Le Chaperon rouge (Catherine Hardwicke, 2011) : dans un petit village perdu au milieu de la forêt, tout le monde vit dans la peur des attaques du Loup à chaque pleine lune, même s'il ne s'est pas manifesté depuis longtemps. Lorsqu'il fait une nouvelle victime, les secrets des villageois remontent à la surface et la jeune Valerie semble avoir un lien spécial avec le monstre.
Une version bit-lit / med-fan du
Petit Chaperon rouge par la réalisatrice de
Twilight ? DVD à 1 € chez Occ' N Cash, même pas peur ! C'est naze. Une esthétique de pub pour parfum, des costumes de GN, des péripéties toutes molles qu'on voit arriver de loin, un rapport lointain avec le conte d'origine, rien à sauver. Le casting est partagé entre endives de compète (les deux prétendants de Valerie) et actrices cools mais qui n'ont rien à jouer (Amanda Seyfried, Virginia Madsen, Julie Christie... quel gâchis). Mention spéciale à Gary Oldman, qui cachetonne dans le rôle d'un inquisiteur hystérique (sérieusement, y a des scènes où on dirait Élie Semoun dans
Kaamelott) avec un accent allemand en carton. Et pour finir, alors que tout le film tourne autour de la question "qui est le loup-garou dans le village", le scénario y répond de la pire manière possible en choisissant littéralement la solution la moins intéressante, pour bien être sûr que le final tombe à plat.
Le Redoutable Homme des neiges (Val Guest, 1957) : un botaniste anglais et son équipe, hôtes d'un monastère tibétain, décident d'accompagner une expédition américaine à la recherche du légendaire yéti.
Le savoir-faire Hammer frappe encore, remplaçant cette fois-ci les brumes anglaises par la montagne tibétaine. Le film ne restera pas comme un classique de la firme, mais est tout à fait regardable quand même, pour Peter Cushing Bien sûr, mais aussi pour son mélange des genres aventure / horreur, pour ses chouettes péripéties et pour ses yétis réellement surprenants.
Miséricorde (Alain Guiraudie, 2024) : Jérémy revient dans son village natal, quitté depuis longtemps, à l'occasion d'un enterrement. Son retour ne passe pas inaperçu.
Ce Guiraudie nouveau est plutôt un bon cru, une sorte de résumé de son cinéma. Le sexe, la mort, la campagne, l'humour absurde, tout est là dans cette espèce de thriller campagnard, mais sans jamais se reposer sur ses lauriers, ça reste trouble, singulier et étrange. C'est jamais parfait mais j'aime toujours autant la liberté du réalisateur et son refus du formatage. Vivement le suivant.