CasusNO

cdang a écrit : ↑mar. oct. 29, 2024 12:59 am Je sors de Joker, folie à 2 (Todd Philips, 2024).

C'est fidèle à mes attentes : une comédie musicale avec du swing (et même une version anglaise de Ne me quitte pas), un traitement des couleurs de malade et quelques belles images.

Bref, je sais qu'il n'a pas très bonne presse, mais j'ai bien aimé (et ma fille aussi).

Oh merde tu viens de me le (re)vendre. Je suis faible quand on en vient aux comédies musicales.

Heu, oui, mais attention : Lady Gaga a été payée pour chanter faux. J’adore les comédies musicales, mais pour moi ce film est un naufrage…

Tu sais, j'ai été bercé par Renaud dans mon enfance, alors la justesse du chant...

Vu Miséricorde avec l'ami @Vorghyrn ce soir.
Comment décrire ça ?
Lynch rencontre les frères Cohen, dans le Tarn ?
Oui c'est à peu près ça.
Plutôt intéressant, iconoclaste, oscillant entre différents genres, une... découverte ?

Moi je dis que c'était courageux et singulier. Et si vous avez la ref (indice, c'est dans la série "dix pour cent" S3E2), vous saurez que ça correspond assez bien à cette catégorie de film et à la catégorie de spectateurs / critiques que ça vise. Je serais curieux d'écouter la critique du "Masque"... 

Je suis généralement très très client du cinéma d'Alain Guiraudie, de sa singularité, de son approche décalée, presque onirique du monde rural, de sa sexualité omniprésente... J'ai pas encore vu Miséricorde mais ça va pas tarder, vous donnez encore plus envie avec vos avis.

Gridal a écrit : ↑jeu. oct. 31, 2024 10:02 am Je suis généralement très très client du cinéma d'Alain Guiraudie, de sa singularité, de son approche décalée, presque onirique du monde rural, de sa sexualité omniprésente... J'ai pas encore vu Miséricorde mais ça va pas tarder, vous donnez encore plus envie avec vos avis.

Miséricorde était le premier film de Guiraudie que je voyais et j'ai été séduit. C'est tellement singulier cette histoire par-delà le bien et le mal!

Gridal a écrit : ↑jeu. oct. 31, 2024 10:02 am Je suis généralement très très client du cinéma d'Alain Guiraudie, de sa singularité, de son approche décalée, presque onirique du monde rural, de sa sexualité omniprésente... J'ai pas encore vu Miséricorde mais ça va pas tarder, vous donnez encore plus envie avec vos avis.

Si mon avis te donne envie d’y aller, c’est que tu n’as pas la réf

Par contre, bonne nouvelle, si ce que tu apprécie chez Guiraudie c’est « son approche décalée, presque onirique du monde rural, de sa sexualité omniprésente » tu trouvera ce que tu cherche dans ce film. et ce n’est pas une critique ou de l’ironie, c’est génial qu’on ait tous des goûts différents et que chacun trouve son compte dans l’offre cinématographique

Vorghyrn a écrit : ↑jeu. oct. 31, 2024 12:10 pm

Gridal a écrit : ↑jeu. oct. 31, 2024 10:02 am Je suis généralement très très client du cinéma d'Alain Guiraudie, de sa singularité, de son approche décalée, presque onirique du monde rural, de sa sexualité omniprésente... J'ai pas encore vu Miséricorde mais ça va pas tarder, vous donnez encore plus envie avec vos avis.

Si mon avis te donne envie d’y aller, c’est que tu n’as pas la réf

Par contre, bonne nouvelle, si ce que tu apprécie chez Guiraudie c’est « son approche décalée, presque onirique du monde rural, de sa sexualité omniprésente » tu trouvera ce que tu cherche dans ce film. et ce n’est pas une critique ou de l’ironie, c’est génial qu’on ait tous des goûts différents et que chacun trouve son compte dans l’offre cinématographique

Comme je le disais plus tôt, j'ai pas non plus été vraiment séduit par le film, mais en effet "monde rural et sexualité omniprésente" le résument bien.

Ah oui en effet j'avais rien compris au message, désolé :lol:

Bon, ça change rien, le cinéma de Guiraudie est un des mes petits plaisirs depuis vingt ans, c'est parfois imparfait mais toujours singulier (même si son précédent film, Viens je t'emmène, était moins bon). Dans un autre registre (pas si éloigné que ça d'ailleurs, on retrouve cet équilibre parfois précaire entre réalité sociale et onirisme), c'est comme les films de Delépine et Kervern, c'est inégal mais avec un ton unique, et même si je peux être déçu je sais que je serai au rdv pour le prochain.

Mugen a écrit : ↑jeu. oct. 31, 2024 12:43 pm Comme je le disais plus tôt, j'ai pas non plus été vraiment séduit par le film, mais en effet "monde rural et sexualité omniprésente" le résument bien.

Alléché par cette promesse, j'ai été voir la bande annonce. Bon, j'y ai retrouvé le monde rural.




Ma femme adore Frot, je pourrais la convaincre de passer outre le ton qui est quand même particulier. Ou alors j'attends (et j'oublie pas..) que ca passe sur c+

On a été voir l'Amour Ouf avec Madame d'Argolh et on a tous les deux trouvé ça plutôt très bien.

C'est bourré de maladresses (a tous les niveaux : scénario, casting, réal) mais ça reste une belle tentative de Fresque, avec une envie sincère de proposer quelque chose de pas si commun que ça dans le cinéma français.

Le principal souci, qui crée une dissonance cognitive certaine, c'est de voir conjugué les "erreurs de jeunesse" du réalisateur a un budget/casting pharaonique.

Mais en dépit de tous ses "pains" le film fonctionne et touche là ou il est censé toucher.

En tout cas je comprends le succès publique : j'avais encore certaines séquences dans la tête deux jours après, ce qui ne m'arrive plus très souvent au cinéma.

Anora
Une comédie réjouissante où Ani, une danseuse de peep show de Brooklyn, tombe amoureuse et se marie avec le riche fils d'un oligarque russe.
Malheureusement, ses parents ne l'entendent pas de cette oreille...
La fin, même si je la voyais venir de loin, est très touchante.

Juré N°2
C'est plutôt un Eastwood mineur, mais très regardable. S'il fait de façon évidente référence à 12 hommes en colère, il en ressort un morale beaucoup plus ambiguë.

C'est pas plutôt (vu le pitch) un remake modernisé du Septième Juré (avec Blier) ? (https://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Septi% ... _Jur%C3%A9)