CasusNO

A part pour Zorro avec la Californie Espagnole, existe t'il des oeuvres ou contextes de Capes et d'épées se déroulant dans les "nouveaux mondes" de l'époque, c'est à dire aux Amériques ou dans les comptoirs commerciaux en Asie ?

Je n'en connais pas mais je pense que ta question aura plus de succès et de pertinence ici.

Belphégor a écrit : ↑sam. nov. 27, 2021 6:49 am A part pour Zorro avec la Californie Espagnole, existe t'il des oeuvres ou contextes de Capes et d'épées se déroulant dans les "nouveaux mondes" de l'époque, c'est à dire aux Amériques ou dans les comptoirs commerciaux en Asie ?

La bédé Les Indes Fourbes peut être une très bonne inspiration.

Les 7 vies de l'épervier a une suite qui s'appelle Plume au Vent et qui se passe en amérique, mais pas dit qu'on puisse encore parler de cape et épée, ça devient plume et tomahawk

Le gerfaut des brumes de benzoni

La BD Rani scénarisée par Van Hamme se déroule en partie en Inde, au milieu du XVIIIe siècle (mais je n'ai aucune idée de ce qu'elle vaut...).

Je rejoins Léonard sur les Indes fourbes, excellente BD !

Sur les Indes, il y avait en BD old school la série Corentin de Paul Cuvelier.

Une tradition du MI6,
Le premier directeur écrivait en vert, c'est devenue la matque de fabrique des directeurs du MI6.
Il y a moyens de brodé la dessus

Au détour de la lecture de « Petites leçons sur le grec ancien » de Jacqueline de Romilly et d’une digression j’ai découvert que lors d’un siège de Syracuse les Athéniens pouvaient racheter leur liberté après la défaite s’ils pouvaient réciter des vers d’Euripide.

Ça ouvre une perspective intéressante pour les bardes captifs et captives de monstres ou d’ennemi.es amateurs et amatrices de poésie ou de théâtre (des dragons/dracines par exemple) et c’est aussi un moyen de résoudre un conflit sans violence ou de faire valoir une culture littéraire pour les personnages (en vue de négociations par exemple).

Et c'est aussi une sacrée mesure de classe pour libérer les riches cultivés, donc garder de bonnes relations avec les puissants de la cité, et embarquer quand même plein de pauvres pour servir d'esclaves...
Mais c'est sûr que ça fait une chouette inspi pour du med-fan ou de l'antique-fan.

Tu as raison je n’avais pas vu les choses sous cet angle. J’imagine bien une utilisation à Pendragon aussi par exemple en cas de capture des PJs. Peut être une future utilisation dans un scénario de Kosmos alors ?

Et une révolte littéraire de Spartacus, pour enseigner secrètement la poésie aux esclaves et les affranchir ?

Ce serait intéressant aussi ! D’ailleurs dans mon souvenir c’est un peu évoqué dans le supplément « Skullport » et aussi je crois dans « Calimport » pour les Royaumes Oubliés où le clergé de Deneir dieu de la connaissance remplit parfois ce rôle dans des sociétés esclavagistes comme Calimshan et Port-au-Crane.

Mole Shaman a écrit : ↑dim. déc. 05, 2021 9:18 pm Tu as raison je n’avais pas vu les choses sous cet angle. J’imagine bien une utilisation à Pendragon aussi par exemple en cas de capture des PJs. Peut être une future utilisation dans un scénario de Kosmos alors ?

Ça pourrait, carrément. Avec un contexte un peu différent : dans le monde de Kosmos, il n'y a pas de théâtre et pas d'écriture, mais les gens peuvent assez largement être exposés à des récitations publiques ou privées d'aèdes, et, la société étant entièrement orale, les gens ont globalement une mémoire plus entraînée au "par coeur", donc des passionnés, même esclaves, peuvent espérer remporter une épreuve de ce genre (avec l'aide des Muses, bien entendu).
Ça peut être assez chouette à Pendragon, aussi, oui ! Avec un seigneur local qui se pique de mécénat...

Qui Revient de Loin a écrit : ↑dim. déc. 05, 2021 9:19 pm Et une révolte littéraire de Spartacus, pour enseigner secrètement la poésie aux esclaves et les affranchir ?

Là aussi, il y a du potentiel. Ça me rappelle l'Itinérance dans Agone et ses échevins qui vont enseigner les lettres aux paysans pour les aider à tenir des livres de compte, à rédiger des cahiers de doléances et à faire avancer leurs intérêts
A Rome, le contexte est assez différent, cela dit. L'escalier social, quoique bien pentu, est moins raide que dans les cités grecques à l'époque classique ou hellénistique. Et j'ai l'impression que les esclaves très lettrés pouvaient être plus fréquents et avoir de meilleures conditions de vie, mais c'est vraiment au doigt mouillé, il faudrait lire des bouquins sur la question pour faire une vraie comparaison.

D’après un récent cours sur le théâtre latin plusieurs auteurs de théâtre latins furent des anciens esclaves lettrés affranchis par des maîtres amateurs de théâtre et de poésie , les plus connus étant Terence et Livius Andronicus qui écrivit les premières pièces en latin sur des modèles grecs comme « L’Odyssee ». D’autres comme Plaute auraient été des anciens acteurs comiques ce qui peut permettre aussi d’étoffer un personnage qui souhaite fréquenter le monde du théâtre.

Effectivement pour « Kosmos » ce ne serait pas la bonne époque. Les concours de pourraient peut être former une bonne amorce de scénario en se calquant par exemple sur ce qui est connu de la vie d’Hesiode et du don de son prix aux Muses. Je sens que les lettres classiques vont être une source inépuisable d’inspiration pour ce fil !