Dernière partie de l'année de JDR et de Capitaine Vaudou hier soir : j'ai brodé sur le vieux mini scénario "L'auberge de la peur" de Casus Belli.
Afin de leur donner de l'indépendance, j'ai "congédié" les PJ du navire pirate à bord duquel ils servaient : jetés au beau milieu de l'océan sur une chaloupe sans eau ni provision, ils se sont échoués sur une petite île où se trouve la fameuse "auberge de la peur".
Après une petite séquence nostalgique d'exploration de donjon (merci Dysonlogos

), ils ont débouché de l'autre côté de l'île, dans une colonie espagnole avec sa garnison et son "el comandante".
Ils ont fini l'aventure en se demandant de quelle manière s'emparer du navire de la garnison (et constituer leur propre équipage pirate)...
Ce qui était le véritable objectif de cette partie, mission accomplie pour moi
C'est amusant, le jeu de rôle est une mini psychanalyse des joueurs :
Il y a les chaotiques neutres et les loyaux bons :
MJ : vous voyez plus bas sur la route deux voyageurs avec une charrette tirée par deux mulets.
Joueuse : il faut les tuer et s'emparer de leur charrette !
Joueur 1 : mais ce sont des innocents, on ne va pas tuer des innocents !
Joueuse : nous sommes des pirates !
Joueur 1 : mais ils ne nous ont rien fait !
Et puis il y a les Ferengis (référence à Star Trek, marchands cupides) :
MJ : vous trouvez un coffre rempli d'épices de contrebande, cela a sans doute beaucoup de valeur.
Joueur 2 : je prends le coffre !
Joueuse : mais il est trop lourd !
Joueur 2 : je mets les épices dans mes poches et mon sac !
Joueuse et Joueur 1 : mais tu ne peux pas, tu transportes nos provisions !
Joueur 2 : je me débarrasse des provision et je rempli mes poches et mon sac d'épices !
Joueuse : mais on va mourir de faim !
Joueur 2 : mais on va être riche !