries Lafayette que cette poursuite se termine, William sort sa canne et réussi d'un coup de maître à couper les tentures de ces belles boutiques qui se glissent et s'accrochent au parebrise de leur poursuivant qui finissent leur course dans la devanture d'un chapelier.

Des invités surprises
Après s'être remis de leurs émotions et avoir fait des emplettes pour être élégamment vêtu de hauts de formes, queue de pie et autre monocle, conformément au dress code imposé pour la cérémonie de réouverture, nos amis se dirigent vers le musée des Traditions Normandes avec une heure d'avance.

Il n'y a pour l'instant pas foule. Ils questionnent les ouvreurs en demandant qui est à l'origine de cette réouverture, c'est là qu'ils apprennent qu'un certain René Pnilaus, bourgeois ayant racheté le musée il y a quelques mois et vivant dans un manoir non loin de celui-ci.

Ils décident alors de rencontrer le riche investisseur dans sa demeure en se présentant sous les identités des Arcanes (Jean Malfroy, et Charles Perlot), sans succès car le majordome les éconduis en leur expliquant que son maître s'affaire pour la réouverture et qu'ils auront toute l'occasion d'échanger avec lui durant la cérémonie de réouverture du musée après son discours.

Un peu frustrés, nos compagnons se rendent au musée et font le tour du propriétaire, en laissant trainer leurs oreilles et posant des questions pour essayer d'en apprendre plus sur ce qui pourrait intéresser notre gentleman cambrioleur dans cette bâtisse.

William découvre un passage secret assez bien camouflé dans une partie qui a été rénové, selon lui cela peut probablement communiquer avec le manoir, il en fait part à Duncan avant de se séparer.

Duncan repère Malfroy et se positionne pour rester discret tout en gardant un oeil sur lui.

William essaie de lui échapper en s'intégrant dans un groupe de visiteurs mais qui finit par s'étioler au fil du temps ; c'est alors qu'il repère une fenêtre ouverte donnant sur l'arrière-cour, il y jette un oeil par curiosité en repensant à la spectaculaire évasion de l'homme en queue de pie depuis la chambre de Darline ; mais ce flashback est de courte durée car il tombe nez à nez avec des brutes aux crânes rasés qui se ruent sur lui et commencent à l'encercler. William utilise la fenêtre pour se protéger et parvient à déstabiliser l'un des assaillants qui brandissait un couteau, voyant cela William tente de s'enfuir mais pas assez rapidement et se fait rattraper, il heurte violemment le sol, se retourne de rage et assène un coup de cane-épée dans les valseuses de son adversaire qui ne demande pas son reste.

Il profite du moment de confusion pour se précipiter vers la porte secrète afin de prendre la poudre d'escampette.

De son côté, Duncan apercevant Malfroy sortir son arme et la diriger contre les crânes rasés, il ordonne à tout le monde de se mettre à terre et part à la poursuite de son ami qu'il a entendu crier quelques instants plus tôt.

Dans le chaos le plus total, les hommes de couleurs en charge du service sont pris à parti et malmenés pour ne pas dire trucidés, Duncan tombe sur le maître de cérémonie se présentant sous le nom de Paul Sernine, et demande de l'aide à Duncan pour retrouver la servante Joséphine. L'air inquiet et apeuré de ce dernier pousse Duncan a accepter de lui venir en aide.

Paul se fabrique une arme en brisant une vitrine et réutilisant de la mousse ainsi qu'un bras en bois puis le verre cassé pour s'en faire une lance.

L'un des assaillants saute sur eux, et embroche Paul de sa lame, un second lui tire dessus, quand un troisième tente de le finir. Ducan essaie de lancer un chariot sur les assaillants de Paul afin de lui venir en aide, sans succès, ce dernier reçoit une balle dans la tête de l'un des skinhead.

Duncan prend la fuite et recherche désespérément Joséphine jusqu'à la retrouver, il l'assiste en la prenant par l'épaule et se dirige vers la porte secrète. Derrière des prothèses et maquillages impressionnant, cette dernière se révèle être un vieillard encore vif d'esprit : Arsène Lupin! C'est derrière la porte qu'ils retrouvent William en train de reprendre son souffle et ses esprits, malheureusement le répit est de courte durée car leurs opposants les ont vu emprunter le passage et continuent leur chasse à l'homme.

Guider par Lupin dans les méandres des couloirs, ils récupèrent le crane de cristal mais finissent par tomber nez à nez avec Ilsa qui les met en joue avec une dizaine de nazillons français qui encerclent nos compagnons depuis une position surélevée.

Elle leur indique de lui remettre le crane pour avoir une mort rapide, ou de tenter quoi que ce soit et leur promet une mort lente dans d'atroces souffrances.

William fait mine de jeter le crâne, Duncan tire dans la lumière au même moment et tous se projettent dans l'armoire suivant les indications de Lupin. Malheureusement dans la précipitation Duncan fait trébucher William qui lâche le crane avant d'emprunter le passage dérobé.

Une fois de l'autre côté, Arsène bloque le mécanisme de l'armoire empêchant leur poursuivant de les rattraper. Ils se retranchent dans l'une des planques d'Arsène, lui apprennent la mort de Paul Sernine qui s'avère être son fils, évoquent les Arcanes Révélées et apprennent qu'il s'agit d'un groupuscule mené par "L'homme qui a vu le futur", à la recherche d'ésotérique et de surnaturel pour tirer profit des reliques ou les détruire s'ils ne peuvent pas mettre la main dessus. Il semblerait qu'ils chassent des créatures obscures ou leurs proposent de rejoindre leur rang, ayant des bonnes relations avec les services français. lupin leur indique qu'il a mené de nombreuses recherches sur le crâne sans succès, mais que si les Allemands le recherchent, ils disposent peut-être d'experts et de moyens que lui n'avait malheureusement pas et que cela peut s'avérer dangereux. Son objectif est de se venger de son fils mais il n'a plus les forces pour y parvenir, ils demandent à nos compagnons de s'en charger ce qu'ils acceptent sans se faire prier.

C'est ainsi que nos compagnons se séparent du plus célèbre des cambrioleurs Français, avec une pointe de tristesse et de frustration.

Direction Bamako
C'est alors que nos compagnons se dirigent en Afrique pour retrouver le rabbin. Image
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Le Masque d’Ebène
Singulier : Un barbouse... 
Arrivé fin octobre 1936 à Bamako, à la recherche du rabbin Leïkovski descendu à l’hôtel Bornis-Desborde, les 2 aventuriers découvrent une ville cosmopolite et agitée, autant par les souks que par l'invasion fasciste italienne des côtes est africaines, quelques mois plus tôt.
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Sous une chaleur de plomb, ils sont accueillis par Napoléon Honoré Jamba le directeur de l’hôtel, qui se trouve être également le groom, le réceptionniste, etc...
Ce dernier leur apprend que le rabbin était présent et allait souvent au bar « Le continental », mais il est parti il y a plus d’un mois. Mais il n’a pas été revenu depuis ni n’a réservé, cependant sa chambre  s’avère être la même que l’une de celles attribuées à nos compagnons.

Duncan va se poser au bar de l’hôtel en prenant une bière et observe les clients en s’imprégnant des lieux. Il identifie 3 personnes qui parlent safari, dont l’un est accoutré à la manière typique d’un colon blanc avec la chemise brune à poches et le pantalon enfoncé dans des bottes hautes, adossé à un fauteuil sur lequel est posé un fusil de chasse d’éléphants, un autre à la longue crinière blonde et allure de cowboy texan, ainsi qu'un prêtre rouquin et massif, à l'écart, enfilant les whisky comme des simples thés, en lisant les résultats des courses du Herald's.
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William, de son côté, fouille la chambre avec minutie mais ne trouve rien d’autre qu’une chaussette de femme qui a dû passer outre le ménage. Il s’entretien ensuite avec le directeur en lui posant des questions sur le rabbin pour savoir ce sur quoi il travaillait, s’il était seul et avec qui il avait pu échanger. Malheureusement il sent que Napoléon ne souhaite pas entacher sa réputation et baver sur des clients qui pourraient s’avérer être des clients actuels de l’établissement, ce afin d’éviter tout problème et discrédit ce dernier.

Revenant dans le salon, William croise une jeune femme charmante - brunette, coupe à la garçonne, habillée d’une robe légère - et accompagnée d’un homme un peu plus jeune qu’elle, châtain clair avec des lunettes mais à l’air un peu benêt, qui semble la vouvoyer en la suivant deux pas en retrait.

William rejoint Duncan à table et commande la même boisson auprès de Joséphine, à savoir une Primus.
Il lui indique que le prêtre semble être de connivence avec le chasseur, avant que le repas sonne, Duncan se rapproche du prêtre en lui offrant un verre et essaie de le faire parler.
Par chance, ce dernier est également écossais. Duncan joue la carte des relations pour mieux cerner son interlocuteur, Père Galloway, et parvient à découvrir qu’il fait partie des indépendantistes. Le prêtre lui confie qu’il doit se rendre à Mopti en train dès le lendemain, avec le chasseur cowboy.

Kaytlin et Basil, le jeune couple à l’accent étrangement britannique, attirent l’attention de William et il en profite pour les aborder en se présentant comme linguiste et anglais. Ils échangent rapidement des mondanités et William parvient à savoir qu’ils projettent de se rendre à Mopti par le premier train demain. Lorsque William propose de dîner avec eux, Kaytlin se saisie de l’occasion pour abandonner Basil, prétextant qu’elle est fatiguée et préférant prendre son repas dans sa chambre.

Durant le repas, le cowboy et Kaytlin ne sont donc pas présents.

Pluriel : ... des ennuis
Après le repas, Duncan remonte dans sa chambre, et se retrouve nez-à-nez face à un serpent à l’apparence jaune et venimeuse, lové dans son lit. Il sollicite l’aide de Napoléon et de Joséphine, la femme de chambre, pour extraire le reptile de sa chambre mais ne parvient pas à obtenir plus d’information sur ce dernier.

La chambre de William, quant à elle, est retournée sens dessus dessous. Rien ne semble avoir disparu si ce n’est sa réserve d’argent.

Nos amis se dirigent donc vers le bar « Le Continental » qui a la réputation d’être un bar de militaire. En effet, lorsqu’ils se présentent devant, ils observent beaucoup de groupes masculins blancs, le crane rasé ou coupé court.
Marius, le barman au fort accent marseillais, les accueillent, et leur sert une Kronenbourg. Ils leur demandent si il n’a pas vu Leïkovski. Apparemment, c’était un habitué, un peu illuminé qui a sympathisé avec le serveur François. Malheureusement, ce dernier a été retrouvé mort il y a deux jours, suite à une bête chute dans les escaliers. Sa femme, Caroline le pleure encore. Il habitait à quatre pattés de maison d’ici.

William et Duncan décide de se rendre chez François pour parler avec Caroline et espérer obtenir des informations complémentaires. Ils se rendent compte rapidement qu’ils sont suivis et élaborent une stratégie pour essayer de surprendre leur pisteur, qui n'est autre qu'un gamin des rues, pas plus haut que 3 pommes.
Ils découvrent que ce dernier, Efrayin, est un ami du rabbin, qui cherchait à rencontrer les Dogons. Le gamin lui a donc conseillé d'aller voir son oncle Ferdinand Mumbara, Hogon Doon, qui se trouve à Bantza. Pour s’y rendre il leur indique qu'il faut prendre le train jusqu’à Mopti, puis ensuite jusqu’à Bandiagara et de terminer par plusieurs jours de dromadaire.

A leur retour à l’hôtel, alors qu’ils sollicitaient Napoléon pour les modalités du train, un cri d’homme retentit suivi d’un bris de verre. Nos compagnons se précipitent dans les étages, ils aperçoivent l'un des chasseurs (Jess Legbetter) sortant à peine de sa chambre, armé et pas réveillé, indiquant que le bruit semble provenir de la chambre d’à côté. Cette dernière est occupée par son client Shelton, le chasseur colonial au fusil éléphant qu'il traitait probablement avec plus d'empathie que se propres enfants. Legbetter n’attend pas le retour du réceptionniste pour ouvrir la chambre, tirant dans la serrure et l'enfonçant du pied.
Ils découvrent une chambre standard, où le seul fait notable semble être la fenêtre de la salle d'eau, brisée vers l’extérieure. Au pied de l’hôtel, 3 étages plus bas, git inerte le corps de Shelton. Duncan analyse rapidement la situation, et se rend compte que le sol a été fortement savonné sur une bonne parcelle devant la fenêtre.
William propose à Jess, qui semble abattu par la nouvelle, d’aller boire un verre, et échange longuement avec lui, vidant la bouteille de whisky plus que de raison. Duncan apprend ainsi que l'autre chasseur, le cowboy, se nomme Wendell. Jess fini par proposer ses services de pisteur et protecteur, étant désormais sans emploi. Durant ce temps, Duncan fouille la chambre, mais ne parvient pas à repérer quoi que ce soit d’anormal. Entre temps, la police est intervenue et à pris les dépositions.

Au petit matin, Jess à demandé au Père Galloway d'officier une cérémonie en hommage à son client et tente de convaincre l’ensemble des clients de l’hôtel ainsi que le personnel d'y participer, arguant qu'il ne supporterait de finir ainsi, seul.

Tous en gare
Accompagné du petit Efrayin, qui voyagera avec ses congénères dans le wagon ouvert et surpeuplé, les aventuriers prennent leur billet pour la première classe, alors que Jess, lui, ne peux se payer que la train sommaire 2nd classe. Ils retrouvent cependant les autres clients de Napoléon dans leur wagon : Wendel, Basil, Kaytlin et le Père Galloway. Le train démarre, une machine hors d'âge, bruyante et malodorante, et malgré s’être installé les bancs de bois recouvert de velours, ces derniers les malmènes.
Profitant des longues et pénibles 10h de voyage au coeur des plaines subsahariennes, ils essaient d’en apprendre plus auprès de leurs anciens colocataires, qui semblent clairement voyager ensemble, sur leurs motivations et liens, mais sans succès. Ces derniers restent fuyants et utilisent tous prétextes pour mettre un terme à la conversation.
C'est alors, des cris berbères retentissent : des dizaines de cavaliers armés apparaissent de part et d’autre du train, ouvrant le feu sur les moindres passagers à travers les vitres, tentant de se rapprocher des wagons pour y monter!
Dernière modification par Mickey-bis le sam. avr. 08, 2023 11:23 am, modifié 1 fois.
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Attaque de train!
Kaytlin et Wendell, d'un étonnant sang-froid, décident d’aller récupérer leurs armes dans le wagons de marchandises où sont stockés leur valises. Duncan et William leur emboîte le pas pour les mêmes raisons.

Lorsque William rentre dans un wagon il tombe nez à nez avec deux Touaregs en train de détrousser les passagers. Il parvient à se dégager en repoussant une valise qui en percute une seconde et tombe sur le fusil de l’agresseur, fait volte-face et monte sur le toit. Arrivé à mi-chemin, les Touaregs commencent à monter à leur tour.
Kaytlin, plus en avance, grimpe sur le troisième wagon. Duncan se jette à son tour mais se réceptionne mal et se retrouve du côté ou il n’y a pas de porte et seulement une lucarne. Alors qu’il essaie de se déporter pour atteindre la lucarne, les cavaliers Touaregs vocifèrent et le prennent pour cible. Une des balles l’atteint et il tombe d’un cran, sa tête se retrouvant à quelques dizaines de centimètres des rails rougit par le train, l’herbe haute battant quelques fois son visage.

William, bien que poursuivi par 3 Touaregs, dont un avec un fusil qui le canarde malgré les vibrations dangereuses du train, se lance sur le wagon afin de rattraper son retard vis-à-vis de son compagnon. Il y parvient mais laisse tomber sa canne épée familiale, à son plus grand désarroi. A son second saut, il se réceptionne mal et passe à travers le toit, tombant, inconscient, dans une masse informe de valises et baluchons de coton.

Duncan, pendant haut dessus des rails, arrache un tuyau des freins hydraulique et asperge le cheval qui arrivait à sa porté du liquide bouillant. Ce dernier fait une brusque ruade et envoi son cavalier qui allait lacéré l'écossais de son sabre, sous les roues du train. Duncan arrive à se hisser au niveau de la poignée du wagon, en équilibre très précaire, et à pénétrer à l'intérieur d'où il entend de nombreux coups de feu. Il y rejoint Kaytlin, à couvert derrière une grosse malle métallique et tirant avec une redoutable précision sur les cavaliers, Wendell et ses 2 révolvers à couvert derrière la porte battante du wagon faisant lui aussi un carnage sur les hommes du désert. 
Jess, complète le panorama avec la bruyante Gwendoline, le fusil à éléphant de feu son client Shelton.

Duncan prend le temps de remonter son fusil Thomson, puis se joint au bal en tirant et repoussant les Touaregs. Malheureusement, le tir cadencé se poursuit à l’intérieur, faisant tomber des charges lourdes sur lui et Wendell. Duncan en perd sa mitraillette et le cowboy est blessé grièvement. Mais grâce à cette défense homérique, les assaillants battent en retraite.

Nos compagnons récupèrent tant bien que mal, et dans un silence gêné où chacun soupçonne son voisin, pansent leur plaies durant les quelques heures qui les séparent de Mopti.

Mopti, tout le monde descend
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Arrivé à Mopti au beau milieu de la nuit, Jess préconise de louer des dromadaires en direction de Bantza auprès de Mamadou; il n'y aura pas d'entourloupe, à condition qu'il ne mentionne pas son propre nom : visiblement, ils sont en délicatesse ! De son côté, Jess ira réserver les chambres à l’hôtel Suzette. 
Une fois fait, sur le chemin de l'hôtel, les aventuriers aperçoivent un couple : une femme blonde avec un homme coiffé d’un stetson, et entouré de nombreux hommes qui semblent armés jusqu’aux dents. L’allure et les traits de cette femme semble rappeler une connaissance : l'Omberstrumfurher Ilsa.
Ils ne parviennent pas à se faufiler discrètement et attirent l’attention des soldats, qui essaient de les prendre en tenaille. En s’aidant des ânes de bât croisés près d'une place de marché, ils créent une diversion et parviennent à s’enfuir. Malheureusement, Efrayin étant un peu à la traine, ils sont obligés de rebrousser le chemin pour le récupérer et dévoilent ainsi leurs identités à leurs assaillants, avant de prendre la poudre d’escampette.

A l'hôtel, ils décident finalement de quitter Mopti aussitôt, malgré la nuit, et laissent un pourboire à Suzette pour le dérangement, et soit franc, acheter son silence.
Ils retrouvent Mamadou, qui leur déconseille vivement le dessert en pleine nuit, et lui demandent aussi des fusils. Bien entendu, celui-ci trouve ca louche, mais accepte le tout à prix d'or. Ils quittent alors Mopti, durant 2 jours de voyage jusqu’à atteindre Bandiagara, en plein territoire Dogon.
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Sous le soleil
Après 2 jours de plus, et avec une étrange impression d’être suivi, ils atteignent enfin Bantza. L'impressionnant village d'une 20ène d'habitations, est construit à la verticale, à flanc de falaise.
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Ils sont accueilli par Oncle Ferdinand, un vieillard se tenant à une canne noueuse et ressemblant à une marionnette déhanchée.
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Il leur apprend que Leikovsky est bien venu plusieurs jours à Bantza, malheureusement, il est reparti depuis plusieurs semaines. Il se renseignait sur les coutumes et les légendes du peuple Dogon, et s'est notamment montré particulièrement intéressé par l'un de leurs objets les plus sacrés: le Masque Premier. Mais avant d'aller plus loin, le soir tombe et Ferdinand organise un banquet pour fêter le retour de son petit neveu et ses nouveaux amis.

Feux d'artifice Dogon
Alors qu’ils sont en train de manger, des dizaines de guerriers Peuls commencent à ouvrir le feu et se lancent à l'assaut de Bantza, alors que deux chenillés se présentent en contrebas des falaises et tirent leurs obus sur l’une des maisons. C'est la panique! Des guerriers Dogon se ruent sur leurs lances pour défendre leurs terres, mais s'ils ont clairement l'avantage du terrain, ils sont facilement 10 fois moins que les assaillants.

Ferdinand ne comprend pas ce que veulent ces adversaires. Nos aventuriers lui expliquent que les soldats nazi entourant les chenillés ne sont probablement pas étrangers au regain de haine des Peuls envers leurs cousins Dogons, et que leur leader, Ilsa, en a probablement après les mêmes choses qui ont fait venir Leikovsky et eux-mêmes chez lui. Le vieux sage explique donc qu'il faut mettre le Masque Premier à l'abri et commence à se diriger à travers les escaliers du village, suivit par Jess a qui on confie Efrayin, alors que les éclats d'obus et les tirs des peules pleuvent.

Nos compagnons ne comprennent pas comment, dans la nuit et le dédale verticale qu'est Bantza, les chenillés parviennent à orienter leurs tirs. Mais pas le temps de chercher des réponses, que Duncan est surpris au détour d'une case par un terrible bourre-pif asséné par nul autre que le Père Galloway. William, quelques pas derrière, tire sur le prêtre rouquin avec le pistolet que Duncan lui avait donné avant leur départ de Mopti. C'est alors qu'apparait Kaytlin, au font de la ruelle, qui met en joue nos compagnons.
Efrayin parvient à contourner la scène avec son oncle pendant que William profite du désordre pour prendre Kaytlin à revers. Il lui saute littéralement dessus, mais un tir réflexe le touche. A son tour, il érafle la jeune femme avec son pistolet, poussant cette dernière à se réfugier dans une case, projetant son occupante par dessus la falaise.

Duncan, maltraité par un Galloway qui tient plus du docker que du séminariste, ramasse in extremis une grosse pierre pour l’exploser contre la tête du prêtre.

William, toujours aussi perspicace, remarque comment bloquer la porte de la case dans laquelle Kaytlin s’est réfugiée pour faciliter son repli et retrouver ses compères, non loin de l'entrée d'une grotte à flan de falaise. Jess, couvre toujours leurs arrières, faisant rugit Gwendolyne. Mais lorsque qu'un énième tir d’obus manquent de les exploser, Duncan réalise que c’est au final Jess qui guide les tirs des chenillards! Un duel s’ensuit entre l'écossais et le cowboy, qui fini par succomber sous les tirs précis de Duncan.
 
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Mickey-bis
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Re: [PbtArkeos] Les reflets de l'Histoire

Message par Mickey-bis »

Au coeur des ténèbres
A peine entré dans la grotte, que les yeux des nos aventuriers s'écarquillent. Celle-ci lui d'une lueur étrange. En son centre se trouve une stèle granitique, avec des phrases en phéniciens et en grec dont l’écriture semble plus récente que les autres, avec un masque en ébène et un manteau dont le corps rappel une carte antique appartenant à l’histoire des Dolos, le col lui rappelle des typos incas, sont présents.

Duncan dégaine son appareil photo et mitraille pendant que William est subjugué par de tels pièces d'histoire. Il repère un texte sur la stèle : "Par la Puissance des Ages anciens, cette idole sera le guide le plus Pur du Futur de ton peuple". De même, le masque lui rappelle un visage plus caucasien que local, et sur lequel apparait le glyphe spiralé présent sur les tatouages des asiatiques ainsi que sur le crâne de cristal. le manteau quant à lui, semble en peau de chèvre, orné de motifs et de quelques anneaux d'or, ainsi qu'un entrelacs de cordelette multicolore sur le col: un quipus typiquement inca. Plus étrange encore, les motifs dessinent en réalité une parfaite carte moderne du continent africain!
Alors que des bruits de bottes et de coups de feu se font de plus en plus proche, Ferdinand se rapproche du manteau et commence à déplier pour trouver certains motifs dessinés dessus, quand tout le monde se rend compte que son abdomen est constellé de shrapnels sanguinolents : le dernier obus n'a pas épargné le vieil homme! 
En s'affaissant d'un coup, il pointe du doigt une zone du manteau, correspondant à ce qui serait maintenant le Congo Belge, et dans un dernier souffle dit « le vieil illuminé ... voir Elisabeth…. »

Alors que plusieurs nazis accompagnant une Ilsa furibonde font irruptions, Duncan commence à pousser la stèle car il avait espéré qu'elle pouvait glisser, et libère un petit escalier de pierre. Ils récupèrent Efrayin et le masque et s'engouffrent dans le passage alors que plusieurs bruits métalliques roulaient à leurs pieds quelques secondes plus tôt. La détonation ensevelie pour quelque temps le passage, leur offrant un répits.

Enterrés vivants
Le groupe de survivants arrive après plusieurs boyaux dans une grotte obscure. Grace à la lampe de Duncan, ils découvrent des fresques murales Dogons probablement ancestrales.
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Ils identifient un peuple à la peau blanche ornés des masques d’ébènes, frappée de la spirale. Leur roi (ou leur dieu?) à pour visage un crane, frappé de la même spirale. Des scènes montrent l’utilisation de machines et l’exploitation d’esclaves noirs, ainsi que des voyages partout sur notre planète. Les derniers bas-reliefs représentent une grande bataille contre les rois, dont les révoltants sont menés par un noir portant le masque d’ébène. Puis on le distingue tenant à bout de bras un crane frappé par des rayons venant d'un étoile. La suite n’est plus, car détruite par l'affaissement du mur.

Alors que l'éboulement du passage commence a être libéré, un bruit d’eau et de rivière souterraine se fait entendre. Ils perçoivent déjà Ilsa hurler ses ordres sanguinaires à leur encontre, et des soldats arrivent. Nos compagnons, de guerre lasse, se jettent dans la rivière, non sans essuyer des tirs de mitrailleuses au jugé.

De l'air frais
Exténués, les 2 aventuriers se retrouvent à l'air libre après une interminable séance de natation dans le noir et trop souvent en apnée. William tenant come un forcené le masque d'ébène. Le village Dogon est bien loin... et il faudra se rendre à l'évidence : Efrayin ne ressortira jamais. 
Ils doivent se résoudre à essayer de rejoindre la civilisation la plus proche...
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