Les jeux de Pirates! Plutôt petit navire ou petit bateau?

[Isatis]

Tout est dans le titre, et comme il n’y a pas de fil dédié je me permet d’en ouvrir un.

Et je commence avec une idée un peu... : j’envisage de maîtriser Capitaine Vaudou (v1), et je me disais que ce serait marrant d’utiliser le jeu vidéo Pirates! de Sid Meyer, pour simuler les voyages en bateau et les rencontres aléatoires qui vont avec.

Pour ça je préparerais une partie sauvegardée dans le jeu vidéo à l’endroit de départ du scénario (par exemple La Tortue ou la Guadeloupe), et quand les PJ prennent le large pour aller d’un point A à un point B je tourne le laptop vers eux et donne la manette au capitaine pour qu’il y emmène le navire.

Je me dis que les rencontres et combats navals peuvent ainsi se jouer de manière amusante et rapide, il y a aussi le fait de jouer avec les vents dominants et le risque des écueils.
Et en même temps le jeu vidéo en lui même est trop rudimentaire pour parasiter le scénario et prendre le pas dessus. (Évidemment il faut faire ça sur des voyages relativement court)
Et puis chaque PJ peut prendre la main en fonction des différentes actions (canonnades, abordage, etc...) pour que toute la table en profite.

Est-ce qu’a tout hasard quelqu’un aurait déjà fait ça ou un truc similaire.
Dans tout les cas je suis curieux de vos retours, avis, suggestions.

[Gandalf]

J'ai mené une campagne Capitaine Vaudou, et les règles proposées pour les voyages maritimes sont suffisamment intéressantes pour ne pas s'embarrasser d'un support jeux vidéos.
Et l'imagination, apporte beaucoup plus que ne le ferait un jeu vidéo. En plus, pas d'improvisation possible avec un JV, les joueurs risquent de se sentir frustrés et limités.

Il existe également plusieurs aides pour agrémenter les voyages en mer, voir par exemple ce que font les belges d'Atelier Clandestin :
When Sea is Calling et sa version étendue ainsi que Ocean Pointcrawl Generator

[kridenow]

Je me dis que les rencontres et combats navals peuvent ainsi se jouer de manière amusante et rapide, il y a aussi le fait de jouer avec les vents dominants et le risque des écueils.

J'ai déjà discuté de ce genre d'option pour compléter des parties de jeu de rôle. Il fut objecté que cela ignorait la construction mécanique du personnage (peu importe si le personnage est doué ou naze dans le domaine), la résolution n'a plus rien à voir avec le JdR (que cela soit au sens mécanique ou narratif). J'ajouterai qu'il n'y a qu'un joueur qui joue et cela prend souvent plus de temps qu'une résolution classique.

J'ai tenté le coup par le passé (bien que pour autre chose qu'un voyage de pirates dans les caraïbes) et j'en ai conclu que c'était une fausse bonne idée avec la plupart des joueurs.

[Dox]

J'ai énormément joué à Pirates ! et je me suis régalé. Par contre, s'en servir pour du JDR traditionnel me laisse dubitatif. Comme le dit @Gandalf il n'y a pas d'improvisation possible dans un jeu vidéo. Le cadre est trop restrictif.

[Inigin]

Je me permets de clarifier les enjeux du titre.
https://www.youtube.com/watch?v=zeghUyF8iCA (anglais, army-porn)

[Isatis]

Oui effectivement, après, je n'avais imaginé utiliser cet outil que 10-15 mn max sur un scénario one-shot de 3 heures, donc a priori ça n'empêcherai pas l'improvisation et le vrai JdR.

[Xaramis]

La question d’ouverture du fil m’est déjà venue à l’esprit, et j’ai écarté depuis longtemps l’idée d’utiliser un outil externe pour résoudre les combats navals en JdR.
Un de mes premiers JdR a été Privateers & Gentlemen (fiche GROG) ; la boîte contient, outre les livrets du JdR, un livret de wargame naval (Heart of Oak) auquel on peut jouer indépendamment du JdR. Et, même si je suis un « doux dingue » de la marine à voile du XVIIIe siècle, et que j’ai beaucoup joué à des wargames navals (Heart Of Oak, Wooden Ships and Iron Men, etc.), j’ai toujours trouvé que JdR et wargame s’adressent – le plus souvent – à des publics différents.
J’avais ressenti la même chose dans un domaine « Renaissance-fantastique », avec Warhammer (JdR) et Man O’War (wargame).
D’autant plus que le wargame repose sur le savoir-faire du joueur beaucoup plus que des pions ou figurines qu’il manœuvre. Intégrer un moment de wargame dans une partie de JdR pourrait donc conduire à un résultat paradoxal, où un rôliste très féru de wargame mènerait son camp à la victoire même s’il incarnait un très piètre commandant.

Pour les combats navals en JdR, ma préférence va à une simulation abstraite pour ce qui concerne, en particulier, les mouvements respectifs des navires. La solution trouvée par Capitaine Vaudou ou celle proposée dans Bloode Island (un petit supplément pour le système Active Eploits à petit prix sur Drivethru) me sont totalement suffisantes.
Je m’en sers pour gérer la globalité de l’affrontement, et je ne détaille que les aspects qui concernent directement les PJ (par exemple : la gestion de l’équipage, s’ils sont en position de commandement ; leur implication dans l’abordage – en attaque ou en défense).

[Qui Revient de Loin]

La question d’ouverture du fil m’est déjà venue à l’esprit, et j’ai écarté depuis longtemps l’idée d’utiliser un outil externe pour résoudre les combats navals en JdR.
Un de mes premiers JdR a été Privateers & Gentlemen (fiche GROG) ; la boîte contient, outre les livrets du JdR, un livret de wargame naval (Heart of Oak) auquel on peut jouer indépendamment du JdR. Et, même si je suis un « doux dingue » de la marine à voile du XVIIIe siècle, et que j’ai beaucoup joué à des wargames navals (Heart Of Oak, Wooden Ships and Iron Men, etc.), j’ai toujours trouvé que JdR et wargame s’adressent – le plus souvent – à des publics différents.
J’avais ressenti la même chose dans un domaine « Renaissance-fantastique », avec Warhammer (JdR) et Man O’War (wargame).
D’autant plus que le wargame repose sur le savoir-faire du joueur beaucoup plus que des pions ou figurines qu’il manœuvre. Intégrer un moment de wargame dans une partie de JdR pourrait donc conduire à un résultat paradoxal, où un rôliste très féru de wargame mènerait son camp à la victoire même s’il incarnait un très piètre commandant.

Même conclusion de mon côté, mais sans l'avoir jamais aussi bien formalisée.
C'était avec le duo Star wars D6 et Guerriers des étoiles (on jouait des pirates de l'espace à l'époque, donc je suis pas hors sujet ).

Depuis, pour jouer des voyages spatiaux, je pense plutôt en terme de phase du voyage (en escale ; phase de navigation/orientation (pour déterminer la durée et le facteur de risque) ; phase de voyage longue durée avec table aléatoire d'incidents à bord (pénurie, passager clandestin, rixe, etc.) en fonction de la durée et d'incidents externes (tempête, pirate, sirène, récif, etc.) en fonction du facteur de risque).